Les chiffres cités par le rapport lui-même montrent que les mois qui ont suivi cette prétendue fermeture de la frontière ont en réalité connu un afflux massif de candidats à l’asile, dont l’écrasante majorité a été admise et a trouvé refuge dans le pays. La frontière n’a donc jamais été fermée et la décision du 13 août 1942 est restée largement lettre morte.
Cet exemple, qui est loin d’être unique, conduit quand même à s’interroger sur le professionnalisme des auteurs du rapport. A cet égard, il est clair que le but de toute l’entreprise était de condamner la politique suisse envers les réfugiés et que tout ce qui allait dans un autre sens a été ignoré, déformé ou minimisé.
Bref, à mon humble avis, le deuxième rapport de la Commission Bergier mérite d’être jeté dans les oubliettes où l’on relègue les travaux qui manquent à ce point aux exigences de l’objectivité et de la rigueur scientifiques.
« Crimes nazis: la Suisse savait depuis 1942. Le Conseil fédéral était au courant des assassinats de masse commis par les nazis dans les camps de concentration dès 1942. Des documents non publiés jusqu'ici le montrent » (20 minutes, 28.01.2013).
A l’instar des Alliés, serait-on tout de suite tenté d’ajouter, à une époque où le siège de l’OSS, l’ancêtre de la CIA, se situait à Berne, au numéro 23 de la Herrengasse, à deux pas de la cathédrale et du Palais fédéral. En quoi cette annonce modifie-elle notre vision des événements? Pas de manière fondamentale, dans la mesure où les documents mis en ligne sur le site des Documents Diplomatiques Suisses (http://www.dodis.ch) sont connus de longue date, depuis plus de 10 ans au moins.
Ce qui doit nous interroger, ces sont les propos d’un ancien membre de la commission Bergier, l’historien Jakob Tanner. Celui-ci a récemment affirmé à la télévision alémanique que les photos sont peut-être plus populaires que les textes, mais qu’elles exigent « aussi » une interprétation approfondie. C’est pourquoi la publication des textes a été privilégiée. Pour le membre d’une commission dotée d’un budget de 22 millions de francs et actif pendant cinq ans, voilà une explication qui laisse pantois, si l’on considère que l’étude de l’histoire ne se limite plus à celle des textes mais inclut aussi l’histoire orale (par exemple, celle du groupe « Histoire vécue ») ou encore l’histoire audiovisuelle.
Contradictions
Il faudrait aussi rappeler que les travaux de la commission Bergier sur les réfugiés restent contestés par différents historiens volontiers qualifiés de « révisionnistes », comme Jean-Christian Lambelet. Celui-ci n’affirme-il pas : « Le plus extraordinaire, pour ne pas dire le plus atterrant, dans le deuxième rapport Bergier est le nombre de contradictions souvent effarantes qu’on y relève entre, d’une part, des éléments de fait relevés par le rapport lui-même et, d’autre part, les interprétations qu’il propose ».
Un exemple suffira peut-être : le rapport déclare que l’un des deux « moments essentiels » de la politique suisse envers les réfugiés pendant la guerre a été la décision de fermer la frontière prise le 13 août 1942. Or, les chiffres cités par le rapport lui-même montrent que les mois qui ont suivi cette prétendue fermeture de la frontière ont en réalité connu un afflux massif de candidats à l’asile, dont l’écrasante majorité a été admise et a trouvé refuge dans le pays. La frontière n’a donc jamais été fermée et la décision du 13 août 1942 est restée largement lettre morte. Non seulement ce simple constat, qui saute aux yeux de quiconque a un peu le sens des chiffres, n’est pas expliqué, mais il n’est même pas relevé, ou seulement de manière périphérique et comme en passant, alors que cela aurait dû être un élément central de l’analyse. Cet exemple, qui est loin d’être unique, conduit quand même à s’interroger sur le professionnalisme des auteurs du rapport. A cet égard, il est clair que le but de toute l’entreprise était de condamner la politique suisse envers les réfugiés et que tout ce qui allait dans un autre sens a été ignoré, déformé ou minimisé. Il en va de même pour le deuxième «moment essentiel » de cette politique, à savoir l’affaire de la lettre J, laquelle fait l’objet d’un examen aussi tortueux que torturé.
