Si nous lisons et regardons bien les journaux et les médias français, les socialistes au pouvoir  semblent passer beaucoup de temps à s’occuper de problèmes qui ne font pas partie des préoccupations quotidiennes les plus immédiates de la population.

Tente-t-on de faire diversion en traitant de sujets comme le « mariages pour tous », l’adoption par les couples d’homosexuels,  etc.

Il y a aussi cette très vaste collection de ministres, d’adjoints, etc., plus d’un millier d’agences, d’associations de toutes sortes qui vivent aux frais de l’Etat, donc du citoyen.

Comment se choisissent les «élus»?

En fait comment se choisit un ministre? Dans la veine de la bien-pensance ambiante, il faut bien sûr avoir avec soi quelques personnes des nouvelles communautés immigrées. Jusque-là pas de problème, c’est un « bon choix »; ça fait référence et promet la bonne marche de l’ascenseur social, même si ce n’est que sur la base de l’une ou l’autre exception. C’est le symbole qui compte, cela d’autant plus que les médias s’enivrent au spectaculaire. Autant choisir une femme avec un joli minois, qui « passe  bien à la TV ». Ce sera une « avancée » de plus.

Pourquoi en fait une avancée est-elle toujours positive? Bon pour l’image des socialistes? Toujours à l’avant-garde? Mais auprès de quel public ?

Un exemple: la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem. Elle a d’abord souhaité abolir la prostitution. Rien que cela! Elle doit croire au  miracle puisque personne, nulle part, n’y est parvenu, depuis la nuit des temps. Elle va nous montrer comment on fait;  puisqu’elle l’a décidé, la réalité suivra. Il semble toutefois que cela traîne un peu… et c’est peu dire. Pas grave, l’avenir radieux promis arrivera, puisque le nouveau socialisme en a décidé ainsi.

Autre propositions d’une urgence absolue : signaler dans les manuels scolaires  les orientations  sexuelles  des personnages historiques. Capital, sans cela les enfants ne  comprendront rien à l’histoire.

Ah les « avancées »!

Autre « avancée » révolutionnaire, toujours à-venir : la politique du gouvernement est à communiquer aux citoyens, à parts égales, par des hétéros et des homos. Le progrès sera majeur, et toujours aussi déterminant pour les français dans la difficulté. Ressentiront-ils moins fortement cette dernière?

Après tout, est-on sûr que même les homosexuels en demandent autant? Peu importe, puisque l’idéologie socialiste « modernisée » veut cette avancée historique. Ah ces réacs qui ne comprennent rien à la nouvelle société des avancées!

Les avancées? C’est la nouvelle marotte, la magie, au service d’un néo- socialisme en route vers un néo-avenir néo- radieux. On n’en sort pas : en socialie, l’idéologie est toujours plus forte que la réalité. Le lyssenkisme a dû passer par là, peu importe que la greffe n’ait pas pris. Le socialisme des avancées réussira à faire ce que personne n’a encore fait.

Et si, au final, on aboutissait à des effets boomerang, des effets brutaux et dévastateurs, très concrets et tangibles, cette fois. Et les dégâts se payeront. Ce pourrait alors être le tour des idéologies des brutaux retours en arrière, les avancées étant apparues en tant que mirages.

 Leçon: ne pas oublier que les promesses électorales sont sans garantie, sans possibilité de retourner au magasin pour exiger réparation.

Une fois le vainqueur des promesses illusoires sorti des urnes, il n’y a plus moyen de le contrôler. Se met alors en marche ce curieux phénomène qui consiste à se défausser, et à exiger de « laisser du temps au temps ». Belle formule! attrape-nigauds ou nouvelle magie?

Oublie-t-on parfois que dans un vote se joue le tout pour le tout, une fois pour toutes, pour 4 ou 5 ans?

Espérons que ceux qui n’ont pas encore eu la chance de goûter à ce nouveau socialisme des avancées y réfléchissent à deux fois avant d’accepter de croire en sa magie, de croire à sa capacité de réussir, pour la première  fois dans l’histoire, à avoir enfin raison de la réalité et des faits même les plus têtus.

Laissons les docteurs Folamour de ce laboratoire des « avancées » à leurs expérimentations et profitons de cette piqûre de rappel pour en tirer la leçon qui s’impose, à savoir éviter sa contagion.

Mais on peut continuer à regarder la TV, en sachant que ce n’est que de la TV et qu’à la TV l’image est toujours belle. A ne pas confondre avec la réalité, malgré la magie de l’image, authentique cette fois.