Ce n’est pas seulement le prodigieux oratorio dramatique écrit par Paul Claudel et composé par Arthur Honegger, Jeanne au bûcher, que le malfaisant iconoclaste Romeo Castellucci vient de massacrer à l’Opéra de Lyon.
C’est l’esprit même de l’œuvre et de son personnage central, sainte Jeanne d’Arc, que le misérable auteur du blasphématoire Sur le concept du visage du fils de Dieu, vient de piétiner avec ses gros sabots fendus d’avant-gardiste adulé des gogos.
Ce qui se déroule sur la scène de l’Opéra de Lyon depuis le 21 janvier et continuera à l’empester jusqu’à après-demain, 3 février, c’est une déconstruction méthodique de l’œuvre et une défiguration de la plus pure héroïne de notre histoire transformée en un être “transgenre” – ça c’est tendance, coco ! – moitié homme de ménage en blouse gris-bleu, moitié danseuse nue du Concert Mayol de l’entre-deux-guerres. Grotesque.
Et le public lyonnais, paraît-il, applaudit à tout rompre, au grand étonnement du magazine Diapason… Ce “spectacle”, nous prévient l’Opéra de Lyon, est réservé aux spectateurs « à partir de 14 ans ». Il aurait pu, tout aussi bien, être déconseillé à tout public.
Christianophobie.fr
La lettre de protestation