Michel Garroté - Le général des Peshmergas (kurdes irakiens), Sirwan Barzani, déclare que si le gouvernement irakien (inefficace et corrompu) ne change pas de comportement après la libération de la province de Ninive et de la ville de Mossoul, le Kurdistan se séparera de l’Irak. Et il a bien raison de dire cela. L'ONU, l'UE et nos médias sont obsédés par le "conflit israélo-palestinien", mais ils se moquent éperdument des revendications -- elles bien légitimes -- des Kurdes.
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Ainsi donc, le général des Peshmergas (kurdes irakiens), Sirwan Barzani, déclare notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Les dirigeants kurdes irakiens ont joué un rôle central dans la transformation de l’Irak en pays unifié, même au moment de la rédaction de la constitution. Malheureusement, pourtant, Bagdad n’a pas réagi en conséquence. Aujourd’hui, après la libération de la province de Ninive et la ville de Mossul située dans cette province, il y a de nouvelles initiatives et de nouvelles promesses, et nous espérons qu’il y aura une coordination et un accord sur tous les sujets, notamment à propos de Mossoul. Nous espérons qu’une nouvelle page sera ouverte. Sinon, il y aura davantage de problèmes.
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Ainsi, après nous être débarrassés de l’Etat islamique, nous connaîtrons d’autres problèmes. C’est évident. Il portera un nom différent, mais ce sera un autre EI, et il y aura d’autres problèmes également. S’il n’y a pas de coordination plus poussée, et que les choses reviennent à la situation antérieure, sans qu’aucun article ne soit rédigé et appliqué, il y aura un référendum au Kurdistan. Ils ne devraient pas s’attendre à ce que nous soyons tués et bannis sans raison pendant encore 100 ans. Nous n’attendrons pas éternellement. Si les Kurdes arrivent à la conclusion que Bagdad ne changera pas sa conduite, ils ne resteront pas en Irak. Ils n’auront aucune raison de rester. Cela signifie que l’accord Sykes-Picot, en vertu duquel l’Irak est devenu un pays uni, était une erreur.
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Dans tout mariage, il peut y avoir un divorce, si les parties ne sont pas heureuses ensemble. Malheureusement, l’Irak « uni » n’est uni que sur le papier. Si vous observez attentivement l’histoire de l’Irak, vous voyez que pas un jour ne s’est passé au cours des 100 dernières années, sans que des civils ne se fassent tuer sans raison. Que le match de boxe se tienne entre les parlements, il peut y avoir un parlement kurde, un parlement chiite et un parlement sunnite, et ils combattront entre eux, sans que les civils ne se fassent tuer. Où est le problème ? Il pourrait y avoir une partition. Quel est le mal à cela ? Beaucoup de pays ont subi une partition, et ils n’ont aucun problème. Nous avons fait connaître notre position à Bagdad.
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Avant la libération de Mossoul, nous avons fait savoir aux partis politiques à Bagdad qu’à moins d’une coordination directe et d’une application de la Constitution, ils devaient se préparer à des négociations sur le partage du pays et l’indépendance du Kurdistan. Cela a été dit ouvertement. On l’a dit à Bagdad, et cela fait partie des droits des Kurdes. Je pense que cela servira les Arabes en Irak mieux encore que cela ne servira les Kurdes. Qu’est-ce qui est préférable ? Vivre dans la sécurité et l’honneur dans votre maison, ou vivre dans un grand pays et combattre sans arrêt ? Je ne vois aucune justification à cela, pour parler franchement, conclut Sirwan Barzani (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction et Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://www.memri.fr/2016/12/28/le-general-des-peshmergas-sirwan-barzani-si-bagdad-ne-change-pas-de-comportement-apres-la-liberation-de-mossoul-le-kurdistan-se-separera-de-lirak/
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https://www.memri.org/tv/peshmerga-general-sirwan-barzani-unless-baghdad-changes-its-conduct-after-liberation-mosul
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