Pierre Ménès, habitué à dire ce qu’il pense, a estimé sur CNEWS, le 7 septembre 2019, que "le vrai problème, en France, dans le foot, c'est le racisme anti-blancs". Ce commentaire faisait suite aux récents propos de Lilian Thuram sur la “nécessité d'avoir le courage de dire que les Blancs pensent être supérieurs et qu'ils croient l'être".
Pierre Ménès n’en n’est pas à son premier coup d’essai, il avait déjà évoqué le racisme anti-blancs en 2010, lors de la Coupe du monde. Mais cette fois, ses propos ont engendré un véritable emballement médiatique. Petit florilège.
Encore un qui fait le jeu de la “fachosphère”
Les articles dans la presse généraliste s’intéressant uniquement à ces déclarations, ne sont pas si nombreux. Le vocabulaire employé tourne toujours autour des mêmes termes, “polémique”, “controverse”, ou même, “dérapage” et “propos déplacés” pour Voici ! En clair, il faut comprendre que Ménès a dit des gros mots.
Quitte à décrédibiliser son propos, autant aller jusqu’au bout. Plusieurs articles, de L’Obs à Quotidien, évoquent par la suite, la fameuse “fachosphère” et “l'extrême droite” qui se frotteraient les mains de cette sortie. Un sujet les fait bien plus réagir, celui de la possible existence ou non, du racisme anti-blancs.
De toute façon, le racisme anti-blancs, ça n’existe pas
Petits comme grands médias ont axé l’essentiel de leur production dans cette “affaire”, sur la question du racisme anti-blancs, et se sont tous empressés de montrer son absence de bien-fondé.
Quotidien nous fait un “fact-checking” (sic) des propos de Ménès, en allant interroger les joueurs d’un club de football, et comme dans ce dernier, cela se passe bien, ils sont formels, il n’y a pas de racisme anti-blanc dans le football ! Le journaliste nous rappellera de toute manière, "[qu']il n’y a aucune réalité scientifique et sociologique sur le racisme anti-blanc”. Ceci dit, rien d’étonnant quand on se rappelle l’intervention dans leur émission, de l’écrivain américaine Neil Irvin Painter.
Mais nombreux sont les autres médias à suivre Quotidien dans sa démarche, Mediapart nous parle de “l’impossibilité de penser le racisme en tant que système” ; LCI de “Lilian Thuram au cœur des critiques : peut-on vraiment parler de “racisme anti-blanc” ?” ; RTL du ““Racisme anti-blanc” : pourquoi cette expression est-elle contestée ?” ; et bien d’autres…
Pas certain de les avoir entendus pour autant dénoncer le complexe de supériorité attribué à tous les Blancs par Thuram… Comme dirait So Foot, “belle flûte Ménestrel” !
Contrairement à beaucoup, nous avons choisi une formule gratuite qui permet de mettre nos informations à la disposition de tous, indépendamment de leurs moyens. L’Observatoire est totalement indépendant, libre de toute publicité, de toute subvention, de tous actionnaires. Ce qui nous permet de donner une voix à ceux qui sont rarement entendus. Ce qui nous différencie de nombreux médias à un moment où la loyauté de l’information devient cruciale. Votre contribution, modeste ou importante, sert directement à régler la partie technique du site et à rémunérer nos rédacteurs. Chaque don bénéficie d’un reçu fiscal de 66%. Un don de 100 € ne vous coûtera que 33 €. Merci de votre soutien.
Lilian Thuram accusé de racisme "anti-blanc"
*****
Rokhaya Diallo parle du racisme "anti-blanc"
Du même tonneau: http://www.lallab.org/8-raisons-de-ne-pas-utiliser-le-terme-racisme-anti-blanc/
*****
Exclusif. Notre étude Ifop-“Valeurs actuelles” le révèle. Pour près d’un Français sur deux — et près de sept sur dix à droite ! — le racisme anti-Blanc est une réalité “assez répandue”.
C’est un pavé dans la mare du politiquement correct. Pour 47 % des Français, gauche et droite confondues, “le racisme anti-Blanc est un phénomène assez répandu en France” (voir notre tableau ci-dessous). Notre sondage exclusif Ifop-Valeurs actuelles révèle un mal profond, volontairement ignoré par le pouvoir, selon qui le racisme serait (forcément) à sens unique.
« Si les électeurs de gauche se disent moins convaincus que ceux de droite, plus d’un quart d’entre eux (28 %) considère cependant ce phénomène comme “assez répandu”, ce qui est loin d’être négligeable », relève Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l’Ifop.
[...]