Transgenrisme : des hommes qui se travestissent violent les droits des femmes !

Les milieux de l’intersectionnalité dans lesquels convergent toutes luttes liées au transgenrisme sont devenus le lieu de la masculinité toxique contre laquelle les féministes luttent depuis des décennies. Ou quand des hommes qui se travestissent en femmes s’en prennent aux femmes, les menacent et les humilient.

Le 11 avril dernier sortait le livre-enquête intitulé Transmania écrit par Marguerite Stern et Dora Moutot aux éditions Magnus. Cet ouvrage dénonce les dérives de l’idéologie transgenre, un projet politique ayant pour but de nier l’angle biologique des femmes et des hommes tout en transformant la vision globale de la population sur le transhumanisme.

Les deux femmes sont déjà bien connues dans la sphère militante féministe. Marguerite Stern, ancienne femen et créatrice des collages contre les « fémincides » ayant milité également pour le droit des homosexuels au Maroc et Dora Moutot, ex-rédactrice en chef adjointe de Konbini, qui a également créée son compte Instagram « Tasjoui » sur la sexualité féminine. Elle y comptabilisait près de 600’000 abonnés et ceci avant de sortir son livre, « Mâle-baisées », qui porte sur la domination masculine dans les rapports hétérosexuels.

Courant 2019, elles ont commencé à s’exprimer publiquement sur la question du transgenrisme au sein des mouvements féministes. Une scission se fait entre elles et le monde militant de gauche. Leurs déclarations critiques à l’égard du mouvement transgenre leur ont valu un rejet de la part des féministes intersectionnelles, une branche majoritaire du féminisme qui désigne et combat la situation de personnes subissant plusieurs discriminations en simultané.

Indignation des transgenres contre un mouvement féministe

Elles créèrent ensemble début 2023 le mouvement « femelliste » d’où émergera en même temps leur plateforme. Celui-ci a pour but de regrouper leurs prises de position sur la question transgenre et ainsi leur permettre de s’exprimer plus librement face à la censure qu’elles subissent sur les réseaux sociaux.

Malgré ce curriculum vitae fort bien rempli, Stern et Moutot n’ont jamais été autant médiatisées que depuis le 11 avril dernier. Une vague d’indignation s’est levée partout en France, s’étendant même quelque peu en Belgique francophone et en Suisse romande. Les associations militantes intersectionnelles, LGBT principalement, ainsi que les partis de gauche comme La France Insoumise ont appelé à montrer l’indignation générale quant à cet ouvrage directement dans les rues.

Pourtant, le livre fait un carton. Il a rapidement été en rupture de stock et a été top des ventes sur Amazon. La polémique a créé un véritable retentissement au-delà même de la francophonie, des militants féministes anti-trans reconnus comme J.K. Rowling auteur de d’Harry Potter ont pris la défense des deux femmes victimes de nombreuses menaces de mort.

‘’En tant que personne dont la mort a été réclamée sur des pancartes exactement pour la même raison (à savoir qu’être une femme n’est pas un sentiment dans la tête d’un homme) j’envoie tout mon amour et ma solidarité à Dora Moutot.’’

Rares sont les écrits ayant entraîné un tel engouement ces dernières années, que ce soit de manière positive ou négative.

Sur internet aussi, les critiques fusent : pour les trangenristes le personnage de Robert serait en fait un homme auto-gynéphile, c’est-à-dire un homme qui prendrait du plaisir sexuel en s’imaginant être une femme. Des informations supposément erronées, notamment sur la question du taux de regret chez les personnes ayant subi une transition ou encore des thèses jugées complotistes. Le tout est évidemment accusé d’être un condensé de transphobie.

Le livre ne fait pas l’unanimité à droite non plus : certains le trouvent trop grossièrement écrit tandis que d’autres reprochent à Stern et Moutot leur illégitimité à parler de ce sujet dans de grands médias de droite à cause de leur passé militant.