Etudes indépendantes
Aujourd’hui, une image très différente de la politique suisse envers les réfugiés a pris forme et gagne de plus en plus de terrain. Son pilier central est la constatation que les taux d’admission des candidats à l’asile ont en réalité été extrêmement élevés : conduites de manière totalement indépendante, l’étude des Archives d’État genevoises et mes propres investigations ont en effet abouti à des conclusions identiques, à savoir que le taux d’admission moyen pour tous les réfugiés pendant toute la guerre a été de l’ordre de 86% – et de plus de 90% pour les réfugiés de confession israélite ! Cela signifie en particulier que l’affirmation qu’on entend fréquemment (en dernier lieu dans une conférence donnée par l’ambassadeur suisse à Washington) selon laquelle la Suisse a « refoulé ou refusé au moins 30'000 réfugiés » est tout simplement fausse, le chiffre correct se situant entre cinq et dix mille. On peut aller plus loin et soutenir que, dans la mesure où il était exclu que la Suisse ouvre complètement ses frontières et admette automatiquement tout le monde (même H.-U. Jost l’a reconnu lors d’une discussion), la Suisse a peut-être fait, en réalité, le maximum de ce qu’il lui était possible de faire dans ce domaine et dans les circonstances de l’époque. Cela ne peut être prouvé, car il s’agit d’une question contrefactuelle, mais rien non plus ne permet de l’écarter.
Aux oubliettes
Bref, à mon humble avis, le deuxième rapport de la Commission Bergier mérite d’être jeté dans les oubliettes où l’on relègue les travaux qui manquent à ce point aux exigences de l’objectivité et de la rigueur scientifiques. Je sais bien qu’être aussi affirmatif n’est guère dans les mœurs feutrées qui prévalent dans le milieu académique suisse, alors qu’aux États-Unis, par exemple, on n’hésiterait pas à être parfaitement franc et clair, surtout lorsqu’il s’agit d’un sujet aussi important pour l’image que le pays se fait de lui-même et qu’il projette à l’étranger. Qu’on me pardonne, mais je juge l’attitude américaine beaucoup plus « saine » (Jean-Christian Lambelet, « Les raisons d’être reconnaissant à la Commission Bergier »).
Aux yeux de ceux qui considèrent que l’histoire de la Suisse pendant la Seconde Guerre mondiale se résume aux seules conclusions du rapport Bergier, il s’agit aussi de rétablir la vérité face aux thèses des pseudo-historiens « révisionnistes » (sic). Voilà un terme choquant, quand l’on est convaincu que la vérité historique se joue des explications trop mono-causales. Si un historien révisionniste, c’est un historien qui affirme que la Suisse a été militairement menacée pendant la guerre, que son armée – de milice – a joué un rôle de premier plan dans sa « défense totale », aux côtés de ses médias ou encore de l’économie de guerre, que son commandant en chef n’a pas été « l’arbre qui cache la forêt » (sic) mais un vrai chef de guerre, alors je veux bien accepter d’être qualifié d’historien révisionniste. Tout le monde sait que le plan Wahlen n’a pas seulement atteint des résultats économiques, mais qu’il a aussi et surtout agi sur le moral de la population et sa volonté de « tenir ». Ce dont je suis sûr, c’est que je ne puis me contenter d’une vérité historique, dont le seul but est de mettre notre pays au pilori et de nous faire presque regretter de n’avoir pas connu, en 1940, le sort de nos voisins belges, français ou hollandais.
Pour en finir avec ce ridicule rapport Bergier. En Suisse vers 1933, beaucoup de personnes devaient être au courant des horreurs commises en Allemagne, mais j’ajouterais que cela devait être autant le cas dans toute l’Europe et aux Etats-Unis. On se bat avec les moyens qu’on a. La Suisse est un tout petit pays et de plus un Etat neutre sur le plan politique. Elle a fait du mieux qu’elle pouvait. Par contre, les pays de l’Axe… voici une carte: http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/e/e9/WW2-Holocaust-Europe.png – Ce qui me révolte dans cette histoire est qu’une partie de ma famille a été décimée par les allemands alors que j’ai rencontré en Suisse des immigrés européens, petits enfants et parents anciens membres de l’Axe et qui en plus semblent être très fier de leurs origines. Je ne suis pas contre l’immigration en Suisse mais on pourrait un peu regarder quand même qui vient immigrer dans ce pays. 1er Reich, 2ème Reich… Aujourd’hui 4ème Reich? L’argent est le nerf de la guerre et la Suisse est le pays le plus riche d’Europe.
