Libre circulation des criminels étrangers?

Uli Windisch
Rédacteur en chef
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Il n’est pas non plus très indiqué de dire simplement comme le fait Amnesty International: qu’aucune des variantes envisagées par le CF ne donne une chance aux criminels…

Un an et demi après un grand OUI à l’initiative de l’UDC pour l’expulsions des criminels étrangers, le Conseil fédéral n’a toujours pas mis en œuvre l’initiative dite des « moutons noirs » et l’UDC travaille, par conséquent, à une nouvelle  initiative visant  à obliger le CF à appliquer sa première initiative. Le CF hésite entre plusieurs variantes et l’UDC  pense que le CF et les autorités veulent « adoucir » les expulsions; bref, que l'on ne veut  pas être aussi inconditionnel  et automatique  que le voudrait l’UDC.  Cela impliquerait nous dit-on du côté des autorités des difficultés de faire coïncider le texte voté par le peuple avec le respect de la Constitution et …du droit international! En plus il y aurait encore contradiction avec l’accord sur la libre circulation des personnes signé avec l’UE. Ce problème de l’incompatibilité se pose en effet de plus en plus souvent; c’est aussi le cas avec les accords de Schengen .Certains pays ou gouvernements ont cependant passé outre ou menacé de le faire, la situation en matière de criminalité, par exemple, devant intenable. Ces empêchements d'agir selon les nécessités de chaque pays et imposés de « l’extérieur » révulsent de plus en plus les populations touchées et créent de graves tensions.

Le supranational doit-il écraser le national?

Ne faut-il alors pas revoir certaines règles définies de manière trop unilatérale et générale au niveau européen, puisqu'elles engendrent des problèmes plutôt que de les résoudre. Ces effets pervers sont dus au fait qu’il n’est jamais possible d’envisager a priori toutes les situations concrètes et parfois graves que peuvent engendrer de telles règlementations, cela à côté des problèmes qu’elles permettent aussi de régler, bien sûr. Il est urgent de parler dans ce sens aux populations concernées, au risque de créer une image de plus en plus négative de ces institutions supranationales. N’est-ce pas le propre des règles générales, trop générales, de devoir s’adapter à des situations qui n’étaient pas prévisibles. Le but ultime n’est-il pas de régler les problèmes plutôt que de les aggraver!

Les droits: pour les criminels; et les victimes?

Il n’est pas non plus très indiqué de dire comme le fait Amnesty International qu’aucune des variantes envisagées par le CF ne donne une chance aux criminels, «aux personnes qui se sont ressaisies et qui vont détruire des familles entières ». Ici  aussi, une grande partie de la population (et de l’électorat!)  se dit, comme on l’entend souvent, qu'on « on défend davantage les criminels que les victimes ». Effet pervers garanti et avec quel résultat: le gonflement des mouvements « populistes », que l’on se glorifiera ensuite de combattre. A quand un changement de discours, une  volonté déterminée d’agir, une meilleure prise en compte  des réalités nouvelles et une adaptation de la législation internationales à ces dernières. Personne ne croit que nous devons nous plier inconditionnellement devant les nouveaux... baillis étrangers.Rester insensible à un profond et justifié ressenti populaire est impardonnable.

Un climat malsain, aux effets destructeurs peut et doit être changé.C’est ce que les populations de nombreux pays aimeraient aussi.Chiche ?

6 commentaires

  1. Posté par Olivier Pitteloud le

    “Curieusement, a peine votée, la loi sur les résidences secondaires doit immédiatement entrer en vigueur” hé oui ! C’est magique hein ? 2 ans pour appliquer une initiative qui ne plait pas à la gauche et 2 mois pour une qu’il lui plait ….. rappelez moi qui dirige ce pays déjà ?

  2. Posté par conrad hausmann le

    Amnesty,Green peace, le WWF etc. ce sont bien des ogn, mais PAS des organisations démocratiques.Ces ogn fonctionnent comme des églises,c’est à dire qu ‘elles ne connaissent que la hérarchie des dominances! Elles ne sont jamais démocratiques.

