Nous en parlions déjà dans cet article.
Le supporter de Burnley qui est à l’origine de la banderole « White Lives Matter » au-dessus du stade d’Etihad a été licencié de son travail. Sa compagne, Megan, a également été sanctionnée.
Jake Hepple, 24 ans, a été licencié de son poste de soudeur chez Paradigm Precision, basé dans le Lancashire, cet après-midi, l’entreprise ayant déclaré qu’elle « ne tolérait ni n’approuvait le racisme sous aucune forme ».
M. Hepple a en effet profité d’une interview avec MailOnline pour annoncer qu’il ne regrettait pas son geste. (…)
Il a déclaré : « Cette bannière a été inspirée par le mouvement Black Lives Matter. (…) Je crois qu’il est également important de reconnaître que les vies blanches comptent aussi. C’est tout ce que nous voulions dire ».
(…) Sa petite amie Megan Rambadt, 21 ans, a également fait l’objet de critiques pour certains de ses messages racistes sur les réseaux sociaux et a été suspendue de son emploi d’esthéticienne.
L’homme a déclaré que la police lui a rendu visite à son domicile mardi soir pour lui dire qu’il ne serait pas poursuivi au pénal. Il a ajouté qu’ils lui ont également offert une protection au cas où lui ou sa famille serait menacé à l’avenir à cause de la banderole.
Il a ajouté : « La police m’a dit que je n’avais commis aucun crime et que je n’avais rien fait de mal. En fait, ils m’ont demandé si j’allais bien et si je voulais une protection, juste au cas où des gens essaieraient de s’attaquer à moi. Je ne comprends pas pourquoi on me traite comme un criminel (…) ».
La mère du supporter de Burnley qui a confectionné la banderole « White Lives Matter » aurait tellement honte des actions de son fils qu’elle n’est plus capable d’aller travailler.
Son père, George, affirme que le comportement de son fils a empêché sa femme d’aller travailler à cause des réactions de rejet.
(…) Mirror
La banderole « White Lives Matter » a été fortement critiquée, alors que la police cherche les responsables. « La police a été en liaison avec les autorités aériennes et le service des poursuites judiciaires de la Couronne au sujet de la bannière « White Lives Matter » » explique la police du Lancashire. « Après avoir analysé toutes les informations disponibles à propos de cet incident, nous avons conclu qu’aucune infraction pénale n’avait été commise à ce jour » conclut-elle.
Toutefois, « nous reconnaissons que cette bannière aura offensé beaucoup de personnes » a ajouté Russ Procter, le chef de la police régionale. « En eux-mêmes, les mots (« White Lives Matter ») ne sont pas insultants » « C’est juste le contexte. Ils montrent un rejet du débat en cours » a-t-il ajouté.
(…) Le Point
Via Fdesouche