La réhabilitation de Staline est une suite logique du “redressement moral” de la Russie

Albert Coroz: Poutine, formé par le KGB, ne s'est jamais remis de l'effondrement de l'empire soviétique et il n'a jamais cessé de vouloir rebâtir cet empire et prendre une revanche sur l'Occident au ventre mou.

Poutine a dit qu'il fallait être sans cœur pour ne pas regretter la dislocation de l'URSS, et c'est bien normal pour un homme qui aime, et a servi son pays toute sa vie.

La vidéo ci-dessous, qui réhabilite Staline, est plus qu'une simple interview, il s'agit d'une illustration du virage que les chaînes russes francophones, comme fr.sputnik ou RT, ont pris depuis que la Russie monte en puissance.

La Russie a bien compris que chaque peuple doit se battre pour ne pas disparaître sur le chemin de l'histoire, et lutter pour sa survie: il n'y a pas de cadeau pour les affaiblis.

En effet, qui pleure encore la disparition des empires engloutis à jamais dans l’histoire de l'humanité?
Qui souffre encore du démembrement de la Hongrie, hormis les Hongrois?

Lorsque Angela Merkel dit à Obama: « L’espionnage entre amis, cela ne va pas », elle résume en quelques mots à quel point l'UE est déconnectée du réel. Cette anecdote remet l’église au milieu du village concernant les relations entre États.

Poutine ne fait pas exception à la règle, il veut défendre les intérêts de la Russie sans s’encombrer des multiples circonvolutions propres aux Occidentaux.

La Droite européenne, en mal d'alliances, croit trouver en Poutine un ami. Lourde erreur: seuls les Occidentaux peuvent défendre leurs propre intérêts. Sans exclure bien sûr des accords win-win avec Poutine.

Par ailleurs, le fait que la Russie n'ait jamais fait publiquement de travail de réflexion sur les horreurs commises durant sa période totalitaire n'est pas fortuit: cette absence de lumière sur le passé permet aussi à Poutine de jouer sur tous les tableaux quant à l'avenir. 

Il n'y a rien d'innocent non plus dans le fait que les sites russes diffusent des informations intéressantes mêlées à leur propagande.

Jadis, l'Occident uni et opposé au bloc de l'Est combattait l'influence communiste. Aujourd'hui, l'Occident désuni et affaibli ne met plus de barrage à l'infiltration, par divers canaux, de la Russie et de la Chine dans les pays occidentaux. Que ce soit dans le monde économique, politique, moral, religieux, culturel, médiatique, etc.
Les victoires de la Gauche en Occident, après soixante ans de guerre culturelle, ne sont certainement pas étrangères au travail de sape des services secrets chinois et russes toujours très actifs à l'Ouest.
Sans aucun complexe, tant la Russie que la Chine célèbrent les valeurs patriotiques et militaires de leur pays.
Alors qu’un travail de sape a totalement discrédité, ringardisé ces mêmes valeurs en Occident.
Pour sa part, la Russie ne cesse de magnifier la victoire de l’Armée rouge sur l’Allemagne nazie.
La Chine glorifie son parti communiste et son parcours historique qui l’a finalement amenée au rang de grande puissance qui talonne les Etats-Unis et s’apprête à les dépasser.

Parallèlement, beaucoup d’Occidentaux dénigrent le patriotisme, l’armée de leur pays, la famille traditionnelle, la religion chrétienne, leur passé national, les valeurs qui ont fait d’eux le phare de l’humanité, l’effort persévérant, la moralité chrétienne appliquée à tous les domaines de la vie.

Dans ce contexte, rien n’incite les idéologues russes à questionner loyalement leur passé, terrible par plus d’un côté. Ainsi, la réhabilitation de Staline peut aller de l’avant.

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Staline, pourquoi tant de haine à l’Ouest ? (20:45)

Sputnik France

Près de soixante-dix ans après la mort de Staline, la figure du Géorgien demeure honnie en Occident. Certains n’entendent pourtant pas céder aux facilités accusatoires. Ils appellent à sortir des réflexes antistaliniens qui nourrissent la russophobie. Les «bobards» colportés en Occident, qui menaceraient aujourd’hui la paix, tout en réhabilitant le nazisme. C’est du moins la thèse de l’essayiste et éditeur Aymeric Monville, auteur de l’ouvrage Et pour quelques bobards de plus (éd. Delga), invité de Sputnik donne la parole.

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Alors qu’en Occident, le nihilisme porte d’autres fruits.

