«Les nouvelles technologies contribuent au bien-être suisse»

Olivier Grivat
Olivier Grivat
Journaliste indépendant, auteur d'ouvrages liés à l'histoire de la Suisse
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Il y a 30 ans naissait une start-up vaudoise qui allait connaître une renommée mondiale. Créateur de la souris d’ordinateur, Logitech emploie près de 9000 personnes dans le monde. Son président-fondateur Daniel Borel évoque les débuts de l’entreprise fondée en 1981.

Le hasard a fait que vous avez créé Logitech à Apples, un village vaudois dont le nom ressemble à une lettre près au géant de l’informatique Apple…

C’était effectivement une vieille ferme avec son écurie, ses chevaux et du foin pour les nourrir. Nous avions commencé dans l’arrière cour en  octobre 1981, il y a donc juste 30 ans. Le hasard a fait que nous sommes nés en même temps que le PC, l’ordinateur personnel, à Apples, au-dessus de Morges, le village de ma femme et mon beau-père Jean-Pierre Mazzone, entrepreneur et ancien syndic du village. Ce qui est amusant, c’est que ma mère a longtemps cru que j’étais le fondateur d’Apple Computer ! Or, c’est précisément avec eux que nous avons signé le premier contrat de fabrication en 1987. Par la suite, Logitech a loué les bâtiments aux alentours, sur l’arrière de la ferme où mon beau-père avait construit des bureaux. L’entreprise a grandi là jusqu’à ce que la société atteigne 50 personnes, avant de déménager à Romanel-sur-Morges, puis à l’EPFL où notre centre de recherche et développement est basé désormais.

Vous avez bénéficié d’un soutien familial. Est-ce important pour une start-up ?

En 1981, avec mon associé Pierluigi Zappacosta rencontré lors de mes études à l’EPFL nous étions deux ingénieurs en micro-informatique qui avions développé un produit avancé de traitement de texte. Par chance, nous avions décroché un très gros contrat avec la société japonaise Ricoh qui voulait se lancer dans le traitement de texte graphique. Comme anciens étudiants de l’Université Stanford, au cœur de la Silicon Valley, à Palo Alto (Californie), nous savions que le produit était encore très artisanal, mais aussi très recherché par de grands de l’informatique. Nous nous sommes alors souvenus de notre professeur Jean-Daniel Nicoud qui avait conçu à l’EPFL la toute première souris. Par hasard, l’un de mes professeurs de Stanford m’avait parlé de l’intérêt de Hewlett Packard (HP) pour ce type de produit. Nous les avons contactés. Ils ont trouvé la technologie bonne. Il fallait juste opérer quelques modifications, mais HP voulait que nous la fabriquions sur place en Californie. L’aventure a commencé.

Aviez-vous imaginé que votre entreprise allait connaître une croissance pareille ?

Non, nous n’avions pas de business-plan bien fini. Nous étions deux jeunes parachutés dans la Silicon Valley au bon moment, celle où une toute nouvelle technologie allait révolutionner le monde. Tout ce que nous voulions faire, c’était de participer à cette évolution – ou à cette révolution – avec nos connaissances. Mais dans cette Silicon-Valley, tout le monde voulait créer sa société. Heureusement pour nous, le monde américain est très ouvert et fait confiance aux petits. En Suisse, notre minuscule entreprise n’aurait jamais pu servir une grande société comme HP. Cela nous a permis de jouer dans la cour des grands avec des ingénieurs brillants et de croître dans cette aventure. Mais au tout début, notre premier objectif était seulement d’exister et nourrir nos familles.

De quelle aide financière avez-vous bénéficié au départ ?

Très peu, car le contrat Ricoh s’est étendu de 1981 à 1986 et portait sur plusieurs millions de francs, ce qui nous a permis de financer les salaires de 25 ingénieurs. En revanche, quand nous avons commencé la production en 1984, il a fallu de l’argent frais. Nous avons opéré deux levées de fonds de 600'000 francs auprès d’amis et de parents.

Vous n’avez pas dû solliciter les banques?

Nous avons contracté un seul emprunt auprès de la BVCred, aujourd’hui disparue. L’un de ses directeurs avait vu nos modestes locaux à l’arrière de la grange et nous avait fait confiance en nous accordant une ligne de crédit d’un millions, alors que notre capital-action était au seuil minimal de 50'000 francs.

Un des facteurs qui fait qu’une start-up disparaisse, c’est qu’elle n’a pas une vision claire de sa stratégie. La sanction est immédiate.

Pour nous, la situation était assez atypique. Nous avions juste une passion folle pour la technologie et ce monde de l’informatique en plein essor.

