Pour l'ancien député d'extrême-gauche, l'intervention du peuple dans l'élection des exécutifs permet une plus grande diversité.

"Vous le voyez tous les 4 ans, lorsqu'il y a cette fameuse élection, il n'y a d'ailleurs aucun enjeu, parce que toutes les choses sont quasiment réglées presque à l'avance, on a une élection personne par personne, sans programme politique, sans alternative politique, sans enjeu politique national. On fait des élections nationales, mais, en définitive, il y a quatre, cinq, six cantons où il y a plus de dix députés qui sont élus, où il y a des enjeux fondamentaux qui peuvent se poser. C'est-à-dire dans la majeure partie des cantons où il y a des élections, il y a un, deux, quatre députés qui sont élus, souvent il n'y a même pas d'enjeu politique fondamental. Alors, de nationaliser, une fois tous les quatre ans, l'élection du Conseil fédéral par le peuple, ça permet de poser des vrais enjeux"

Le terme de nationalisation n'est pas anodin pour la gauche internationaliste qui rêve de changer la Suisse en une république une et indivisible et voit, dans l'initiative UDC, une issue en ce sens.

Le Popiste continue:

"Je vous fais remarquer, par ailleurs, que la tendance que je représente, la gauche qui veut changer le capitalisme, heureusement, c'est grâce à l'élection par le peuple, en direct, que nous nous permettons parfois de nous retrouver dans des exécutifs, parfois comme maire ou syndic ou président de commune [...] Ce sont les rares moments où, lors d'enjeux politiques fondamentaux, tout d'un coup la population a la possibilité de choisir des gens hors du sérail."

Le problème, essentiel, de l'influence de l'argent en politique est encore évoquée.

dès 04:35