“Trois blessés dans une gendarmerie de Rhône-Alpes, à Roussillon, dans l’Isère, à la limite de l’Ardèche, “par un déséquilibré armé d’un couteau criant “Allah Akbar”, selon la version officielle des autorités, qui pratiquaient déjà une communication de crise, en étroite liaison avec les “grands” médias nationaux, pour “rassurer” le grand public…”. C’était le 7 mai 2013, selon un scénario ayant précédé d’autres évènements tragiques à travers la France. Et la communication des Ministres de l’Intérieur et de la Justice évoquait déjà “l’acte d’un déséquilibré”, dans le cadre de l’habituelle communication de crise. Alors que l’agresseur se trouvait depuis 3 jours sur le sol Rhône-Alpin, après être rentré d’un pélerinage à la Mecque.
Finalement, c'est devenu très simple. Si un Français Chrétien attaque une gendarmerie, c'est un criminel, un meurtrier, l'ennemi public N° 1. Si un musulman attaque une place de marché ou une gendarmerie au couteau en criant "Allah Akbar", 3 jours après être rentré d'un pelérinage à la Mecque, c'est un déséquilibré ! Après les drames terroristes de Joué-lès-Tour, Dijon, Nantes, le gouvernement Valls, dans sa communication de crise a invité "Les Français à éviter mélanges et amalgames....". De son côté, le Ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve concédait "L'effet de contagion ne peut être négligé...". Comme si le gouvernement avait été incapable de tirer les leçons des graves incidents qui s'étaient produits à la gendarmerie de Roussillon dans l'Isère.
Pourquoi ne pas dire la vérité aux Français ?
Ainsi, dans une France où tout va mal, surtout pour les patriotes qui travaillent dur, dans une France en plein désarroi, où nos paysans se suicident pour échapper aux huissiers, dans une France où des intégristes Egyptiens utilisent le Pays comme base arrière, dans une France où les projets de mosquées ou de centres cultuels musulmans intégristes se multiplient, comme à Saint Alban d’Ay (lire Ardèche : ce qui se cache derrière le centre d’éducation islamique de Saint-Alban-d’Ay ), dans une France où les entreprises licencient à tour de bras, où le groupe Aoste ferme son usine « Calixte » à Boffres en Ardèche, dans une France où peu d’entreprises innovent, créent des emplois et beaucoup disparaissent , dans une France où beaucoup de magistrats découragés diagnostiquent « La fin des juges », à l’image de Marie-Odile Theoleyre dans son remarquable livre (http://suite101.fr/article/actualite–la-fin-des-juges-dans-une-societe-en-pleine-folie-a35178), où les médias nationaux "servent la soupe" au gouvernement, aux préfets, aux sous-préfets, personne n'a tiré les leçons de l'attaque de la gendarmerie de Roussillon le 7 mai 2013.
Ce mardi 7 mai 3013 , peu avant midi, un gendarme de 44 ans avait reçu un coup de couteau à la gorge par un «déséquilibré», ayant fait irruption dans la brigade de gendarmerie de Roussillon. L'agresseur avait été blessé par balle à la cuisse à la gendarmerie de Roussillon. Une fois n'est pas coutume, l’information avait été révélée par le quotidien le Dauphiné Libéré, plus habitué à livrer à ses lecteurs l'interview "du vrai Père Noël" (édition Nord Ardèche du 24 décembre 2014, page 8).
Selon les journalistes du Quotidien, "Un individu a fait irruption ce matin dans la brigade de gendarmerie de Roussillon vers 11 heures 50. Selon un témoin présent sur les lieux du drame, est entré dans la brigade de gendarmerie en criant « Allah est grand » avant de s’en prendre à un gendarme à l’accueil, le blessant avec un couteau au niveau du cou. Un autre gendarme assistant à la scène a alors fait feu, blessant l’agresseur à la cuisse. Mais une des balles a ricoché et l’a blessé légèrement à la jambe. Les trois blessés souffrent de blessures légères à sérieuses, selon les cas.
