Politique : Le raccourci nazi n'est jamais loin
Par Melina Schröter
L'ex-conseiller national Jonas Fricker n’est pas le seul politicien suisse à s’être brûlé les doigts sur une allusion à la Seconde Guerre mondiale.
Propos accablants. L'Argovien Jonas Fricker a démissionné du Conseil national après sa malheureuse comparaison entre le transport des porcs et les convois de la mort. Mais il n'est pas le seul politicien suisse à s'être brûlé les doigts sur une allusion à la Seconde Guerre mondiale. Retour sur quelques déclarations qui avaient choqué l'opinion publique. [...]
Et voici les exemples cités par la journaliste :
Thierry Cerutti, conseiller communal, sur son blog au sujet de deux collègues socialistes: «Le plus drôle, c'est que ces deux représentants du national-socialisme n'assument pas leur décision»
Pascal Couchepin, conseiller fédéral, 2008, devant une commission parlementaire: «Mörgele... Non, Mengele!» Le PLR avait évoqué un lapsus.
Martin Landolt, président du PBD, février 2016 sur Twitter: «Non à une justice à deux vitesses. 1933 Allemagne, 1948 Afrique du Sud, 2016 Suisse. 28 février, non à l'initiative de mise en oeuvre»
Christoph Blocher, en avril 2016, dans la Zürichsee-Zeitung: «La fronde des médias contre l'UDC m'a rappelé, dans sa radicalité, les méthodes des nazis contre les Juifs»
https://www.lematin.ch/suisse/raccourci-nazi-jamais/story/19578043
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Sauf qu’il s’agit d’un amalgame inacceptable. Il n’y a que deux remarques déplacées sur les quatre citées, et celle de M. Blocher est une constatation, hélas, totalement justifiée.
Pour la quasi-totalité des médias romands, durant des décennies, Monsieur Blocher était l’obsession numéro 1, l’homme à abattre, à faire haïr par le peuple. Encore maintenant, la langue des journalistes fourcherait s’ils ne rajoutaient pas en parlant de lui «le tribun milliardaire de Zürich», alors qu’aucun journaliste ne parle jamais des millions amassés par la catastrophique Micheline Calmy-Rey ou de la fortune de l’extrême-gauchiste Cesla Amarelle.
Des journalistes faisaient sans cesse l’amalgame Blocher = nazi/chemise brune.
Cela a été quotidiennement au programme de nombreux médias et politicards. M. Blocher était diabolisé, traîné dans la boue, chacun de ses mots, faits et gestes était décrié, tourné en ridicule, caricaturé à outrance.
Des caricaturistes, des «humoristes» l’ont comparé à un chien enragé, à un pitbull, à un singe, à un rat, exactement comme les nazis ont procédé avec les Juifs. Cette déshumanisation de M. Blocher a même abouti à des attaques physiques.
Cette haine à outrance justifie parfaitement la remarque de M. Blocher.
Cenator, 3 octobre 2017
Monsieur Blocher est plutôt traité comme un goy qui refuse de se soumettre. Demandez à cet élu vert à qui appartiennent les médias dominants
ne nous inquiétons pas : heureux les persécutés dont Monsieur Blocher n’est assurément pas le dernier.
@Gaston Siebesiec :
Le socialo-gauchisme survivra tant que la jalousie, l’envie, la bassesse et la médiocrité existera.
Je me souviens qu’après l’éviction du “pèquenot” un conseiller national avait fait part de sa fierté, dans les colonnes du canard le plus cul, pardon, lu à Genève, d’avoir participé à la “nuit des longs couteaux”. Ce qui ne m’étonnait pas trop de la part d’un donneur de leçons patenté. J’ai pris plus tard que cette expression fait partie du langage courant dans ce milieu!
Le socialisme est mort, les socialistes se meurent, même le socialisme verdoyant disparait!
Regarder la France et l‘Allemagne. Il n‘y vraiement pas de raison que la Suisse ne suive pas!
Malheureusement pour certain pays comme le Venezuela, la fin n‘est pas encore en vue. A la place d‘aller à Berne, la nouvelle socialiste Cesla A. aurait du aller à Caracas soutenir son camarade.
Sauf que pour Couchepin c’était “Mengele… Non, Mörgeli”
Nuance!
Les prostituées intellectuelles des mass merdias/médiocres, la gauche et ses partis satellites du centre ont pris la haineuse habitude discriminatoire de diaboliser à la Staline ceux de droite en pratiquant leur chère « reductio ad hitlerum », alors que ces élus de droite écoutent tellement mieux les préoccupations des citoyens, agissent ou font des efforts pour agir en conséquence. Qui ne vient pas à bout de ses adversaires politiques par des arguments recourt à la diffamation personnelle de Christophe Blocher qui ne voulait pas de l’ONU, ni de Schengen, de l’’UDC diabolisée ad hitlerum qui ne veut pas de L’UE, ni d’une Suisse solidaire déséquilibrée parce que idéaliste mais sans réalisme, ni d’un pays où l’État-nation déborde sur la liberté individuelle, se soumet aux cours et organisations supranationales et dépense l’argent des autres en aide publique au développement des autres, tout cela au mépris des siens, etc. En réalité, la diabolisation ad hitlerum des élus et des citoyens est proportionnelle au courage, à la clairvoyance, à la lucidité et au patriotisme de ces derniers, soit que des qualités. Blocher avait ainsi toute raison de faire sa remarque d’avril 2016. Le soit-disant lapsus de Couchepin et les autres déclarations citées sont haineuses, malpolies mais de la liberté d’expression; il n’en reste pas moins que pour ouvrir les yeux et déboucher les oreilles aux citoyens, autorités et élus nous devons faire bien d’avantage de comparaisons et d’amalgames entre d’une part ce qui se fait, ce qui se trame, ce qui est un mauvais choix ou pervers et d’autre part des faits historiques par exemple la comparaison islam-nazisme ou la comparaison entre la catastrophique expérimentation sociale démesurée et déstabilisatrice qu’est l’immigration de masse à la Merkel et les expérimentations sociales fatales de Joseph Staline et de Mao Zedong, etc.