Les chrétiens exclus du « plan anti-racisme »

Face au terrorisme islamique, aux crashs d’avion, aux profanations de cimetières et d’églises, Manuel Valls n’a rien trouvé de mieux que de lancer son « grand plan antiracisme ». On y trouve le panel complet des mesures idéologiques visant à déformer les consciences et à les orienter dans le sens du « vivre-ensemble » abscons des socialistes.

Un de plus, me direz-vous. Oui, mais on assiste là à de l’antichristianisme qui ne se déguise même plus. « Tous les racismes sont condamnables, mais le racisme anti-Arabe et anti-Noir n’a pas les mêmes ressorts que l’antisémitisme dans sa violence. Il faut être capable de dire la particularité de l’antisémitisme.», affirme Gilles Clavreul, le « délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme ».

Le deux poids, deux mesures, entre la défense de certaines minorités et la défense de la majorité qui est la plus persécutée, devient tellement clair et évident qu’il n’est même plus grotesque : il est dangereux, car il discrimine une partie de la population (les chrétiens) de toutes les mesures de protection.

Je rappelle que pour se défendre face à un acte antichrétien, on ne peut s’appuyer que sur la loi antiraciste, qui condamne « toute discrimination, injure ou violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personne en raison de son appartenance à une ethnie, une nation ou une religion ». On parle donc, en termes juridiques, de « racisme antichrétien ».

Vu que le nombre profanations contre les lieux de cultes et cimetières chrétiens a explosé en 2014 (plus de 673 actes antichrétiens recensés par le ministère de l’Intérieur, contre 405 en 2013), ou encore des migrants chrétiens jetés par dessus-bord par des musulmans, c’est plutôt le patrimpine culturel et cultuel chrétiens qui devrait faire l’objet de mesures de protection. À moins que les violences à leur encontre ne soient savemment entretenues par le silence, le mépris, ou, pis encore, par haine du Christ.

En France, ou en Suisse, comme partout en Europe, « déconstruire » le christianisme, c’est détruire les dernières résistances au monde meilleur, socialiste et nihiliste.


Vivien Hoch, avril 2015