Les étudiants aux USA ne sont PAS fiers d'être américains
2 juil. 2021 - vidéo 4:42, sous-titres disponibles

Campus Reform

À l'approche du 4 juillet, la journaliste Ophelie Jacobson de Campus Reform s'est rendue à l'université de Georgetown pour voir si les étudiants sont fiers d'être américains.

 

 

Et Staline fit exécuter 14 700 officiers polonais d’une balle dans la nuque

Publié le 28 février 2020 - par

On ne peut exterminer la mémoire ! ♦ Grafika patriotyczna ou Graphisme patriotique

La Pologne commémorera sous peu le 80e anniversaire de l’un des épisodes les plus sombres de l’an 40 avec une intelligentsia polonaise décimée en quelques semaines. Les faits eurent lieu un mois avant l’invasion de la France. Ironie du sort, en polonais kat signifie bourreau.

Katyn est l’éponyme d’un carnage en cinq localités. Méthodes des envahisseurs d’un État totalitaire comme l’URSS et l’Allemagne nazie ? Terreur policière, déportations massives et génocide industriel. Le bloc arabo-musulman a connu et connaîtra ses mini-Katyn à échelle locale.

1/8  Contexte géographique

Pologne 1939
Frontières post Première Guerre mondiale

Pologne 1940
Après mise en service du pacte Ribbentrop-Molotov
L’URSS accapare 51,4% du territoire

Katyn se situe en Russie, à 20 km à l’ouest de Smolensk.

2/8  La genèse : le pacte Ribbentrop-Molotov

Le point de départ de cette sinistre mise à mort est l’annexe secrète du Ribbentrop-Molotov du 23 août 1939 ou liquidation et partage de la nation polonaise. Ainsi débute la planification du quatrième démantèlement de la Pologne après ceux de 1772, 1793 et 1795.

Lorsque l’Armée rouge entre en Pologne le 17 septembre 1939, l’URSS n’a pas au préalable déclaré la guerre à la Pologne. Staline justifia cette agression par la nécessité de rétablir l’ordre public après la chute de l’État polonais et de protéger Ukrainiens et Biélorusses de l’est de la Pologne contre les attaques allemandes : une agression préventive dans toute sa splendeur qui aura fait plus de victimes que l’assaut de la Wehrmacht en logiciel Blitzkrieg.

En d’autres termes, et ceci est décisif dans la logique du processus criminel stalinien, les Polonais des territoires de l’Est furent reconnus comme citoyens soviétiques et non comme prisonniers de guerre. En conséquence, les Polonais se sont vu refuser la protection accordée aux prisonniers de guerre en vertu de la Convention de Genève.

Ayant servi dans une « armée capitaliste », les prisonniers de guerre polonais furent traités comme des criminels, accusés d’avoir participé à des activités contre la classe ouvrière et le prolétariat. Fin 1939, ils sont considérés comme des ennemis féroces du pouvoir soviétique, qui plus est catholiques dans la majorité des cas alors que seul Staline est Dieu.

Après le chaos général de septembre 1939 et le manque de directives claires face à cette occupation germano-soviétique, 125.000 prisonniers – dont 10.000 officiers – sont aux mains du NKVD et non du commandement militaire, ce qui représente une violation du droit international.

3/8  Lieux d’internement : Ostachkov, Kozelsk, Starobilsk

Les officiers capturés furent d’abord internés dans des camps de transit de l’Armée rouge situés près de la frontière polono-soviétique. En novembre 1939, ils furent transférés plus profondément en URSS, cette fois dans des camps sous tutelle NKVD.

Du nord au sud. Ostachkov : internement des policiers. Kozelsk, Starobilsk : internement des officiers. À Kozelsk et Starobilsk, les sbires NKVD épluchaient le passé des officiers et sondaient leur moral. À Ostachkov, les officiers de police furent traités bien plus sèchement, surtout ceux ayant poursuivi des communistes polonais avant la guerre. Pour eux, la déportation équivalait déjà quasi à la peine de mort.

Au sein de ces camps, la vie religieuse restait intense et des messes étaient célébrées parfois en catimini.

Avril 1940
Transfert des camps d’internement vers les lieux d’exécution (flèches rouges)

4/8  Le déclencheur 794/B

En dépit de l’internement, le NKVD constate la fibre patriotique toujours vivace de prisonniers ne rêvent que de se battre pour la restauration de la souveraineté polonaise. Ce patriotisme inquiète le Kremlin qui y voit là une source de troubles intérieurs potentiels. C’est ici qu’intervient Beria : il faudra discrètement faire taire des ennemis des Soviets ne rêvant que du retour d’une Pologne indépendante.