Mais en somme, les résultats sont tout de même perceptibles : la question du transgenrisme fait grand bruit au sein du débat public.

Quand un homme relaie les femmes au second plan sous les applaudissements LGBT

Dimanche 26 mai 2024, par exemple, c’est Marion Maréchal, tête de liste Reconquête ! aux élections européennes qui publiait sur la plateforme X pour commenter la récompense accordée à Karla Sofia Gascon, femme transgenre, au festival de Cannes : « C’est donc un homme qui reçoit à Cannes le prix d’interprétation féminine. Le progrès pour la gauche, c’est l’effacement des femmes et des mères. »

Le lendemain, six associations LGBT annonçaient avoir porté plainte contre la candidate.

Selon leur avocat, « Les propos de Marion Maréchal nient l’existence même des personnes transgenres, ainsi que les violences et les discriminations dont ces personnes sont victimes au quotidien ». La concernée a pris la parole sur France Inter, expliquant ainsi qu’on ne l’empêchera pas « de dire ce qui est une vérité. Être une femme ou être un homme c’est une réalité biologique ».

La justice va donc pouvoir trancher sur la question si oui ou non, dire qu’être une femme est une réalité biologique pouvant donner au passage tort ou raison aux deux activistes anti-trans.

Les événements actuels pourraient vaguement nous donner l’impression de vivre dans la dystopie « 1984 » de Georges Orwell. La liberté d’expression est proscrite par la gauche, même si celle-ci ne sert qu’à faire part de faits biologiques établis. Dans le meilleur des cas, on est exclu socialement. Dans le pire, harcèlement, tentative de boycott ou menace de mort et de viol seront au rendez-vous de celui qui refuse d’accepter et d’admettre ce que les militants transgenres exigent : être une femme ce n’est que se sentir femme.

Encore faut-il qu’ils arrivent à qualifier ce que signifie être une femme.

Le transgenrisme est la nouvelle masculinité toxique

Un extrait à ce sujet est tiré d’une des vidéos de Matt Walsh. Il était devenu viral : les personnes interrogées y sont totalement incapables d’expliquer ce qu’était une femme puisqu’ils ne se considéraient pas eux-mêmes comme étant des femmes.

Il est aisé pour vous et moi de qualifier certains attraits propres aux femmes : la capacité de porter la vie, avoir un utérus, posséder deux chromosomes X et j’en passe. Cependant ces caractéristiques ne sont pas valables pour les militants LGBT puisque certaines femmes biologiques ne peuvent pas avoir d’enfant, certaines femmes biologiques n’ont pas d’utérus et certaines femmes biologiques n’ont pas deux chromosomes X. Ces cas relèvent d’exception, mais la volonté de ces militants est de faire passer l’individu avant le groupe, nous ne possédons donc plus de caractéristiques communes et homogènes étant donné que le ressenti prime sur les facteurs biologiques.

C’est une manière de procéder tout à fait arrangeante pour pouvoir définir qui est ou non une femme puisque les hommes transidentifiés ne peuvent correspondre à aucun critère biologique d’une femme.

Léa Sauchay, pour LesObservateurs.ch

Il est interdit d’utiliser des thérapies pour contrer l’épidémie de transgenres qui se répand par les réseaux sociaux

Première vidéo

Dennis Prager reçoit Abigail Shrier pour parler de son nouveau livre Irreversible Damage: The Transgender Craze Seducing Our Daughters.

AS: Le livre parle de l’épidémie d’identification transgenre qu’on observe actuellement chez les adolescentes.

Ce sont des filles qui n’ont eu aucun symptôme antécédent de dysphorie de genre durant dans leur enfance. Et tout à coup, à l’adolescence, à travers les réseaux sociaux, l’idée de changer de genre se répand pas mimétisme parmi elles. Soudainement, dans un groupe d’amies, elles décident qu’elles sont transgenres et elles réclament des  hormones et des interventions chirurgicales. Ce phénomène a explosé en Occident : Scandinavie, Angleterre, Etats-Unis. Cela réclame absolument une explication.

