Top Secret – Services de renseignement anglophones

   
Allez, un peu d'histoire secrète (voir sur notre site mes deux article : "La faillite des services de renseignement" ; "Les services secrets espionnent la droite"). Au sein du club très fermé des « Five Eyes » qui réunit, depuis la seconde guerre mondiale, les services secrets techniques américains, britanniques, australiens, canadiens et néo-zélandais, le Royaume-Uni et les Etats-Unis tiennent les deux principaux rôles (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : là où l’Agence Nationale de Sécurité (NSA) américaine compte 60'000 personnes, son homologue française, la direction technique de la Direction générale de sécurité extérieure (DGSE) emploie 3'000 agents.
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Chargée d’une mission offensive et défensive, la NSA s’efforce d’avoir accès à tous les réseaux informatiques et de communication afin de collecter et de traiter en masse les données de connexions.
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Elle dispose d’un budget annuel de plus de 10 milliards de dollars, supérieur à celui de la CIA. Créée en 1952 par un décret secret du président Harry Truman soucieux de réorganiser l’ensemble des moyens d’interception américains, l’existence de la NSA n’a été officiellement reconnue qu’en 1957. En dépit du fait qu’elle soit le premier employeur de mathématiciens et qu’elle utilise les outils informatiques les plus puissants.
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Il a fallu attendre le début des années 1990 pour que ses véritables missions soient révélées. L’autre grand acteur du renseignement occidental, l’homologue britannique de la NSA, le GCHQ (Government Communications Headquarters) a été fondé par Winston Churchill, alors Premier lord de l’Amirauté lors de la première guerre mondiale, lorsqu’il fallait espionner les communications de l’armée allemande.
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L’existence du service, le plus important du monde après la NSA, n’a été reconnu officiellement qu’en 1983. Le 17 novembre 2015, pour la première fois de son histoire, le GCHQ recevait, à son siège de Cheltenham (150 km à l’ouest de Londres), le chancelier de l’Echiquier, George Osborne, venu annoncer ce que ses 6'500 membres savaient déjà, à savoir qu’ils étaient devenus le premier rempart du pays face à toutes les menaces (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Et aujourd'hui, face à la Terreur islamique et face à la migration mahométane de peuplement, à quoi servent nos très onéreux services secrets, bloqués par nos gouvernements lâches et "islamophiles" ? A pas grand chose, au prix que ça nous coûte...
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/12/07/la-nsa-et-le-gchq-combien-de-divisions_5044778_4408996.html#xtor=AL-32280515
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