Le 5 mars 1940, le patron du NKVD Beria écrit à Staline : Dans les camps de prisonniers de guerre et dans les prisons des régions occidentales de l’Ukraine et de Biélorussie, un grand nombre d’anciens officiers de l’armée polonaise, d’anciens employés de la police polonaise et des services de renseignement, des contre-révolutionnaires nationalistes polonais actuellement détenus sont tous des ennemis féroces du pouvoir soviétique, remplis de haine envers le système soviétique.

Beria présente son projet de solution finale au Politbureau et obtient le feu vert suivant la décision secrète P13/144 signée par Saline et de hauts dignitaires. Elle relève de la liquidation de 14.700 personnes détenues à Ostachkov, Kozelsk et Starobilsk, sans autre forme de procès. Beria ordonne également l’expulsion vers le Kazakhstan de familles de prisonniers de guerre polonais internés dans ces trois camps.

Document 794/B de Beria à Staline, 5 mars 1940
Conséquence : décision secrète P13/144

5/8  Une balle dans la nuque

L’action débute le 3 avril 1940. Le NKVD procède à la liquidation des camps de Kozelsk, Starobilsk et Ostachkov. Durant six semaines, les officiers de l’armée, du renseignement, du contre-espionnage et de la police d’État seront véhiculés vers leur destin, de même que d’autres Polonais internés sur les territoires annexés par l’URSS.

Durant la tragédie, le gouvernement polonais émigré est interné en Roumanie et aucune instance n’est en mesure de protéger les droits des Polonais.

Les dernières études menées par un groupe d’historiens polonais mentionne 21.892 victimes (dont plus de 14.000 prisonniers de guerre et près de 7.500 prisonniers civils) de cette folle industrie administrative stalinienne de la mort.

Lieu et nombre des exécutions sur fond de carte actuelle
Kalinin 6287, Katyn 4404, Minsk 3870, Kharkov 3896, Kiev 3435

6/8  Tout n’est que rapport de forces internationales

Après Katyn, de sombres ​nuages s’accumulent sur le Kremlin et les Soviétiques ont vent dès mars 1941 du Plan Barbarossa alors que la « soviétisation » de l’est de la Pologne se poursuit. Même après l’invasion par la Wehrmacht, la population continue d’être massivement déportée toujours plus profondément en Union soviétique. Le NKVD poursuivra ses actions de purification jusqu’au son des bottes allemandes.

L’Occident n’a évidemment plus d’autre choix que d’aider l’URSS à combattre le nouvel ennemi commun. Le lendemain de l’invasion allemande, le Premier ministre polonais et commandant en chef Sikorski salue dans un discours radio le combat de l’URSS et « la lutte conjointe contre l’Allemagne ». Il évoque également la restauration de la frontière polono-russe d’avant septembre 1939.

Sans rien savoir de Katyn, il demande la libération des prisonniers de guerre et civils déportés vers l’URSS. Malheureusement, environ 15.000 Polonais manquent à l’appel.

En 1943, des troupes allemandes stationnées dans les forêts de Katyn découvriront un peu accidentellement les fosses communes de Katyn. Une nouvelle tombant à pic pour l’Allemagne nazie propagandiste : après la défaite de Stalingrad, la révélation du massacre fut l’occasion d’attirer l’attention sur les crimes commis par un membre de la coalition antihitlérienne. Les nazis espéraient ainsi diviser les partenaires de cette coalition, conscients entre autres des nombreuses divergences entre le gouvernement polonais en exil et les autorités soviétiques.

7/8  1943 : étouffons l’affaire d’un commun accord

Cela s’appelle la raison d’État, plus précisément des États.

13 avril : la radio allemande diffuse le premier bulletin accusant l’Union soviétique d’avoir assassiné des officiers polonais peu de temps après l’invasion germano-soviétique de 1939. En réponse, les Soviétiques rapportent qu’il s’agit de prisonniers de guerre polonais employés dans des travaux de construction et tombés entre les mains de tortionnaires allemands.

15 avril : le gouvernement polonais en exil charge son représentant en Suisse d’approcher la Croix-Rouge pour l’ouverture d’une commission d’enquête. Le lendemain, Hitler et Goebbels font de même tandis que la Pravda accuse les Polonais de collaborer avec l’Allemagne nazie.