Vous étiez davantage des ingénieurs que des financiers…

Nous étions vraiment une société de produits, tout comme aujourd’hui où nous produisons le premier clavier solaire, le plus fin jamais vu fabriqué. Il a été conçu par un ingénieur décédé il y a un an et demi, le même qui a créé la première souris pour Logitech. Quand on me demande : qu’est-ce que le succès pour Logitech ? J’ai envie de répondre : survivre encore dix ans ! C’est un monde tellement brutal et concurrentiel. Imaginez qu’il y a juste un an, on ne connaissait pas l’iPad. En 2005, Facebook n’existait. Ce désir d’exister, c’est ce qui fait la richesse de la Silicone Valley. Douze ans en arrière, qui aurait imaginé qu’un Microsoft soit dans une position de faiblesse ? Qui aurait imaginé qu’Apple aurait la plus grande capitalisation boursière du monde ? Aujourd’hui,  le iPhone et Apple possèdent le plus gros revenu dans le monde des téléphones portables. C’est un monde d’un dynamisme énorme. Mais pour survivre, il faut savoir s’adapter.

Toute la difficulté est de s’adapter, mais pas à n’importe quel prix…

J’ai créé pas mal de sociétés en Suisse : le problème est que les gens ont souvent un esprit assez rigides et sont très provinciaux, à la fois sur le plan géographique et sur le plan du partenariat. Ces gens que j’ai aidés ne sont jamais venus me demander conseil et restent minuscules avec leur société de 5 à 6 personnes dans laquelle ils ne souhaitent pas grandir davantage. Ils ne sont pas allés conquérir le monde. Si nous n’étions pas allés aux Etats-Unis, Logitech n’aurait jamais existé. Etant petits, nous avions besoin du monde entier pour survivre : la Suisse pour la finance et l’ingénierie, l’Amérique pour le marché et cinq ans plus tard, dès 1986, l’Asie a été notre centre d’opération. Il a fallu jongler avec les meilleures ressources dans toutes les parties du monde, notamment par rapport aux Japonais qui auraient pu nous balayer. Mais sortir de Suisse n’était pas évident : toute ma famille était ici, ma femme possédait son cabinet de vétérinaire à Morges. J’ai passé des années loin de mes proches et ce n’était pas évident pour la vie de couple et nos enfants.

Vous vous êtes battus aux Etats-Uns, un marché extrêmement brutal…

Il n’y a pas de pitié. Ils agissent parfois comme des cow-boys : l’industriel vaudois Georges Rochat qui avait créé Valtronic à la Vallée de Joux a payé le prix fort, quand il a voulu monter une usine aux Etats-Unis en délégant ses compétences à des Américains. Cela l’a mené à la faillite. L’avantage de l’Amérique, c’est que même si vous faites faillite, personne ne vous en veut. En Suisse, vous en portez les stigmates jusqu’à la fin de vos jours. Même si les mentalités changent un peu.

Avez-vous eu parfois peur de faire faillite ?

1984-86 ont été les années les plus dures pour Logitech. Avec d’importants coûts de production, nous avions même de la peine à verser les salaires. La même chose en 1992-94 : Logitech produisait des millions de souris avec une usine en Irlande de 200 personnes travaillant notamment pour Apple Computer, IBM et Compac, 400 personnes dans la Silicon Valley ainsi que près de mille personnes à Taïwan. En quelques mois à peine, le marché s’est transformé : tous les PC sortis d’usine étaient déjà équipés d’une souris. La bonne nouvelle était que le nombre de souris à produire était multiplié par dix, mais la mauvaise nouvelle était que les prix étaient divisés par deux ! Ce fut une crise violente et profonde. Nous avons dû fermer l’Irlande, fermer l’Amérique, abaisser le personnel de mille à 500 personnes à Taïwan et s’installer en Chine avant tout le monde, d’abord à Shanghai puis à Suzhou, la « Venise de la Chine ». On nous prédisait la faillite. Je n’ai pas eu peur, mais ce qui nous a sauvés, c’est l’engouement du travail, la passion du métier, le fait d’avoir autour de soi des gens prêts à servir des clients à travers le monde entier.

Pourquoi avoir déménagé aujourd’hui votre centre de développement à l’EPFL?