La Suisse savait depuis 1933. Demandez à l’éminent docteur Ernst Rüdin, psychiatre, généticien et eugéniste suisse de renommée mondiale. Eugen Bleuler et Emil Kraepelin je ne dis rien bien que… Et Kurt Schneider? Je persiste et je répète: la Suisse savait depuis 1933. Salutations!
« Vous êtes contre le socialisme? Pas très démocratique … » Donc, selon XR, il n’est de démocratie que socialiste. Ou, du moins, il n’est pas permis, en démocratie, de critiquer le socialisme… sous peine de goulag, je suppose.
Ce n’est qu’une des aberrations de ce suissophobe erratique. Quand on lui parle du coran, il ne comprend pas qu’on évoque un pendant islamique du « Mein Kampf » hitlérien, mais il se perd dans des digressions abracadabrantes totalement à côté de la plaque et dénotant une inculture à la mesure de sa méconnaissance de l’Histoire, de la politique et de la Suisse.
« Le Coran, je ne m’en mêle pas car je ne suis pas musulman … » Donc, en se replaçant dans les années 20-30, de deux choses l’une : ou XR n’aurait pas lu « Mein Kampf » parce qu’il n’était pas nazi, ou il l’aurait lu parce qu’il l’était !!! On peut se demander s’il réfléchit avant d’écrire (et s’il ne dispose pas d’un correcteur d’orthographe) ou s’il se livre à l’écriture automatique chère aux surréalistes. Dans les deux cas, il faut dire que sa prose a bien quelque chose de surréaliste.
« Si j’avais vécu les années 30-40, premièrement je ne serais pas suisse mais belge ou anglais [ ???] et dans ce cas, je ne suis pas neutre et je sacrifie ma vie pour éliminer cette odieuse saloperie de nazisme […] Donc je suis suisse, neutre mais en réalité je ne sais pas du tout ce que cela signifie lorsque je peux lire que le lait en poudre occasionne un million et demi de bébés mort chaque année dans le monde […] Ce qu’il se passe dans le monde ne me regarde pas. Ce n’est pas mon travail. Je suis suisse, pro-européen, je suis contre la neutralité de la Suisse et je suis pour une armée professionnelle en Suisse avec des Gripen mais pas des drones parce que les drones c’est pour notre pomme ou plutôt c’est parfait pour une utilisation en cas de guerre civile. » Sic, sic et re-sic !!! Quand je parlais de surréalisme et de surréaliste! Même l’orthographe, la grammaire et la syntaxe le sont !
A le lire, la source de ce qui lui sert de « culture » historique, politique, économique et militaire, jaillit des profondeurs de « Science et Vie » et de Wikipedia. Ceci explique peut-être cela…
Sur ce qui pourrait tenir lieu de « fond », il n’est ni utile ni pertinent d’en parler. Selon lui, la Suisse (et, apparemment, elle seule !) devait tout savoir de la Shoah depuis 1933. Il est bien connu que la « solution finale » était à l’ordre du jour du congrès fasciste de Montreux et que Mussolini en parlait ouvertement ! Sans doute XR aurait-il déduit, avant terme, du « Capital » et du « Manifeste du parti communiste », les millions de morts engendrés par Lénine, Staline, Mao, Pol Pot et autres moindres idéologues assassins.
Aaaah, et la tête de Pilet-Golaz ! Parlons-en de la tête de Pilet-Golaz ! La voilà, la preuve historique INDENIABLE de la culpabilité de la Suisse avant et pendant la Deuxième Guerre Mondiale ! De quoi rendre vaines les milliers de pages du rapport Bergier… et toutes les autres recherches. En encadrant son portrait, on aurait pu épargner des millions de francs. Hélas, personne n’a eu la lucidité de consulter XR.