21 avril : Staline envoie un message secret à Churchill et Roosevelt, accusant Sikorski de collusion avec Hitler et le gouvernement polonais d’hypothéquer toute alliance avec l’URSS. Étant donné la grande autorité d’un Staline vainqueur à Stalingrad, Roosevelt et Churchill ne souhaitent affaiblir l’unité des Trois Grands et l’on fermera ainsi les yeux sur « l’affaire Katyn »

28 novembre : lors de la conférence secrète de Téhéran, la nouvelle frontière orientale de la Pologne est fixée selon les souhaits de Staline. L’Ukraine et l’ouest de la Biélorussie intègrent les frontières de l’URSS et le gouvernement polonais en exil n’en est point informé. La Pologne géographique de l’entre-deux-guerres ne renaîtra plus…

Le 13 avril 1990, 47 ans jour pour jour après la déclaration radiophonique de Goebbels, Mikhaïl Gorbatchev reconnaît publiquement l’entière culpabilité de l’URSS.

8/8  Pologne souveraine

En Pologne d’après-guerre, Katyn fut un sujet entièrement tabou et quitte à l’évoquer, les médias polonais adhéraient fidèlement à la Grande Encyclopédie soviétique attribuant la responsabilité à l’Allemagne nazie. Les censeurs avaient également pour tâche d’empêcher la publication des identités des victimes.

Aujourd’hui, la droite (ultra)nationaliste et les nombreux cercles patriotiques polonais entretiennent la mémoire de ce qu’ils considèrent comme un génocide à l’encontre de la patrie. Seuls quelques internautes agités complotistes pro-russes entretiennent encore le mythe de la responsabilité nazie.

On a beau acclamer Poutine pour sa fermeté mais lorsqu’il se lance dans ses superbes envolées historiques, il omet systématiquement Katyn. Comme tous les grands chefs d’orchestre, Vladimir n’aime pas les fausses notes.

Dans son malheur, la France 1940 n’a pas connu de telle décimation de son intelligentsia. Mais la France a connu Verdun et aucun clavier ne saura jamais définir ce charnier, certains Poilus considérant la balle dans la nuque comme la délivrance suprême. Honneur à leur sacrifice et honneur à un Zemmour né pour qu’ils ne soient pas morts pour rien.

Richard Mil+a

Manifestation des ultras à Cracovie, 2014
À quand nos banderoles POITIERS 732 ?

Mémorial au cimetière de Powazki, Varsovie

source:

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Attention, images sensibles!

En 1940, le NKVD fait exécuter plus de 22 000 prisonniers de guerre polonais, dont 4 500 dans la forêt de Katyn. Dans un remarquable documentaire, Cédric Tourbe lève le voile sur un crime de masse longtemps nié par le régime soviétique. Le 17 septembre 1939, sans avoir déclaré la guerre à la Pologne, l'armée rouge envahit sa partie orientale. Conformément aux dispositions secrètes du pacte germano-soviétique, Hitler et Staline viennent de se partager leur voisin. Dans la foulée, le NKVD, la police politique soviétique, organise le regroupement dans les monastères de Kozielsk, Starobielsk et Ostachkov de prisonniers de guerre polonais, principalement des officiers, et des représentants de l'élite intellectuelle. En septembre 1943, alors que la Wehrmacht s'enlise à Stalingrad, Goebbels annonce la découverte d'un charnier dans la forêt de Katyn, près de Smolensk, à la frontière biélorusse. Après avoir mis sur pied une commission d'enquête internationale, composée de médecins légistes originaires de pays alliés à l'Allemagne ou sous son contrôle, le ministre de la propagande nazie attribue au NKVD l'exécution d'une balle dans la nuque de plusieurs milliers d'officiers polonais. En accusant les "judéo-bolcheviks" d'avoir commis entre avril et mai 1940 ce crime de masse, le IIIe Reich espère désolidariser Churchill et Roosevelt des Soviétiques. Mais ni l'Amérique ni l'Angleterre ne peuvent se permettre de lâcher leur allié russe, qui, du reste, nie farouchement sa responsabilité dans le massacre et en accuse les nazis. Ce mensonge va perdurer jusqu'en 1990, quelques mois seulement avant l'effondrement de l'URSS… Les bourreaux de Staline - Katyn, 1940 Documentaire de Cédric Tourbe (France, 2020, 1h30mn)

https://www.youtube.com/watch?v=tRivergNCh8&has_verified=1

Hitler et Staline montent en ballon.