On connaît depuis cent ans la dysphorie de genre, mais jusqu’ici il s’agissait toujours des garçons qui voulaient devenir filles. Dès l’âge de deux à quatre ans, des garçons disent : je suis une fille, appelez-moi par un nom de fille, je ne veux jouer qu’avec des filles. Maintenant, depuis une dizaine d’années, il s’agit d’adolescentes, elles exhibent fièrement cela sur internet, elles appellent cela dysphorie de genre, mais ça n’y ressemble pas. Ce sont des filles qui se plongent dans les réseaux sociaux, qui regardent des gourous du transgenrisme et des . Sur Instagram, Faceboo, TikTok, elles décident entre amies qu’elles sont trans.

Les nombres sont stupéfiants : des milliers de pour cent d’augmentation en dix ans aux Etats-Unis. On est passé de 2 cliniques spécialisées dans le pays à 50. Entre 2016 et 2017, le nombre des chirurgies de genre pour les personne nées filles a quadruplé.

DP: Si ma fille a 15 ans et dit : ‘Papa, Maman, en réalité je suis un garçon’, est-ce que j’ai légalement le droit de l’envoyer en psychothérapie pour qu’elle puisse travailler là-dessus et garder son identité de fille, ou est-ce contraire à la loi?

AS: C’est une des raisons du problème. C’est la cooptation dans les organisations médicales. Dans 18 États, les “thérapies de conversion” pour homosexuels sont interdites [n.d.t. : en Europe également]. Et maintenant des activistes, de manière très habile, ont ajouté du jargon d’identité de genre de telle façon que les thérapeutes ne peuvent plus aider un enfant à être à l’aise avec son sexe biologique, partout où ces lois s’appliquent, sinon ils risquent de perdre leur autorisation d’exercer.

[…]

Pendant des décennies et des décennies, les thérapeutes ont eu de très bons résultats en aidant les enfants à accepter leur genre biologique.

DP: Est-ce que la dysphorie de genre est encore dans le DSM?

AS: Oui, mais certainement plus pour longtemps. Ils ont déjà changé le nom: on disait auparavant “désordre de l’identité de genre”, on dit maintenant “dysphorie de genre” pour éviter le mot “désordre” dans le  nom lui-même, même s’il figure dans la symptomatologie.

Deuxième vidéo :

AS: Selon le Center for Disease Control, 2 % des élèves de high schools s’identifient actuellement comme transgenres. C’est une augmentation massive. Auparavant, ce chiffre était de  0,01 %.

DP: Si une fille de 15 ans dit: ‘Je suis un garçon, je veux qu’on m’enlève le seins’, trouvera-t-elle un chirurgien pour le faire?

AS: Oui: l’âge du consentement pour les traitements médicaux est 15 ans en Oregon.

J’ai parlé à des médecins qui ont enlevé les seins à des filles de 16 ans. La pression culturelle est si forte, il y a tellement de mensonges à ce sujet... Un médecin ne devrait pas détruire les fonctions biologiques saines de quiconque. C’est le serment d’Hippocrate.

Tout cela est basé seulement sur des autodiagnostics vagues – car c’est avec cela que les jeunes filles arrivent. Les médecins croient bien faire, car ils voient comme ces filles sont heureuses et enthousiastes après l’opération. Nous avons laissé ces mensonges continuer et ils pensent qu’ils les ont sauvées du suicide. C’est faux.

De nombreux autres traitements suivent, L’homme et la femme sont biologiquement très différents, donc la chirurgie ne finira jamais.

Voir aussi:

http://townhallreview.com/2020/06/irreversible-damage-the-transgender-craze-seducing-our-daughters-dennis-prager-with-abigail-shrier/ (audio 24:45)

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