Onfray défend fermement Zemmour après que Macron l’a traité de collaborateur

Alors qu’il était l’invité de l’émission «Punchline» sur CNews, le philosophe français Michel Onfray a réagi de manière forte aux propos odieux d’Emmanuel Macron sur Eric Zemmour, qu’il a qualifié de «collaborateur» et sans se cacher. Pour dénigrer Eric Zemmour, le président Emmanuel Macron était présent au «Camp des Milles» (un camp d’internement français pendant la Seconde Guerre Mondiale) lorsqu’il a tenu ses propos. Selon Michel Onfray, « Emmanuel Macron instrumentalise la Shoah avec une indécence non connue auparavant. C’est effectivement loin d’être la première fois qu’il se livre à cet exercice odieux ».

Décryptage. Certes, Éric Zemmour et Michel Onfray partagent des années d’accords et de désaccords. Dès le samedi 23 octobre 2021, alors qu’Eric Zemmour n’était pas encore candidat, Michel Onfray affirmait qu’il « n’exclurai[t] pas » de voter en faveur du candidat putatif en avril 2022. Il précisait : «Si Éric Zemmour avance sur ce terrain social, je n’exclurai pas de voter pour lui », après avoir expliqué que « sur son programme, il faut qu’il muscle son bras gauche ». Dans le cas où le polémiste s’attarderait sur « toute la question sociale, la question des pauvres […], c’est-à-dire remplacer la charité par la justice, avec l’idée que les Gilets jaunes se sont exprimés, parler au peuple en lui disant qu’il faut lui redonner du pouvoir », Michel Onfray envisageait de lui attribuer son vote.

Débat Zemmour/Onfray : beaucoup d’accords et peu de désaccords

https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/politique/debat-eric…

Que s’est-il passé dans le secret de l’isoloir ? Toujours est-il que les divergences entre Michel Onfray et Eric Zemmour ont l’épaisseur d’un papier de cigarette. Eric Zemmour et Michel Onfray sont d’accord pour considérer que le terrorisme, l’insécurité, le trafic de drogue et la criminalité ne pourront être endigués que par le recours à l’autorité de l’État. Alors qu’il s’est toujours présenté comme « un homme de gauche » Michel Onfray prend la défense d’Eric Zemmour, car il ne supporte plus le prédateur Emmanuel Macron, qui tape en-dessous de la ceinture, qui caricature à outrance, qui diffame, qui injurie un adversaire, dont la logique aurait voulu qu’il soit au second tour, si les journalistes du système ne l’avaient pas torpillé pendant toute la campagne des présidentielles 2022.

Car Eric Zemmour est toujours le seul rempart contre la décrépitude de nos services publics, contre l’impuissance publique en matière de lutte contre l’insécurité et l’immigration illégale. Car tous les dysfonctionnements dénoncés par Eric Zemmour sont le fruit d’une idéologie managériale et comptable qui a paradoxalement abouti à la construction d’un monstre bureaucratique. Ces dysfonctionnements résulte aussi d’une politique européenne favorisant l’ouverture de toutes les frontières aussi bien géographiques qu’économiques ou juridiques, et d’une corruption à tous les niveaux français et européens comme l’actualité récente l’a encore montré.

Il y a deux sortes d’individus qui veulent faire la peau à Eric Zemmour. Il y a ceux qui sont favorables à plus d’immigration pour des raisons économiques et ceux qui y sont favorables pour y diluer la nation. Donc, il faut absolument éliminer Eric Zemmour qui a compris que la question des frontières est centrale si l’on veut reconstruire l’État et si l’on considère qu’aucune société sans politique n’est viable parce qu’elle ne peut plus ni défendre ses intérêts, ni se protéger, ni exprimer une volonté collective face à tous les déterminismes et à toutes les fatalités, parce que sans politique elle ne peut plus écrire sa propre histoire. Mais se trouve submergée, et disparait.