C’est le retour aux sources comme ancien de l’EPFL. Pour moi l’éducation et la formation, c’est ce que vous pouvez donner de mieux à vos enfants. L’argent, ça ne sert à rien. Quand Patrick Aebischer est venu à la tête de l’EPFL, j’ai eu peur. Avec son adjoint Stefan Catsicas, cela faisait deux médecins à la tête de l’école. Tous les professeurs se sont révoltés. En même temps qu’André Kudelski et d’autres, nous avions même écrit notre inquiétude au Conseil fédéral. A la tête de Logitech, j’avais déjà de la peine à trouver de bons ingénieurs. Nous avons alors rencontré le président Aebischer qui a su nous communiquer une vision d’un nouveau campus que j’ai trouvée fantastique. J’ai été le premier à le soutenir en signant un chèque pour le Quartier de l’Innovation, raison pour laquelle nous avons aujourd’hui le plus beau bâtiment et la plus belle vue !  Comme dans la Silicon Valley, il est important d’être proche des ingénieurs et des universités.

Et par rapport à l’orientation actuelle de l’EPFL ?

Le côté international et la qualité de l’environnement sont uniques à Dorigny. Quand le secrétaire d’Etat Charles Kleiber se lamentait de voir les Suisses partir aux USA, Patrick Aebischer a bien vu où commençait à tourner le vent après le 11 septembre. Il a réussi à ramener tous ces Européens qui avaient travaillé à Stanford, au MIT ou à Harvard. Il a réussi aussi à drainer des professeurs de qualité que l’on n’aurait jamais eus à l’EPFL avant ces tristes événements. Aux USA, vous avez très peu d’interactions interdisciplinaires. L’EPFL offre une plateforme unique de laboratoires pointus, mais dont la proximité permet de développer des technologies à l’intersection de technologies fondamentales. Les Américains n’auraient jamais fabriqué une souris, elle contient à la fois des parties mécaniques, des microprocesseurs, du logiciel et des matériaux.

Peut-on imaginer une Silicone Valley au bord du Léman? Que nous manque-t-il ?

J’en rêve, mais s’il est une chose qui n’est pas dans l’ADN suisse, c’est bien la rapidité. L’informatique est un métier brutal et extrêmement rapide. Avec la souris, Logitech a pris la composante la plus lente, car elle interagit avec l’être humain. Les sciences de la vie sont des domaines où la dynamique est plus lente, plus interdisciplinaire et colle mieux à cette région. Mais il faudrait changer la mentalité de la population : amener davantage d’étrangers fait naître des résistances. Aux USA, on aurait déjà élargi l’autoroute, créé des sorties pour éviter les bouchons. On aurait peut-être démarré une campagne de formation de la population. On a été lents et frileux. J’espère que les mouvements qui s’opposent au développement local vont être minorisées. Les nouvelles technologies contribuent au bien-être dont la Suisse a besoin pour maintenir sa qualité de vie.

Faudrait-il former plus d’étudiants ?

La force de la Suisse a quand même toujours consisté dans la qualité de l’apprentissage, une qualité qu’on a peut-être de moins en moins aujourd’hui. Mais la Suisse a autant besoin de doctorants que d’apprentis. Tout le monde peut avoir une meilleure qualité de vie, si l’on peut développer un environnement économique dans des domaines à valeur ajoutée comme le high-tech ou les nouvelles technologies. Construire à l’EPFL cet arc lémanique est un rêve. J’ai vécu dans la Silicon Valley, où existe une qualité de vie qui n’existe pas ailleurs aux USA. Pour moi, il y a la Silicon Valley (40% de sa population vient d’un autre coin du monde) et il y a l’Amérique. Ce sont deux univers différents. Autant je m’identifie avec l’un, autant je ne m’identifie pas avec l’autre. On y invente le futur et c’est ce qu’il faut essayer de partager avec l’ensemble de la population. C’est le meilleur moyen d’éviter une société à deux vitesses, avec des riches d’un côté et des pauvres de l’autre. Je suis prêt à me battre pour cela. Je n’y vois que du positif, même si dans l’immédiat il y a des perdants. Machiavel le disait : le changement ne se fait jamais, car il y a ceux qui savent ce qu’ils vont perdre, alors que les autres qui pourraient gagner davantage ne savent pas ce qu’ils pourraient gagner.

Pour vos enfants, une réussite telle que la vôtre serait-elle possible ?

Mais bien sûr ! Regardez Google parti de rien. L’un de mes deux fils, Vincent, qui a vécu à Londres comme son frère aîné et sa sœur, a passé cinq ans chez Dolby Digital à San Francisco, avant de revenir en Suisse. Il est ingénieur électronicien, a obtenu un MBA à l’IMD, puis a passé un an et demi chez Nestlé, avant de retrouver les racines du high-tech. Aujourd’hui, il a rejoint une petite société à Lausanne dans laquelle j’ai investi, dans l’éducation. J’ai voulu élargir la plate-forme, mais seulement si ses fondateurs allaient aux Etats-Unis. Finalement c’est mon fils qui part outre-Atlantique pour assurer le déploiement de cette plate-forme internet. A 31 ans, il prend ses bagages avec sa petite famille. La plus grande richesse que mes enfants ont reçue, c’est d’avoir vécu dans tous les coins du monde : ils n’ont pas peur de bouger.

