Ndlr : Attention, les peintures présentées ci-dessous sont très scabreuses et choquantes.
Le Mauvais Œil 23 réunit Reinhard Scheibner et Stu Mead, deux artistes vivant en Allemagne et publiés régulièrement par le Dernier Cri.
Entre Pierre Louys , Clovis Trouille, Otto Dix et Elvifrance , les travaux érotiques de ses deux peintres présentent la pornographie, la sexualité adolescente, avec une dose de grotesque proche de l’esprit du défunt magazine Hara- Kiri.
Reinhard Scheibner touche à tous les arts : peinture, sculpture, vidéo, dessins, photographies. Ses sujets tournent toujours autour des mêmes thèmes : la pornographie, la déviance, une certaine fascination pour la matière fécale. Mais souvent, ce sont tous ces éléments qui sont combinés dans une seule et même oeuvre. Ce sont donc des fresques représentant des orgies dantesques sans limites. Il n’y a plus d’hommes ou de femmes, d’humains ou de diables mais tout cela est mélangé, au gré des désirs de l’auteur, dont les mutations imaginaires rappellent parfois le Cronenberg période ancienne. L’artiste mêle aussi une pornographie très crue, lorgnant souvent vers le BDSM, avec l’imagerie des contes de fée. Le mélange est évidemment explosif !
Stu Mead est un peintre et illustrateur américain vivant en Allemagne. Il est avant tout connu pour ses travaux mettant en scène de grands tabous comme la sexualité adolescente, la pédophilie et la bestialité. En France ses livres, parfois coréalisés avec Frank Gaard, sont régulièrement publiés au dernier Cri.
« On me dit que les IMAGES de Stu Mead évoquent la pédophilie, l’inceste et de nombreuses déviances. Je ne vois rien de choquant dans son art, et j’ai même la conviction qu’il est innocent des reproches les plus sordides que l’on peut formuler à son encontre.
Je vois surtout beaucoup d’humour chez Stu Mead, qu’il s’agisse de l’absurde ou de la coquinerie, c’est un élément central. Le fantastique est une thématique aussi très présente : diablerie, sorcellerie, cérémonies sacrificielles, l’œuvre est traversée de multiples visions, mais plutôt qu’un FILM d’horreur grand guignolesque, elles évoquent la manière d’un Clovis Trouille, cette même retenue ».
Puisque La Marseillaise le dit!
Merci à Délits d'im@ge pour l'info