Francis GRUZELLE

Onfray : Déchristianiser selon les préceptes de Gramsci !

Cenator: Onfray plaide dans son livre « Traité de l’athéologie » pour une laïcité post-chrétienne. 

Résumé :

« Les trois monothéismes, animés par une même pulsion de mort généalogique, partagent une série de mépris identiques : haine de la raison et de l’intelligence ; haine de la liberté ; haine de tous les livres au nom d’un seul ; haine de la vie ; haine de la sexualité, des femmes et du plaisir ; haine du féminin ; haine des corps, des désirs, des pulsions. En lieu et place et de tout cela, judaïsme, christianisme et islam défendent : la foi et la croyance, l’obéissance et la soumission, le goût de la mort et la passion de l’au-delà, l’ange asexué et la chasteté, la virginité et la fidélité monogamique, l’épouse et la mère, l’âme et l’esprit. Autant dire la vie crucifiée et le néant célébré... » M.O.

En philosophie, il y eut jadis une époque « Mort de Dieu ». La nôtre, ajoute Michel Onfray, serait plutôt celle de son retour. D’où l’urgence, selon lui, d’un athéisme argumenté, construit, solide et militant.

(Source)

Ce livre fort bien écrit et documenté, avec un passage au vitriol sur Paul de Tarse, le névrosé, hystérique masochiste, se conclut ainsi :

« [...] A l’heure  où se profile un ultime combat – déjà perdu... – pour défendre les valeurs des Lumières contre les propositions magiques, il faut promouvoir une laïcité post-chrétienne, à savoir athée, militante, et radicalement opposée à tout choix de société entre le judéo-christianisme occidental et l’islam qui le combat. Ni la Bible ni le Coran. Aux rabbins, aux prêtres, aux imams, ayatollahs et autres mollahs, je persiste à préférer le philosophe. A toutes ces théologies abracadabrantesques, je préfère en appeler aux pensées alternatives à l’historiographie philosophique dominante : les rieurs, les matérialistes, les radicaux, les cyniques, les hédonistes, les athées, les sensualistes, les voluptueux. Ceux-là savent qu’il n’existe qu’un monde et que toute promotion d’un arrière-monde nous fait perdre l’usage et le bénéfice du seul qui soit. Péché réellement mortel... »

Onfray, bien que conscient que la loi judéo-chrétienne imbibe tout notre être, toute la science, « cette domination invisible », fait abstraction des conséquences déjà visibles de l’abolition de nos racines, de nos traditions, de notre culture, qui est chrétienne, comme notre système de valeurs, notre manière de penser.

Onfray réclame l’abolition des fictions, de l’obscurantisme, et milite pour que les croyances soient combattues par des armes rationnelles, par une morale laïque, tout comme les marxistes. Il souhaite que notre civilisation se déchristianise, sachant qu’elle ne pourra pas survivre après la rupture avec tout cela, car le christianisme est la majeure partie de l’histoire de l’Europe.

Puis Onfray annonce que notre civilisation est irrémédiablement à l’agonie, que nous sommes condamnés à disparaître.

Il est également conscient que l’islam s’engouffre dans le vide que la déchristianisation laisse derrière elle, il est très lucide sur ce qu’est l’islam, qu’il dénonce fréquemment avec beaucoup de courage.

Alors que l'islam est en passe de submerger l’Europe occidentale avec les horreurs que cela implique, Onfray, ce philosophe dandy et irresponsable quant à l'avenir puisque sans enfant, se croit encore autorisé à tirer dans le dos de cette civilisation en perdition. Alors qu'à l'Est, d'autres options ont été choisies, à savoir maintenir la fidélité à leurs racines et résister à la décadence.

Pour cette déchristianisation qu’il estime nécessaire, il fait recours à l’idéologue Gramsci, le révolutionnaire communiste, allié de l’Internationale communiste de Lénine, qui se sentait investi d’une mission de transformer le monde à la mode soviétique. C’est lui qui a créé le parti communiste italien.

