Par Hank
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Voilà. C'est tout. C'est aussi simple que ça. Des peuples vont mourir, d'autres vont prendre leur place. Le pouvoir changera de mains. Pas de combat. Pas d'héroïsme. Pas de résistance. Seulement la démographie. Les ventres. La base de la base, le b.a.-ba.
Vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas. Ou que c'est un fantasme d'estrême-drouââââte lepenistonaziste. Vous ne pourrez pas non plus vous plaindre parce que votre liberté part en lambeaux. Parce qu'on ne peut plus boire d'alcool ou bouffer du cochon. Qu'on ne peut plus chanter, peindre ou écrire. Qu'on ne peut plus se promener dans la rue en mini-jupe sans risquer de gros ennuis. Qu'on ne peut plus se promener tout court sans devoir baisser les yeux, pour les moins bien lotis.
Vous ne pourrez pas vous plaindre parce que - pour paraphraser un peu aléatoirement Renaud Camus et son ouvrage Le Communisme du XXIème siècle - "des pans entiers de la connaissance, de la culture et du savoir accumulé de l'espèce seront récusés, mis à bas et enterrés. Parce que des pans entiers de l'expérience, de l'actualité bien sûr, mais plus directement de l'expérience quotidienne de vivre, de bouger, d'habiter la ville, d'éprouver ce qui arrive quand on descend dans la rue, quand on prend l'autobus, le métro ou le train, des pans entiers du temps, des pans entiers du regard, des pans entiers de la tactilité d'exister auront disparu, et qu'on affirmera, très tranquillement (et, ajouterais-je, pour ne pas déplaire à nos nouveaux maîtres) qu'ils n'ont simplement jamais existé".
Vous ne pourrez pas non plus pleurnicher parce qu'un jour des désespérés décideront que non, vraiment, on ne peut pas laisser faire ça.
Enfin, il faut bien noter que ce député ne parle même pas de diversité ou de multiculturalisme. Non, non. Il parle de prendre le pouvoir. Purement et simplement. Sans même prendre la peine de noyer le poisson avec les habituels discours métissolâtres. Les choses sont dites crument. Le projet est annoncé. C'est officiel. C'est presque déjà fait, et avec le plus grand naturel du monde.
Car, nous dit à nouveau Renaud Camus, "nous avons cessé d'accueillir des individus, nous nous sommes mêlés de recevoir des peuples ; et cela d'un cœur d'autant plus léger qu'un peuple, on ne savait plus trop, ni ne voulait-on savoir, Hitler aidant, ce que cela voulait dire (mais lui oui). Et ces peuples à présent parmi nous, ils continuent, avec une innocente obstination de peuples (parfois un peu nocente, tout de même), à se ressembler à eux-mêmes, bien plus étroitement en tous cas qu'ils ne ressemblent à ce qui fût le nôtre. De ceci ni de cela ils ne paraissent éprouver grand regret, d'ailleurs. Ils n'ont pas lu Adolf Hitler, même à l'envers" (ndr : ils n'ont pas la crainte du retour du nazisme, ce spectre malveillant dont ils n'ont que faire et qui hante les seules consciences occidentales).
Ne manquons pas non plus de remarquer le sourire goguenard du député quand il dit "au cas ou il y aurait des journalistes ici, qu'ils sachent que ce [ndr : l'islamisation totale de l'Angleterre donc] n'est pas mon objectif". Le foutage de gueule à son paroxysme.
Bref, je ne sais pas s'il est arrivé une seule fois dans l'histoire qu'un grand peuple se soit laissé remplacer aussi facilement. Sans se poser la moindre question. En riant. En se félicitant pour sa tolérance.
Nous sommes minables.
Hank (connu de la rédaction)