Jean-François Copé a connu un réel succès grâce à son petit pain au chocolat, arraché cruellement à un innocent bambin un jour de Ramadan par d'ignobles barbus. La Suisse est loin d'être en reste, pas pour son chocolat, certes non, mais pour son cannabis et ses petits dealers, en passe de devenir, eux aussi, un classique helvétique.

Le nord de la région des Trois-lacs se profile chaque jour un peu plus comme la périphérie montante d'un islamisme croissant, assez éloigné du modèle souriant et pacifié qui traverse par instant les écrans d'information romands. Après la mosquée Errahmen de Bienne, dans le sillage du si sympathique Nicolas Abdullah Blancho, qui envoie des collégiens faire la guerre en Somalie au nom d'Allah, c'est au tour de la Chaux-de-fond de faire étalages de ces éloquents exemples de réussite et d'intégration.

Un « groupuscule de jeunes délinquants originaires de Tchétchénie, d'Afghanistan et d'ex-Yougoslavie » ont mis la ville en coupe réglée pour se tailler la part du lion sur le marché local de la drogue. L'autochtone n'étant plus en situation, ni en droit, de se défendre, on ne doute pas que l'entreprise fut des plus aisées.

Faibles

La dépêche fait état de jeunes gens « souvent assez faibles d'esprit », des consommateurs sans doute, contraints de se convertir à l'islam en signe d'allégeance à leurs meneurs. « Afin de s'affirmer et d'effrayer ses victimes, ce petit groupe de jeunes délinquants a étalé un radicalisme religieux d'obédience musulmane. Plusieurs jeunes des Montagnes neuchâteloises se sont convertis à l'islam par soumission souvent aveugle », a expliqué le ministère public neuchâtelois. Ceux qui résistaient étaient traînés dans des caves, cagoulés, pour être battus. Religion de paix et d'amour, puisqu'on se tue à vous le dire...

Avant que le couperet implacable des jours-amendes avec sursis ne vienne s'abattre sur cette organisation criminelle, sans doute convient-il de s'interroger sur l'éventualité que les occurrences pléthoriques de faits criminels et de violences relatifs à la pratique d'un islam revendiqué puissent avoir un quelconque rapport avec la doctrine même de l'islam.
Où sont-elles donc ces criminalités chrétiennes, bouddhistes ou shinto ? Où sont-ils tous ces commandos de curés en djellabas sombres et de bonnes soeurs voilées, faisant trembler le bourgeois dans les chaumières et jouant du chapelet comme d'une chaîne de vélo, beuglant des « Jésus est grand » tout en brandissant leurs hallebardes pontificales vers le ciel ?

Il est de bon ton de feindre de ne pas trouver des musulmans modérés, alors qu'il y en a toujours un ou deux qui se cachent de leurs coreligionnaires sur des plateaux de télévision; mais il faut poser la question autrement: où sont donc les extrémistes des autres religions ? Où sont les bonzes forcenés faisant le détail, sur des chaînes de TV tibétaines, des différentes espèces de triques à administrer aux épouses revêches ou de la palette des réjouissances castigatoires qui attendent, dans ce monde comme dans l'autre, celui qui, de mauvaise foi, n'a pas voulu comprendre?

L'on raillait, en 2004 déjà, Dominique de Villepin, alors ministre de l'Intérieur, quand il assurait que « derrière chaque joint, il y a un réseau terroriste ». Derrière chaque joint, il y a avant tout un abruti au cerveau ramolli qui finira par rendre la plus totale soumission à celui de ses revendeurs qui saura se montrer le plus violent. Revendeur derrière lequel se trouvera toujours l'un de nos bons magistrats locaux pour entériner publiquement l'incapacité de notre système à se défendre(1), et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'ils comprennent eux-mêmes tout l'avantage qu'ils ont à se montrer plus forts, plus durs et plus méchants.

Et vous, pour quand avez-vous prévu de vous soumettre ?

(1) « La Suisse n'est pas armée pour faire face au crime organisé », nous apprend le procureur général suppléant de la Confédération ici.