Gramsci est le guide qui est de retour. Son concept d’hégémonie culturelle est déterré, adapté aux nouvelles technologies. L’hégémonie culturelle prône que la conquête du pouvoir doit être précédée par la conquête de l’opinion publique.

En résumé, le gramscisme postule que pour dominer les peuples, le pouvoir doit viser la domination culturelle et façonner les croyances collectives. C’est exactement cela qui a été mis en œuvre chez nous ces dernières trois années avec la mobilisation massive de la jeunesse pour la Grève du climat et la Grève des femmes – deux mouvements majeurs créés artificiellement, bâtis sur la croyance en des problèmes marginaux.

Derrière les prétendues nobles intentions des marxistes post-modernes aspirant à un monde plus égalitaire, une nouvelle élite pastèque détient pratiquement tous les outils de manipulation des masses, mène une guerre de destruction culturelle envers notre civilisation et asservit la majorité silencieuse, abrutie par la propagande, cette majorité silencieuse que Gramsci jadis voulait justement sauver, élever.

Et la déchristianisation fait partie de cette guerre civilisationnelle.

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Voici comment Onfray pense déchristianiser dans le sens gramscien

(vidéo retranscrite ci-dessous) :

transcription:

Il s’agit donc de déchristianiser cette épistémè judéo-chrétienne. Elle existe, elle n’est pas toujours visible, il faut chercher, il faut voir comment ça fonctionne.

Les pédagogues pourraient voir comment, dans leurs rapports avec les enfants, on suppose qu’on doit apprendre dans la douleur, dans la souffrance : si on n’apprend pas dans la douleur, dans la souffrance, on n’apprend pas véritablement.

Toutes les pédagogies hédonistes ne sont pas considérées comme sérieuses, les pédagogies ludiques ne sont pas considérées comme des pédagogies.

Menez cette recherche dans vos disciplines, si vous êtes architecte, avocat... infirmière, allez voir, il reste du christianisme dans le rapport que vous avez (…).

Donc cette déchristianisation est nécessaire. La Révolution française, en 1793, déchristianise plein pot, on assassine des gens, on brûle des églises, on brise des idoles, on casse des œuvres d’art. Je ne suis pas pour cette déchristianisation-là, entendons-nous bien. Il ne s’agit pas de déchristianiser sur le principe des voies de fait, il s’agit de (encore que), de déchristianiser (non je plaisante) sur le terrain gramscien.

C’est à dire : il faut, sur le principe de Gramsci, reconquérir les idées, reconquérir le débat, et faire de telle sorte que nous puissions déchristianiser là où il y a lieu, et non pas agresser physiquement ou verbalement le prêtre que nous rencontrerions dans notre rue, s’il en reste encore. (Non pas des rues mais des prêtres.)

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voir aussi : https://lesobservateurs.ch/2020/11/27/michel-onfray-a-la-television-armenienne-un-pretre-ma-dit-que-lislam-netait-pas-une-civilisation-mais-une-barbarie-nous-ne-sommes-pas-capables-dentendr/

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Antonio Gramsci : extrait du livre « La famille dans le socialisme »

Jugez vous-mêmes de ce que la déchristianisation selon Gramsci pourrait nous amener.

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L’Église, outil de déconstruction en temps de Covid ?

François Billot de Lochner

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A l’heure où nous terminons ce billet, le PDC, Parti démocrate-chrétien, vient de voter pour supprimer l’infâme « C » de son nom qui lui portait préjudice. 

Ce vote est emblématique et historique pour toute la civilisation occidentale mais surtout révélateur de ce que la Suisse est devenue :
cette volonté farouche d’être le champion du politiquement correct.

