Deux sœurs et leur frère qui ont été incarcérés pour avoir aidé les auteurs des attentats à la bombe du 21 juillet 2005 à Londres ont reçu une aide judiciaire de 4,5 millions de livres sterling. [5,3 millions d’euros]
Ils ont utilisé une partie des fonds publics pour lutter contre les tentatives de les déporter en Ethiopie où ils sont nés.
Cette somme colossale pour l’aide juridictionnelle accordée aux sœurs jihadistes Yeshi et Mulu Girma et à leur frère Esayas est considérée comme l’une des plus importantes de Grande-Bretagne.
Elle leur a permis d’engager certains des meilleurs avocats, qui ont obtenu des réductions de peine en appel.
Les frères et sœurs, enfants d’un diplomate catholique romain, sont actuellement libres et vivraient au Royaume-Uni.
En comparaison, les parents de la plus jeune victime de l’attentat à la bombe de la Manchester Arena ne recevront que 5 500 £ chacun [6470€] au régime d’indemnisation officiel.
Lisa et Andrew Roussos se sont vus offrir 11 000 £ [12940€] après que leur fille Saffie-Rose, huit ans, ait été tuée dans l’attentat terroriste qui avait fait 22 victimes en 2017.
[…]
Si les frères et sœurs avaient informé la police du lieu où se trouvait Osman, la mort de l’innocent Brésilien Jean Charles de Menezes, abattu par erreur par les agents qui chassaient le poseur de bombe le lendemain de l’attentat raté, aurait pu être évitée.
Le trio n’a montré aucun remords et a clamé son innocence lors d’un procès de quatre mois en 2008.
Yeshi a été emprisonnée pour 15 ans et ses jeunes frères et sœurs ont été emprisonnés chacun pour dix ans. Le juge Paul Worsley leur a dit que les peines qu’il avait pu prononcer en vertu de la loi étaient « dramatiquement inadéquates ». Les chiffres obtenus par les demandes de liberté d’information au ministère de la Justice montrent que les frères et sœurs avaient reçu 4,39 millions de livres sterling en aide juridique.
Yeshi a ensuite utilisé 24 000 £ supplémentaires de fonds publics pour faire réduire sa peine à 11 ans en appel. Esayas et Mulu ont chacun vu leur peine de dix ans réduite de moitié, ce qui a coûté 50 000 livres aux contribuables.
Tous trois ont utilisé plus de 50 000 £ d’aide juridique pour bloquer des tentatives d’expulsions.
[…]
Via Fdesouche
Rappel :
A la suite des attentats du 21 juillet 2005, un électricien du nom de Jean Charles de Menezes a été abattu de sept balles dans la tête par la police de Londres qui croyait avoir affaire à un jihadiste.
Il se rendait tranquillement à son travail.