Michel Garroté - Entre 15'000 et 16'000 hommes, femmes et mineurs, sont aujourd’hui enregistrés au sein du 'Fichier des Signalements pour la Prévention de la Radicalisation à caractère Terroriste' (FSPRT). Une précieuse base de données nationale, créée au mois de mars 2015 par un décret non rendu public, et qui recense les islamistes radicaux français ou résidents sur le territoire. Au mois de novembre 2016, 5'325 radicalisés domiciliés à Paris ou dans les sept autres départements franciliens figuraient dans ce fichier. 4'030 d’entre eux font l’objet d’un suivi plus soutenu.
-
Ces personnes ont été identifiées, notamment après l’exploitation des appels téléphoniques adressés par des particuliers à la plate-forme de signalement du 'Centre National d’Assistance et de Prévention de la Radicalisation' (CNAPR). Cette évaluation est, notamment, réalisée en tenant compte des indicateurs de basculement dans la radicalisation tels qu’un comportement de rupture avec l’environnement familial, un changement d’apparence physique ou vestimentaire ou une pratique religieuse hyper ritualisée.
-
Par ailleurs, en fonction de la dangerosité des personnes figurant dans ce fichier, il est décidé d’un suivi spécifique. Sur les 15'000 à 16'000 radicalisés au niveau national, entre 3'000 et 4'000 sont considérés comme les plus dangereux et sont suivis spécifiquement par la DGSI.
-
Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
-
http://www.leparisien.fr/faits-divers/cartographie-secrete-des-radicalises-25-01-2017-6614952.php#xtor=AD-1481423553
-