A la RTS, un professeur salue cette sage décision :

[...] Interrogé dans La Matinale, le politologue français, Paul Bacot, confirme: "Ce qui pousse un parti à changer de nom, c'est de mauvais résultats électoraux, une défaite importante, ou un déclin lent qui appelle une réaction. On considère qu'un nouveau nom permettra d'attirer de nouveaux sympathisants. L'ancien nom peut alors être considéré comme un frein, une barrière qu'il faut faire sauter", explique le professeur lyonnais.  [...]

source: Le Parti démocrate-chrétien change de nom et devient "Le Centre"

Michel Onfray: «L’Occident va disparaître»

«L’Occident va disparaître»: Michel Onfray prononce sa sombre prédiction et fournit des explications - vidéo

Invité de l’émission web Thinkerview, le philosophe Michel Onfray a décortiqué de nombreux sujets, dont le déclin occidental. «Nous allons disparaître, l’Occident va disparaître», estime-t-il, ajoutant que «la France en est à un stade de coma et de mort avancé».

Dans un entretien accordé le 17 juillet sur le plateau du think-tank et de la web TV Thinkerview et repéré par Valeurs actuelles, Michel Onfray a prédit la disparition de la civilisation européenne.

«Nous allons disparaître, l’Occident va disparaître. Il n’y a aucune raison pour qu’il puisse continuer à durer», martèle-t-il.

«Le christianisme ne fonctionne plus»

Pour le philosophe, la déchristianisation est l’un des vecteurs du déclin occidental.

«Le christianisme ne fonctionne plus chez les chrétiens: ils ne croient plus au purgatoire, à l’Enfer, à la parousie, à Satan, à l’eucharistie, à la virginité de Marie…», explique-t-il, ajoutant que «tout ce qui était dogmatique, tout ce qui supposait une foi a disparu».

Mais la déchristianisation n’est pas la seule raison du déclin de l’Occident. Selon le philosophe, l’appétence contemporaine pour la déconstruction serait à l’origine du phénomène.

«Nous sommes dans une civilisation de l’épuisement. Nous n’aimons que ce qui nous déteste, tout ce qui nous détruit est [perçu comme, ndlr] formidable», dit-il ajoutant qu’«il y a une passion pour la déconstruction. Il faut détruire la vérité, l’Histoire».

[...]

vidéo de l'interview (pas de son au début):

 

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Rappel: Micheline Calmy-Rey  - «Nous avons besoin d’une gouvernance mondiale»

Archives-27 août 2012

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article complet: https://www.migrosmagazine.ch/archives/nous-avons-besoin-d-une-gouvernance-mondiale

Michel Onfray échange quelques idées avec le professeur Raoult

Publié par Michel Onfray le 9 avril 2020
Reproduction interdite, publié avec l’aimable autorisation de michelonfray.tv
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Liens vers le livre "Le gai savoir" de Nietzsche:

https://www.youtube.com/watch?v=Wt0oWtY8kkE

Le gai savoir : Livre premier - La doctrine du but de la vie

DEUS SIVE NATURA

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https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Gai_Savoir/Livre_premier

 

France : Pour Christine Angot, les 100 millions de morts du communisme ne sont pas un motif pour distinguer les crimes politiques.

Extrait de l'émission "On n'est pas couché".

"100 millions de morts car c'est de gauche ce n'est pas une idéologie mortifère ?" lui rétorque Onfray.

"Si l'on considère qu'il y a de bonnes raisons pour tuer, alors on peut avoir le portrait de Mao chez soi, porter le t-shirt de Che Guevara... Soit les gens ne savent pas et ne sont pas coupables, soit ils savent et ils sont coupables. On ne peut pas afficher le portrait d'un dictateur chez soi."

 

 

 

 

Nos remerciements à Wilhelm's Back, à Victoria Valentini et à Λlex Λ

 

Rappels:

France. Christine Angot inquiète du succès des Mémoires de Jean-Marie Le Pen : « On a vraiment un problème dans ce pays »

Angot, Zemmour : soit le CSA ne fait rien, soit il en fait trop