François Schaller sur son blog.
"Pas pour réduire les flux migratoires maintenant: ils bénéficient à l’économie et au système social. Mais pour pouvoir les réduire le jour où ce sera nécessaire.
Préalable: je suis un xénophile.
[...] Je ne suis absolument pas néo-malthusien, ni décroissant. Je pense que la Suisse pourrait compter bien plus de dix millions de résidents, que les immigrés contribuent actuellement à la prospérité générale, au financement du système social, qu’ils s’intègrent relativement bien, que les naturalisés (et même ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas l’être) sont, ou figureront un jour, avec leurs descendants, parmi les plus fervents patriotes de Suisse. Je suis pleinement conscient et heureux de ce que des générations d’Européens travaillant et/ou résidant en Suisse ont apporté à ce pays. Je suis un xénophile.
J’ai été le premier (à ma connaissance) à établir publiquement (dans L’Agefi) la corrélation positive (et réciproque, c’est-à-dire dialectique) entre immigration européenne et rétablissement de la croissance économique en Suisse au-dessus des moyennes européennes et OCDE à partir de 2007. Après 2008, quand la conjoncture mondiale s’est retournée, pénalisant les exportations, c’est le marché intérieur (et non l’industrie d’exportation), porté par l’immigration, qui a soutenu la croissance en Suisse. Ça ne s’était jamais vu depuis les années 1950."
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