La comédie des migrants

Par Richard Millet

Chronique n°59

A la gare de Lyon, hier soir, au pied des escalators menant du RER aux quais du TGV, un vieil accordéoniste jouait, assez maladroitement, Les Fiancés d’Auvergne d’André Verchuren, un air que je n’avais pas entendu depuis des lustres, ma mémoire me trompant d’abord en me faisant croire qu’il s’agissait de Bruyères corréziennes de Jean Ségurel. La musique populaire étant un excellent accélérateur de souvenir, j’ai oublié pendant quelques minutes l’endroit où je me trouvais pour me laisser envahir par les étendues du Cantal et les vastes forêts du haut Limousin, régions dépeuplées où je me demande depuis longtemps quand les terres agricoles seront rachetées par la Chine ou l’Arabie saoudite, comme ces pays le font en Afrique.

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De la Syrie à la France, chronique de Richard Millet

Chronique n°43

Je viens de rentrer de Syrie où il m’a été donné de rencontrer Bachar el-Assad à qui, avec un groupe de parlementaires et d’intellectuels français, j’ai apporté mon soutien dans la lutte qu’il mène contre le terrorisme islamiste, lui souhaitant la victoire et celle de ses alliés russes, et lui signalant mon désaccord profond, sur ce sujet comme sur tant d’autres, avec un gouvernement français aux ordres du wahabisme qataro-saoudien également soutenu par les Américains, lesquels sont, on ne le rappellera jamais assez, responsables du chaos proche-oriental et, par voie de conséquence, des attentats qui ont lieu dans cette région, ainsi qu’en Occident.

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Merci à Pierre H.