Une assemblée où vérité et doctrine se choisissent au scrutin majoritaire est de ces arbres morts dont les Ecritures ne connaissent qu’une seule fin.
En votant samedi dernier l'institution d'un « rite » à l'intention des homosexuels, l'Eglise évangélique réformée du canton de Vaud (EERV) a prouvé qu'elle n'a rien d'autre à dire que ce que lui dicte la nouveauté, que ses inspirations lui viennent d'en-bas et que sa Vox Dei stagne bien au niveau de sa Vox populi; une religion d'hommes.
Outre que la confusion institutionnelle - qui prétend accorder aux homosexuels la reconnaissance qu'elle entend pourtant bien leur refuser - confine à une certaine cruauté, elle suinte une démagogie de circonstance qui n'a plus rien d'éternel. Aujourd'hui ceci, demain autre chose. Que l'on comprenne bien, l'accompagnement est une chose, mais laisser croire, dans ce cas précis, c'est tromper.
Une assemblée où vérité et doctrine se choisissent au scrutin majoritaire est de ces arbres morts dont les Ecritures ne connaissent qu'une seule fin, toujours la même. Si le principe d'Eternel ne connaît pas le temps, les principes d'« évolution » ou d'« adaptation » lui sont par conséquent étrangers. Or, s'il y a bien une vérité révélée issue de ce principe immuable, elle ne changera pas, aussi nombreux et aussi fort soit-on devant les urnes. Verba autem mea.
Une vérité révélée? Souvenez-vous! D’une question posée à Jésus: ” qu’est-ce que la vérité”! La question implique une réponse désignant un “QUOI”! Une doctrine imparable! Une philosophie de coupeur de cheveux en quatre! Le fondement d’une dictature qui imposerait d’être bon? Mais la répons a été “JE SUIS est vérité”! Ce qui ouvre la porte à des moi débridés! Il faut donc fermer! Fermer en cadenassant la vérité en Jésus-Christ! Jésus EST la Vérité! Point final! Mais remontons à ses parents! Qui ne peuvent être soupçonnés de la moindre influence sur ce JE! Aucune trace d’investissement narcissique! Je le précise pour que le moindre asocial drogué n’érige pas son JE en Vérité, en Dogme réformateur! Car l’asocial fuit dans la marge! Le fils de Marie et Joseph, lui, n’a pas fui! J’espère que ces lignes seront publiées. Et seront germes de méditations, d’interrogations.