Une nouvelle publiée le 14 juin en Turquie fait jour. La CIA aurait embauché 6’000 soldats de fortune pour ses opérations en Syrie.
Le vice-président du Parti travailliste turc Bülent Esinoglu a révélé, sur le site Ulusal Kanal, que la CIA a recruté un contingent de 6'000 mercenaires arabes, égyptiens, afghans et turcs, pour mener des opérations terroristes en Syrie.
Esinoglu a fait part de son émotion et assuré que le peuple turc s’oppose à la présence de ses concitoyens dans les régions syriennes en crise, qui plus est pour tuer des personnes innocentes pour de l'argent, a-t-il ajouté.
Le travailliste dénonce la société de sécurité privée Academi, autrefois Blackwater, régulièrement employée par le gouvernement des Etats-Unis lors du conflit en Irak.
« La guerre, déclarée par la Turquie contre la Syrie, est dirigée par Washington et Tel-Aviv, qui ont transformé pratiquement l’armée turque en une armée de mercenaires qui lutte pour l’argent, tout comme "Blackwater" » a-t-il déclaré selon algerienetwork.
Implication de la CIA
La nouvelle, impossible à vérifier, aurait été confirmée par un journaliste égyptien, Mohamed Hassanein Heikal, selon un site d'information iranien, voyant dans la capture de ressortissants de tous pays et la saisie d'armes européennes et israéliennes la confirmation attendue de l'hypothèse en question.
Hypothèse reprise par la chaîne de télévision russe RT, favorable au gouvernement syrien. Selon RT, l'implication de Blackwater et SCG International Risk serait confirmée par les derniers documents publiés par Wikileaks, précisant en outre que leurs employés seraient passés directement d'Irak en Syrie.
Wikileaks
Wikileaks a en effet publié la correspondance de James F. Smith, actuel directeur de SGC et ancien directeur de Blackwater, dévoilant divers liens avec la CIA ainsi que l'envoi, par le gouvernement des Etats-Unis, de vétérans de son armée aux côtés des rebelles lybiens et syriens.
Un autre e-mail fait état de personnes accompagnant la députée Sue Myrick, censées prendre contact avec l'opposition syrienne en Turquie, mais dont la « vraie mission » était de s'enquérir de la façon « d'aider à un changement de régime ».
Général turc
Les inquiétudes de Bülent Esinoglu se vérifient, la dépêche vient de tomber, les autorités syriennes prétendent avoir capturé un général turc à la tête des rebelles d'Alep. Reste à savoir sur quel mandat.
La visite, hier, de quatre navires de guerre chinois en Turquie semble prendre tout son sens à l'énoncé de cette nouvelle.
Et vous, qu'en pensez vous ?