  3. Posté par Livia Varju le

    Amnesty était dans le passe une organisation hautement respectee pour son travail defendant les droits humains de gens innocents. Maintenant ils defendent les criminels. En plus, recemment ils ont critique la Suisse pour discrimination contre les musulmans bien que ce pays fait tout pour les accueillir en nombres grandissants, en plus le fait qu’ils commettent la majorite de crimes. C’est decide : Je vais changer mon Testament qui donnait a l’Amnesty la plus grande partie de ma fortune.
    Il est scandaleux que le peuple a vote il y a un an et demi pour le renvoi des criminels etrangers, et le Conseil federal est en train de changer le texte qui va en plus prendre encore un an et demi. D’ailleurs, ils disent qu’il n’y aura pas de renvois s’il constituent une atteinte aux droits des criminels ! Les criminels ne meritent pas de droits humaines ! Je vois déjà que la gauche va toujours trouver de raisons pour ne pas les renvoyer. La democratie suisse est en danger a cause des criminels etrangers et la gauche. Il est incomprehensible et aberrant que la gauche defend les criminels qui detruisent notre vie. On vit dans la peur, il y a toujours davantage de gens souffrant d’agrophobie et de depression, on ne peut plus sortir dans les rues et surtout pas dans nos beaux parcs sans craindre d’etre aggresses, on n’ose plus sortir le soir pour jouir de la riche vie culturelle de Geneve. Une situation desesperante.
    On aurait pense qu’apres la terrible agression en mars de la dame de 79 ans qui etait battue, torturee, volee et puis ligotee et jetee dans la baignoire, les choses allaient changer. Mais la gauche ne se soucie pas des victimes et defendent les criminels et on se demande, pourquoi? La securite des suisses et des residents legales sont quand’meme plus importants qui ceux des gens qui nous pourrissent la vie. Les droits humaines ont été completement detournes.
    Oui, les lois et regles ainsi que les traites internationales doivent etre regulierement amendes en fonction de la situation actuelle et c’est urgent de le faire toute de suite.
    Entretemps, je pense il faut declarer un Etat d’Urgence a Geneve pour pouvoir prendre de mesures drastiques contre l’insecurite sans devoir considerer Berne et Bruxelles.
    Il y a beaucoup de gens qui veulent quitter Geneve, mais ce n’est pas facile quand on a passe des decennies ici et on a de liens professionelles ou affectifs.
    Livia Varju
    PS. Je ne vois pas le lien entre les commentaires de M. Cramer et le sujet de l’article sur lequel nous sommes censes de commenter.

  4. Un projet ne laisse pas d’inquiéter les citoyens et donc les contribuables genevois,projet qui montre bien à quel point le contribuable est préssuré chez nous au contraire de ce que Bruxelles s’imagine. J’en veux pour preuves l’excellent article parut en 2011 dans le Temps sous la plume de Monsieur C.Charmillot,expert fiscal ,concernant l’initiative sur un impôt sur les successions et les donations.Cette initiative a été lancée en août 2011 pour introduire au niveau fédéral un impôt sur les successions dépassant deux millions de francs.Cette initiative qui sent le socialisme à plein nez est à mon avis anti-suisse,car voulant introduire au niveau fédéral une question qui relève de la fiscalité strictement cantonale.En effet depuis quand les cantons ont ils abandonné à la Confédération le droit de prélever des impôts successoraux ou sur les donations?Faut il voir là une nouvelle attaque fédérale à l’endroit des pouvoirs cantonaux tels que prévus lors de l’élaboration des relations entre cantons(entités politiquement existantes)et l’état central représenté par la Confédération.Les questions traitant des ressources de chaque entité avaient été d’ailleurs définies avec précision et ont été violées à plusieurs reprises par Berne(voir l’impôt de la Défense Nationale,qui devait être de nature passagère et qui comme impôt directe n’appartenait pas au domaine réservé à la Confédération). Si nos conceptions fiscales entre état central et les états le constituant font actuellement l’objet des débats occupant Bruxelles et ses soi-disant “experts” et nos autorités, il n’en reste pas moins que nos autorités cantonales doivent pouvoir disposer de leurs propres ressources financières… J.A.Cramer

  5. Posté par Antonio Giovanni le

    “…donner une chance aux criminels…” ? Quel nouveau droit de l’homme, naturel ou divin a donc inventé Amnesty qui obligerait de donner aux criminels confirmés plus de “chance” qu’aux victimes recensées ? Amnesty donne dans la charité de bazar en inventant de nouvelles formules pseudo-juridiques pour continuer à se voir exister et en percevoir pleinement le financements; l’idée initiale de cette association fut généreuse sans doute; mais elle n’a ni les compétences, ni les responsabilités d’un gouvernement; sa place auto-attribuée “au-dessus de la mêlée” ne lui donne aucun brevet de juge universel; ses critiques ont des limites claires et souvent purement idéologiques, ce qui la rend suspecte bien souvent de partialité; sa position sur les criminels dont il s’agit, aucunement protégés par Schengen, n’est qu’une interprétation dévoyée des textes et de la notion d’asile, en plus d’une limitation du droit de l’Etat concerné; les criminels, étrangers le plus souvent, font des incursions ciblées en Suisse pour repartir, toutes affaires faites, avec leur butin; ils ne sont pas protégés par Schengen; et c’est là qu’Amnesty au grand coeur prend le relais dans une interprétation abusive autant qu’infondée. Or, qui a de toute éternité patenté cette association pour s’immiscer dans la politique fédérales des étrangers ? En se réservant la critique tous azimuts, mais en s’exonérant des responsabilités, posture désinvolte et veule, elle ôte toute pertinence à ses remarques; Amnesty se retrouve ainsi victime d’auto-entretien dans sa fiction de juge supranational et absolu; et là, on flotte, évidemment, entre délire et hallucination.

  6. Posté par Omirou le

    Curieusement, a peine votée, la loi sur les résidences secondaires doit immédiatement entrer en vigueur

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