Ils ont été transférés vers des hôpitaux de la région. Le pronostic vital d’aucun d’entre eux n’est engagé. On ignore encore ce qui a poussé cet homme à faire irruption dans la gendarmerie...".
Dans le même article du Dauphiné Libéré, on pouvait lire : "L’agresseur, décrit comme déséquilibré, est entré dans la brigade de gendarmerie en demandant à avoir des renseignements, puis s’est dirigé vers l’accueil en criant «Allah, Allah», a rapporté le procureur de la République de Vienne Matthieu Bourrette. Il s’en est alors pris au gendarme qui était devant lui en lui infligeant un coup de couteau à la gorge, puis a poursuivi d’autres gendarmes dans les couloirs.
"L’agresseur, âgé de trente ans, a été sommé de lâcher son arme ce qu’il a refusé de faire. L’un des gendarmes lui a alors tiré dans les jambes à deux reprises. «L’homme s’est écroulé, on lui a de nouveau demandé de lâcher son couteau, mais il a fait mine de chercher quelque chose dans sa poche» ce qui a fait craindre aux gendarmes qu’il disposait d’une deuxième arme. Le militaire a alors tiré à nouveau à deux reprises en visant les jambes, a précisé le procureur.
Au cours de ces tirs, un gendarme a été très légèrement blessé par un éclat de balle au tibia et transporté dans une clinique de laquelle il est ressorti dans l’après-midi.
L’agresseur, qui a tenu des propos «totalement incohérents» lors de son interpellation et qui n’était pas connu des services de police, «semble selon les premiers éléments de l’enquête avoir agi seul», a dit M. Bourrette....".
L'agresseur de la gendarmerie de Roussillon rentrait d'un voyage à La Mecque
Le 8 mai 2013, dans le quotidien Régional "Le Progrès", qui avait, lui aussi, enquêté, l'intox de la communication gouvernementale était moins visible. Les journalistes du Quotidien Lyonnais précisaient : "Employé dans une société de chimie, l’homme, habitant Roussillon, avait considérablement changé de comportement de l’avis même de ses proches depuis son retour il y a trois jours d’un voyage à La Mecque... Deux enquêtes, confiées à la Section de recherches de Grenoble, ont été ouvertes. L’une pour «tentative de meurtre aggravée sur personne dépositaire de l’autorité publique» et une seconde pour «violence avec arme par personne dépositaire de l’autorité publique» concernant le gendarme auteur des coups de feu.
Le militaire, qui «semble avoir agi en état de légitime défense, a été placé en garde à vue pour les nécessités de l’enquête...".
Les drames terroristes de Joué-lès-Tour, Dijon, Nantes, étaient prévisibles dans la mesure où on octroie des moyens aux services de renseignements et de sécurité intérieure, dans la mesure où les informations circulent. L'attaque de la gendarmerie de Roussillon aurait dû constituer une première alerte, motivant des mesures de sécurité préventives. Les responsables de l'Etat feraient bien de lire et de relire le livre de Samuel Laurent qui a publié « L’Etat islamique », même si ce livre dérange l’Elysée .
Une enquête de Francis GRUZELLE
Carte de Presse 55411
Légendes photos :
- La Brigade de gendarmerie de Roussillon, dans l’Isère, où s’est déroulée la première attaque le 7 mai 2013, avec deux gendarmes blessés (copie d’écran du site du Quotidien Le Progrès)
- L’Etat Français est-il encore capable d’assurer sa mission régalienne de protection des citoyens? Ou, demain, les citoyens devront-ils sortir armés pour assurer leur propre sécurité face aux menaces terroristes lancées contre la France par l’Etat Islamique ? (Photo Francis GRUZELLE)
- « L’Etat Islamique » de Samuel Laurent devrait être le livre de chevet du ministre de l’Intérieur Français Bernard Cazeneuve, si le ministre veut réellement protéger les Français.
Que se passerait-il si un quidam faisait de même dans une lieu public en criant “Dieu est mon Berger)?