Quant à ses élucubrations sur l’inspiration helvétique (peut-être puisée chez Pilet-Golaz ou même le conseil fédéral « in corpore » de l’époque?) de l’eugénisme et de la psychiatrie nazie, et quant à sa thèse comme quoi la Wehrmacht était exclusivement armée par l’industrie suisse (mais a perdu quand même), elles sont dignes des conspirationnistes les plus ignares et les plus malveillants. Bref, elles sont dignes de lui…
PS. Si j’ai abusé de l’ironie et du sarcasme, c’est pour atténuer l’indignation qui m’habite devant tant de diffamation, de calomnie et d’imbécilité.
Il est quand même amusant de constater que Xavier Rechts est un redresseur de torts doublé d’un accusateur à charges n’appliquant pas à lui-même ce qu’il conseille aux autres, je cite :
« et je ne parle pas du livre « Mein Kampf » dans lequel Adolf Hitler explique très clairement ses idées et intentions. », livre qu’apparemment tous les politiciens de l’époque auraient dû lire.
A la question de savoir s’il a lu le coran, il s’extirpe de cette situation en voulant impérativement comparer le livre malsain de l’islam à l’AT. Or qui aujourd’hui assassine au nom de Yahvé ou de Dieu ? Si cela est, ce sont des cas ultra minoritaires, avec à la clef, si cela se passe dans un état de droit il y a poursuites. Je vois donc plus un enfumage, surtout lorsque je lis la suite de ses propos. Il chercherait même à faire croire qu’il y a un bon et un mauvais islam, or il n’y a qu’un coran. Il faut se souvenir que bon nombres de musulmans modérés, sont ceux qui pendant que d’autres font sauter et violent nos filles, vont nous affirmer que l’islam est une religion de paix et d’amour, vont accuser les juifs sionistes de tous les maux du monde et vont noyauter nos gouvernements pour faire passer des lois qui restreindront notre liberté d’expression.
A partir du deuxième paragraphe, j’ai laissé tombé, je n’ai vraiment pas cherché à comprendre ses logorrhées, j’y sens surtout de la haine envers son pays d’accueil, à se demander pourquoi il persiste à conserver cet odieux passeport rouge à croix blanche ?
Je reviens au premier commentaire de Xavier Rechts qui nous parle du congrès international fasciste de Montreux de 1934 et 1935 comme si la Suisse officielle y avait participé, d’ailleurs rien ne dit qu’elle n’y avait pas des indicateurs.
http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F17454.php?topdf=1
L’article est cependant tendancieux mais il montre que le fascisme en Suisse n’a pas eu l’importance que les malhonnêtes laissent à entendre.
Qui fera quelques recherches sur le fascisme se rendra compte qu’en réalité c’est une doctrine anti communiste, Churchill lui-même avait une réelle admiration pour les régimes autoritaires, en particulier pour Mussolini, il aurait dit « Si j’avais été italien, Je suis sûr que j’aurais été entièrement avec vous, du commencement à la fin de votre lutte victorieuse contre les appétits bestiaux et les passions du léninisme. (…) Sur le plan extérieur, votre mouvement a rendu service au monde entier.».
Je rappelle que Mussolini était socialiste, tout comme Hitler, ce qui gêne probablement toute la fange de la gauche socialiste qui fait un réel déni des réalités politiques de l’époque, Lire à ce sujet «Le socialisme en chemise brune» de Benoît Malbranque.
http://ben.lp.free.fr/lesocialismeenchemisebrune/Benoit%20Malbranque%20-%20Le%20Socialisme%20en%20Chemise%20Brune.pdf
Ils font d’ailleurs le même déni avec une de leurs idoles, le Che :
http://www.contrepoints.org/2012/02/19/69608-hitler-et-le-che-deux-faces-dune-meme-piece
Xavier Rechts nous affirme que la Suisse savait avant 1942. Que savait-elle ? Et si elle savait, était-elle la seule à savoir ? Il veut également faire croire que Marcel Pilet Golaz aurait eu des affinités pro-nazies ? Je pense qu’il doit s’être informer auprès de véritables historiens de gauche qui ont lancé le concours de ceux qui arrivaient à cracher le maximum de leurs glaires contre leur pays la Suisse, c’est même devenu un sport national.