C’est le titre d’un livre de Gérard Guicheteau trouvé dans un vide grenier à la campagne. Un de ces livres qui n’a pas eu beaucoup de succès j’imagine.

Dans ce livre, il y est décrit toutes les négociations du roublard Staline et de son complice hypocrite Hitler. De ces négociations naîtra le pacte de non agression entre l’Allemagne Nazi et  l’Union Soviétique en 1939. De ce fait, le Parti Communiste Français entra dans la collaboration ouverte, et dans l’opposition au gouvernement du Front Populaire, au point qu’il fût interdit par celui-ci.

hitler-et-staline

Les nazis et les communistes main dans la main

 

En 1939, le PCF, égal à lui-même mena une guerre de désobéissance envers les intérêts Français. Maurice Thorez, grand patron du PCF, déserta de son unité et vint à Moscou. Le PCF en France collabora avec les nazis jusqu’en juin 1941. Il négocia avec la Kommandatur, la réapparution du journal l’Humanité interdit par le Front Populaire. Il entra en Résistance juste après avoir reçu l’ordre de Staline suite à l’envahissement de l’Union Soviétique par les troupes d’Hitler. Leur patrie n’était pas la France, mais l’Union Soviétique. Certains à titre personnel avait rejoint Londres. D’autres furent liquidés par le PCF parce que trop critiques.

Ce point d’histoire est nécessaire pour comprendre que les liens entre socialistes sont plus profond qu’on le dit et que ce qui sépare le totalitarisme soviétique avec le totalitarisme nazi n’est en fait, qu’une feuille de papier. Leur origines se trouvant dans le socialisme au même titre que le fascisme inventé par l’ex socialiste Mussolini. La volonté de créer un homme nouveau étant la base, et celle de faire table rase du passé également.

Nous retrouvons ces racines socialistes et cette volonté de tout raser pour « reconstruire » une société nouvelle ou l’homme, ne serait plus qu’un être obéissant au chef, au Furher, au Duce, au secrétaire du parti, comme à l’Imam et à l’Ayatollah suprême. Ces liens ne sont pas nouveaux puisque nous savons l’admiration que portait Hitler pour l’Islam. Il vantait l’esprit de sacrifice des soldats musulmans, l’obéissance à un dieu, et l’idée de mourir pour lui. Le grand mufti de Jérusalem en a profité pour lui glisser dans l’oreille que le four crématoire était la seule place à donner aux juifs. Il y eut 3 division de WaffenSS musulmans. Aujourd’hui, Mein Kampf est best-seller dans les pays musulmans y compris au Maroc.

Loin de moi d’affirmer que l’extrême gauche emmené par Mélenchon est un copie collé d’Hitler, mais il faut bien souligner le discours de l’un, par rapport à l’autre. De même sa gestuelle sur les estrades qui me fait penser à ces dictateurs qui ont fait régner la terreur en Russie, en Allemagne et en Italie, dans une moindre mesure.

hitler-melenchon

Quand j’entend les « nouveaux » communistes nous expliquer que le communisme ce n’est pas Staline, il faudrait leur rappeler les pendus de Lénine et la terreur rouge exigée par lui. Le relativisme des faits et l’excuse des lâches qui refusent la chronologie de l’histoire et la réalité en picorant uniquement les faits qui les fortifient dans leurs « culture » en chocolatine.

L’homme n’invente rien. Il recycle son histoire et c’est bien pour ça que l’histoire ne doit jamais être une matière négligeable, même si nous savons bien que l’expérience est une bougie qui n’éclaire que soi-même disait Confucius.

Il n’en reste pas moins qu’à l’époque d’internet, nous avons des images, des déclarations, des volontés et des désirs qui nous rappelle les « heures les plus sombres » et que celles-ci doivent être remises sous l’éclairage des faits et des discours. C’est une grave erreur historique, une manipulation de faire porter aux uns, ce qui ne leur appartient pas.  Comme l’a fait l’inculte Anne Hidalgo, née Ana María Hidalgo Aleu le 19 juin 1959 à San Fernando (Espagne) qui a confondu le Front National communiste des années de guerre, avec le Front National créé en 1972. Pourtant, arrivée en France à 2 ans, elle a connu les bancs de nos écoles !

La complicité de Staline, du Parti Communiste Français et de Hitler est un fait. Les trahisons multiples de ce parti en 1939-41, les sabotages pendant la guerre d’Indochine et celle de l’Algérie en sont d’autres. Pour ce faire une idée des hommes politiques, il serait bon tout de même que les électeurs sachent qu’elles sont leur affiliations profondes.

