Qu’arrive-t-il à une société lorsque « pensée à l’extérieur du cadre établi » ou être (avec raison) enragé contre votre gouvernement – allant visiblement dans la mauvaise direction – devient une raison pour être médicamenté et « rééduqué »?
L’Union Soviétique utilisait de nouvelles maladies mentales pour les répressions politiques.
Les gens qui n’acceptaient pas les croyances du Parti communiste développaient donc une nouvelle forme de schizophrénie.
Ils souffraient d’une forme de désillusionnement croyant que le communisme n’était pas une bonne chose. Ils ont été isolés, médicamentés de force et ont subi une thérapie répressive pour les ramener à la raison.
Maintenant, nous devons remercier les polices de la pensée étatsuniennes, l’American Psychiatric Association, pour les derniers ajouts au DSM-IV (Manuel de diagnostic et statistiques des troubles mentaux) qui mettent en place des diagnostics arbitraires pour n’importe quel « dissident ».
Listé comme une nouvelle maladie mentale : une créativité et un cynisme au-dessus de la moyenne. Le manuel identifie cette maladie mentale comme « ODD », « désordre oppositionnel défiant » [Ndt : « oppositional defiant disorder »].
Défini comme « un comportement soutenu d’hostilité et de désobéissance », les symptômes incluent la remise en question de l’autorité, la négativité, la défiance, l’argumentaire et le fait d’être aisément irrité.
Voilà qui devrait ravir et inspirer tous nos socialo-stalino-pensantjustistes. Ils pourraient retirer le droit de vote aux malades atteints de cette novmaladie.
A moins que l’on ne considère que “l’obstination dogmatique exclusive refusant la réalité” soit aussi une maladie …