Je pense que la consultation de ce site, je fournis deux liens, donneront plus de clefs sur la compréhension de la politique suisse pendant la SGM et des mensonges de ceux cités anonymement ci-dessus. Le premier est la présentation d’une partie du Rapport Bonjour connu également sous le nom de « Histoire de la neutralité SUISSE pendant la Seconde Guerre mondiale – Quatre siècles de politique extérieure fédérale », le second est l’ouvrage Stephen P. Halbrook « La Suisse encerclée – La neutralité armée suisse pendant la Deuxième guerre mondiale »
http://www.livresdeguerre.net/forum/sujet.php?sujet=1381&surl=neutralit%E9
http://www.livresdeguerre.net/forum/sujet.php?sujet=1200&surl=neutralit%E9
Finalement, en lisant les propos de Xavier Rechts, j’ai plus l’impression d’avoir à faire à quelqu’un qui veut nuire à la Suisse et aux Suisses.
@Derek Doppler
Vous êtes contre le socialisme? Pas très démocratique votre réaction il me semble. Je pense qu’il faut de tout pour faire un monde mais je déteste toute forme d’extrémisme, de droite comme de gauche.
@G. Vuilliomenet
Je vais lire l’ouvrage dont vous me parler dès que je le pourrais. En ce qui concerne le Coran, je ne l’ai jamais lu. Je sais juste qu’il s’agit d’une religion qui possède des similarités avec l’Ancien Testament. Par similarité, j’entends l’histoire d’Abraham et donc Abraham qui, un jour, se trouve confronté à l’obligation de sacrifier son fils à Dieu. Je ne veux pas lire le Coran. Déjà la Bible chrétienne m’amène à des réflexions que je mène depuis mon enfance, et de considérer encore qu’il existe une variété assez grande de traductions diverses et qu’aujourd’hui je me retrouve à chercher les textes originaux en grec et hébreu et de jouer les étymologistes et les historiens en imaginant ce que cela devait être que de vivre à l’époque de la Grèce Antique ou à l’époque de Jésus Christ ou de Moïse. Rien que la Bible c’est de la folie si on veut vraiment comprendre le fond de certains textes. Et je ne vous parle pas de la Kabbale car j’ai découvert récemment que la Bible est remplie de chiffres et de nombres très précis que l’on retrouve dans d’autres chapitres, donc des textes ou des histoires qui sont récupérés plusieurs décennies ou plusieurs siècles plus tard. C’est de la folie mais j’adore ces histoires. Le Coran, je ne m’en mêle pas car je ne suis pas musulman et je ne veux surtout pas donner l’occasion à un musulman de m’expliquer les textes coranique sous prétexte que j’aurais mal compris ce livre. Allez écouter une fois au “Speaker’s Corner” à Londres certains musulmans parler du Coran. Je vous promet que vous prétendrez n’avoir jamais lu ce livre car il y a des musulmans qui dorment avec le Coran, ils ont un seul livre chez eux, le Coran, ils ne parlent que du Coran, ils respirent le Coran et si ils partent en vacances c’est pour visiter un lieu sacré en rapport avec le Coran. Ces gens là, je les évite parce que je ne peux pas discuter avec eux.
Nous sommes en 2014 et je regarde au présent. Si j’avais vécu les années 30-40, premièrement je ne serais pas suisse mais belge ou anglais et dans ce cas, je ne suis pas neutre et je sacrifie ma vie pour éliminer cette odieuse saloperie de nazisme. Dans ma famille, étant enfant ou adolescent, on m’a expliqué la deuxième guerre mondiale et qui était Adolf Hitler. Je vomis le nazisme comme toute les guerres mais je suis prêt à me battre pour lutter contre de telles vermines. Donc je suis suisse, neutre mais en réalité je ne sais pas du tout ce que cela signifie lorsque je peux lire que le lait en poudre occasionne un million et demi de bébés mort chaque année dans le monde.