Le système totalitaire islamique, la gauche et l’extrême gauche ont des complicités, eux aussi montent en ballon 78 ans après Staline et Hitler.

Gérard Brazon

 

Communisme: Staline aussi voulait tuer massivement les Juifs

Si le dictateur soviétique n'était pas mort le 5 mars 1953, des millions de Russes auraient été déportés en Sibérie, simplement parce qu'ils étaient juifs.

Svetlana Alliluyeva, la fille de Staline, raconte qu'au moment de mourir celui qu'une propagande enamourée avait baptisé le petit père des peuples a ouvert une dernière fois les yeux. Son regard « à la fois fou et méchant », dit-elle, a balayé l'un après l'autre tous les dirigeants qui se trouvaient au pied de son lit et il a levé le doigt en un geste de menace qui a glacé d'effroi tous ceux qui étaient venus assister à ses derniers instants. Puis – au grand soulagement de tous –  il a rendu l'âme.

C'est l'un des passages surprenants du livre que l'historien américain Joshua Rubenstein vient de publier aux États-Unis, Les Derniers Jours de Joseph Staline. Jusqu'au bout de son dernier souffle, celui qui restera comme l'un des dictateurs les plus sanglants de l'histoire aura fait régner la terreur, non seulement dans son peuple, mais surtout dans son entourage immédiat.

Des trains prévus pour les convois de déportés

Ce que rappelle ce livre, c'est aussi comment la mort a empêché le numéro un soviétique de rivaliser une fois de plus dans l'horreur avec Hitler. Tout était prêt, en effet, pour déporter en Sibérie et au Kazakhstan deux millions et demi de juifs russes. Des camps, proches du cercle polaire, avaient été construits et d'autres, agrandis. Des gardes-chiourmes avaient été engagés. Des trains prévus pour les convois de déportés. Dans les dernières semaines de sa vie, Staline, qui avait déjà envoyé au goulag deux millions et demi de personnes, dont 35 000 enfants, s'apprêtait à doubler, avec les rafles de juifs, le chiffre de ces hommes et de ces femmes promis à une mort plus ou moins lente.

En fait, comme souvent dans sa conduite impitoyable du peuple immense de l'empire soviétique, Staline avait besoin, pour ranimer l'esprit combatif de ses fidèles, d'un nouvel ennemi de l'intérieur.

Le 15 janvier 1953, la Pravda révèle qu'un complot visant à assassiner plusieurs dirigeants vient d'être découvert. Les assassins, dit le journal du pouvoir, sont les médecins qui les soignaient et, en réalité, les empoisonnaient à petit feu. Des médecins qui tous se trouvent être juifs. Dès lors, les arrestations vont se multiplier, les interrogatoires musclés se succéder et les aveux être abondamment publiés dans la Pravda. C'est ce qu'on a appelé « le complot des blouses blanches ». Même le médecin privé de Staline, le docteur Vinogradov, n'y échappera pas.

« les cosmopolites sans racines »

Mais les journaux officiels ne se contentent pas de révéler les desseins des comploteurs. La campagne antisémite, latente depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, est relancée dans le courant du mois de février 1953. Non seulement en URSS, mais aussi dans tous les « pays frères » contre « les cosmopolites sans racines ». Le maître du Kremlin a lui-même donné le ton en déclarant au Politburo que « tout sioniste est un agent du renseignement américain ». La préparation psychologique de la grande déportation à venir est donc bien lancée lorsque Staline meurt en quelques heures et dans des conditions qui restent encore mystérieuses, le 5 mars 1953.

Les inculpés du complot des blouses blanches seront tous libérés dans les semaines qui viennent. Et les goulags du Grand Nord prévus pour recevoir des millions de juifs resteront en partie vides. Malenkov, le successeur de Staline pour deux ans, fera même preuve d'une générosité, certes limitée, mais qui permettra de ramener dans leurs foyers plus d'un million de déportés du goulag (sur deux millions et demi) et d'abandonner un certain nombre de travaux pharaoniques, comme une nouvelle ligne de chemin de fer dans le nord de la Sibérie qui à elle seule faisait travailler dans des conditions épouvantables plus de 100 000 prisonniers.

La mort de Staline aura sans doute permis d'éviter une Shoah soviétique. Mais il faudra encore patienter quarante ans avant que ne s'écroule le système qui aurait pu mettre en œuvre cette autre solution finale. Celui que Ronald Reagan appelait fort justement « l'empire du mal ».

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