Vous le voyez un jour à la tête de Logitech ?

Cela n’a jamais été le but. S’il s’avérait que c’est la meilleure personne pour le poste, pourquoi pas ? Nous n’avons pas de plan précis. A chacun sa vie et son bonheur. A ses enfants, on ne peut que transmettre une formation et des valeurs. Le vrai bonheur vient de ce que l’on obtient par soi-même. Ma fille qui a dix ans de moins que son frère aîné, a décidé de faire ses études à Stanford. Elle y a obtenu un bachelor en biologie humaine et elle est train de créer sa propre start-up à 23 ans. Pour les jeunes, le monde est ouvert, mais le succès n’est jamais acquis d’avance. Il faut se battre tous les jours. Je regrette de ne pas avoir vingt ans aujourd’hui, il y aurait tellement de choses à faire.

Vous jonglez entre Londres, Los Angeles, Verbier, la Chine… Où sont vos racines ?

J’ai la chance d’avoir une femme qui est très rapide dans tout ce qu’elle entreprend. La chose merveilleuse est que je peux aller demain à San Francisco où j’ai une petite maison toujours prête, comme à Londres où nous vivons. De par le business créé il y a 30 ans, ma famille a très vite oublié la notion de déplacement. Si je vais en avion à San Francisco, je vais là-bas chez moi. Vous vous habituez à travailler dans l’avion comme dans un bureau. Dix heures de vol, ce n’est rien. Il suffit de dormir. Il y a des gens qui empruntent tous les jours le train, ils se sont habitués à y prendre leur café, à préparer leurs e-mails. Certes avec les USA ou la Chine, la distance est plus grande et il faut compter avec le jet-lag, mais je ne m’y sens pas déraciné. Il y a cependant un endroit au monde où pour moi c’est le paradis sur terre : c’est mon cabanon de Cudrefin au bord du lac de Neuchâtel où j’ai grandi. C’est sans doute l’objet le plus modeste que j’aie jamais possédé, mais c’est la chose la plus merveilleuse du monde. Ce sont des roseaux, des oiseaux, des couleurs. Ce sont mes racines.

L'interview intégrale a paru dans la revue ZOOM

3 commentaires

  1. Posté par Roger H.Uldry le

    Plus de PC portables. Allonger de 2-3 cm le I-phone. La wifi dans tous les immeubles. La clé de la voiture fait office de mémoire. Un écran discret et tactile dans chaque pièce. Toute l’informatique personnelle facilement transportable………Annoncez votre futur!
    Avec nos vœux de succès.

  2. Posté par Marc Daniel Monney le

    Voila un bon article positif, qui fait vraiment plaisir à lire. Tout le monde connait la réalité du marché. Bien sûr que la réalité est toujours difficile, mais ce qui fait plaisir c’est de voir des gens qui se battent pour leurs idées et qui osent sortir des sentiers battus et surtout qui prennent le risque d’être critiqués!
    Bravo M. Borel! Plein succès à Logitech!

  3. Posté par Steevy von Appfel le

    L’Amérique, l’Amérique, l’Amérique! Propos de mondialiste apatride dont la seule vraie motivation est le fric. Logitech va mal, c’est un follower dont les périphériques dépendent du design des autres. Un design bien pourri, sans cohérence aucune entre les produits. De grosses erreurs stratégiques (on parle de 100 millions de pertes avec Google TV), des softs pourris qui font planter votre machine. On ne parlera pas des actions en chute libre et du marasme régnant dans la tête de leurs employés. Steve Job et Apple, l’éternel complexe de notre ami. Apple, l’éternel source d’inspiration de Logitech, ces derniers n’appliquant aucune des recettes de la firme à la pomme! Commencez par virer tout le team design, payez-vous un art director et bridez le département marketing en interdisant à ces derniers d’ouvrir la bouche sur les produits. Et innovez: ce ne sont pas quelques cellules solaires sur un clavier qui feront de Logitech un leader d’opinion. Le clavier et la souris sont bientôt morts.Tiens, un clavier tactile, supprimant multitudes de problèmes mécaniques, plus de miettes entre les touches, piloté par un si bon logiciel qu’on n’y pense même pas, facile à nettoyer, dans un design épuré…
    Épuré, hein, en payant une star du design et pas une bande de loosers en Irlande. C’est gratuit. Profitez.

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