Ce qu’il se passe dans le monde… Je me contente de lire sur l’emballage du sucre: “Max Havelaar” ou “Rainforest Alliance” pour le café. Mon ordinateur a été fabriqué en Chine tout en étant un des ordinateurs les plus écologique du monde. Ce qu’il se passe dans le monde ne me regarde pas. Ce n’est pas mon travail. Je suis suisse, pro-européen, je suis contre la neutralité de la Suisse et je suis pour une armée professionnelle en Suisse avec des Gripen mais pas des drones parce que les drones c’est pour notre pomme ou plutôt c’est parfait pour une utilisation en cas de guerre civile.
Il y a 30 ans j’ai fait un exposé à l’école sur la guerre grâce au magazine “Science et Vie”. Ce magazine expliquait que de plus en plus ce n’était plus des soldats qui combattaient d’autres soldats mais que les guerres modernes consistaient de plus en plus à s’attaquer aux civils. Si je regarde ce qu’il se passe dans le monde, je conclus que l’élite économique et politique provoque des guerres civiles depuis son salon à la maison ou depuis son bureau et les civils sortent dans la rue pour se massacrer les uns les autres. C’est plus compliqué que cela je l’admet mais je pense ne pas trop me tromper concernant la dite élite économique et intellectuelle.
J’adore la Suisse mais je pense qu’il faut assumer ses responsabilité et reconnaître la vérité. Parce que lorsque ce sera écrit dans Wikipédia avec les sources et toutes les références, on aura beau dire qu’on ne savait pas ou que c’était la faute de nos grands parents, c’est comme l’expression les absents ont toujours tort… Tu savais pas? Alors tant pis pour toi. Mort aux cons! Et si je reviens sur la politique de neutralité de la Suisse, ce qui me fait le plus peur c’est qu’un jour grâce aux médias européens ou internationaux des malins arrivent à servir une soupe si bien cuisinée que les pays neutres c’est terminé.
Les USA qui font la guerre au Moyen-Orient… Et un jour d’entendre par les américains que la plupart des problèmes politiques proviennent justement de la Suisse si hospitalière. Les immigrés, je leur apprends à voler sans l’avion je vous le promet. Salutations!
@ Xavier Recht
Je vous conseille la lecture de l’ouvrage de Jean-Jacques Langendorf, “La Suisse dans les tempêtes du XXème siècle”, cela vous sortira de votre culture zieglérienne, Ziegler, lorsqu’il narre l’Histoire de la Suisse, ressemble à s’y méprendre à un rat dans un central téléphone.
Au fait Monsieur Racht, vous nous parlez de “Mein Kampf” dont tout le monde aurait du connaître le contenu, que pensez-vous du coran que tout le monde peut lire et peut même savoir qu’il y a deux période dans cette “oeuvre” arabe? Et au vu vu de ce qui se passe dans le monde, n’y-a-t-il pas des similitudes avec “l’oeuvre” du petit adolph?
C’est assez facile huit décennies plus tard de critiquer ceux qui ont eu à faire face au nazisme et au bolchevisme et qui n’avaient pas beaucoup de marche de manoeuvre en ayant son *** bien calé sur son siège.
Et alors, so XXX’ what? On sait depuis ’33 pour les nationaux-socialistes, moi je veux bien, si vous le dite, mais vous oubliez un léger détail, c’est absolument idem pour les internationaux-socialistes (Staline, les purges, les goulags, les pogroms, tout ça…), hein, ou bien? Pourtant point de parti national-socialiste en Suisse en 2014, mais de parti socialiste, par contre, ça oui!
“Crimes nazis: la Suisse savait depuis 1942…” Ce n’est pas vrai. La Suisse devait savoir au moins depuis 1933. La preuve? Conférence Fasciste Internationale à Montreux en 1934. Convention de Montreux en 1936 et je ne parle pas du livre “Mein Kampf” dans lequel Adolf Hitler explique très clairement ses idées et intentions. Et encore: Vous avez vu la tête de M. Marcel Pilet-Golaz, conseiller fédéral de 1928 à 1944 et président de la Suisse en 1934 et en 1940? Le bouquet final: Les matières premières pour fabriquer les armes allemandes, c’est les belges ou les polonais qui les ont transités? Et la psychiatrie allemande, qui était pionnier en matière de psychiatrie dans les années 30? Eugen Bleuler, Emil Kreaplin, certains hôpitaux suisses réputés dans toute l’Europe. Et l’eugénisme en Europe? Les suisses pionniers encore. Il ne peut y avoir aucun doute à ce sujet. La Suisse savait depuis 1933.
La Suisse a accueilli plus de 30’000 réfugiés juifs sur son sol durant la Seconde Guerre mondiale, soit un nombre plus élevé que ce qu’a par exemple accepté les Etats-Unis ou encore la Grande-Bretagne… Pourquoi les médias suisses et les partis de gauche ne veulent pas mettre en avant cet état de fait? En agissant comme ils le font, ils pratiquent le mensonge par ommission – exactement comme l’a d’ailleurs fait le rapport Bergier – et manipulent ainsi la vérité à des fins idéologiques. Enfin, il faut rappeller aux personnes mal informées sur les questions géopolitiques et historiques qu’un pays qui est menacé dans sa survie a pour devoir principal d’assurer la défense de ses frontières et de protéger sa population. Dans une telle situation, n’en déplaise aux bien-pensants de tous bords, l’accueil de réfugiés sur son territoire ne constitue pas pour lui un impératif moral absolu…
Mon capitaine,
Que pensez-vous des déclarations du chef d’état-major suédois ?
http://www.lefigaro.fr/international/2013/01/15/01003-20130115ARTFIG00620-la-suede-se-decouvre-sans-defense.php
Extrait de l’article du Figaro : “Il a déclaré la semaine dernière dans un quotidien suédois qu’en cas «d’attaque limitée», la Suède «ne pourrait se défendre qu’une seule semaine» avant de tomber. Pire, il garantit qu’en cas d’attaque menée simultanément sur deux fronts, le pays ne pourrait résister. Pas même quelques jours.”
Le simple titre de cet article est tout à fait symptomatique de la pensée d’une certaine droite suisse, mais aussi européenne. Il faut jeter le rapport aux oubliettes. Le mot est bien choisi et il résume bien la pensée d’une partie de la population européenne face aux évènements de la seconde guerre mondiale. Pour rassurer Monsieur Rubin, notons que la gauche européenne et particulièrement ses membres soixante-huitards, aujourd’hui aux commandes gouvernementales ou méditiatiques de la plupart des pays européens, prônent aussi, en ce qui concerne les crimes stalinistes ou maoïstes, un aller simple pour les oubliettes afin de ne pas avoir à justifier leur aveuglement à cette époque.
Il n’est pas question ici de revenir sur les crimes et les horreurs du siècle dernier. ma réaction est directement liée aux titres de cet article qui me choque profondément.
On ne peut pas oublier, on ne doit pas oublier les errements des peuples durant cette époque terrible. On ne peut pas juger non plus sans avoir vécu de l’intérieur ces années là et il est facile de jeter l’opprobre sur le gouvernement suisse qui naviguait à vue, totalement entouré par des voisins alliés des Nazis. Mais il est de notre devoir de tirer les enseignements du comportement, positif ou négatif, des uns et des autres, durant ces évènements. Vouloir absolument magnifié le comportement helvète durant la seconde guerre mondiale et aussi imbécile que les attaques portées sans nuances contre les banques suisses, durant l’affaire des fonds en déshérences.
Alors critiqué objectivement ce rapport est dans l’ordre des choses, il est du rôle des historiens d’interroger l ‘histoire, de la mettre en perspective, mais prôner la mise à l’index dudit rapport indique clairement le parti pris idéologique de l’auteur de cet article et discrédite alors totalement sa démonstration, tant le manque d’objectivité est patent.
Je ne peux qu’abonder dans le sens des commentaires de Pierre Streit. J’y ajoute que si l’on a de la peine à expliquer les réactions négatives et les critiques qui fleurissent à l’égard de la Suisse et de son gouvernement durant les années 1939-45, c’est qu’on oublie de rappeler que les critiques d’aujourd’hui, comme celles de l’époque émanent quasi exclusivement des tenants d’une idéologie “de gauche”, aussi désespérément minoritaire aujourd’hui qu’à l’aube des années 40.