Par Charles Demassieux, romancier
Salut le show-bousenesse ! Alors comme ça on menace, on insulte les candidats patriotes parce que, depuis les orgies culturelles de Jack Lang, dans les années 1980, on vous a donné l’illusion que vous pouviez faire la pluie et le beau temps dans la vie politique française ?
Remarquez, je vous comprends, à votre place je réagirais tout pareil car, si par aventure – de plus en plus probable, l’aventure ! –, la candidate de la France réelle – vous savez, cette pute que vos camarades rappeurs appellent à baiser ! – remporte la mise dimanche 7 mai, les subventions accordées à vos manifestations idéologiques à outrance, et médiocrement artistiques, ça risque de ne plus le faire !
Alors toi, Benjamin Biolay, qui ricanait jadis de la mort accidentelle de Jean-Pierre Stirbois, dans ta chanson « Vengeance », et qui pleurnichait ensuite parce que tu avais reçu des menaces de mort, sache que ton infecte prose ne nous arrêtera pas et que, le cas échéant, si tu t’en prends à nous, nous nous en prendrons à toi. Ton copain, le vilain Hobbit joufflu de l’Élysée, n’y pourra rien : le peuple est plus fort que les enfants gâtés de ton espèce !
D’ailleurs, ton courage, petite frappe, ne va pas bien loin : presque aussitôt après avoir, sur Instagram, balancé à Nicolas Dupont-Aignan – en réponse à son ralliement à Marine, ce qui n’a pas eu l’heur de te plaire – « À tes risques et périls petite teupu. Tu vas le payer cher », tu as retiré ton message, remplacé par des Bisounours – ce qui est raccord avec ta maturité ! –, comme un pauvre type qui n’assume pas ses actes !
Mathieu Kassovitz, à ton tour : t’as la rage ? Dis-toi que nous aussi, qui crevons comme des chiens errants sous les coups de ceux que tu as si joliment exaltés dans ton film La Haine, on a la rage et on a fermement l’intention de faire changer la peur de camp, que ça te plaise ou non ! Tu te prends pour qui, toi qui as reçu des tonnes de fric public pour monter des films de plus en plus pourris, en injuriant un élu du peuple : « Espèce de trou du cul », as-tu twitté, toujours à l’attention de NDA, depuis ta tour dorée d’où tu craches sur la plèbe !
Gilles Lellouche, ton « Espèce de grosse merde », je te le renvoie volontiers, comme un boomerang Bleu Blanc Rouge. On s’en tape de tes opinions, en réalité ! T’étais où, par exemple, quand les délocalisations mettaient sur la paille des familles entières, avec la bénédiction de ton petit copain Macron ? Ah, oui, j’oubliai : le festival de Cannes, où tu as tes entrées, ce n’est pas le genre à se soucier de l’odeur de la précarité ! Alors bouffe ton caviar et ne te mêle pas de politique. Étant donné ton niveau de réflexion, c’est hors de ta portée !
J’en ai presque fini.
A vous tous, enfin, les sangsues richardes qui nous infligez l’islam dont vous ne voulez pas dans vos quartiers surprotégés, qui nous jetez à la face votre bonheur fortuné, méfiez-vous car il se pourrait qu’un de ces jours, avec ou sans Marine, on balade vos têtes au bout de piques ! Et ça ne sera pas du cinéma !
Dans l’attente de cette juste colère, laquelle ne saurait tarder, compte tenu de vos injures assaisonnées d’un mépris souverain à notre endroit, méditez, si cela se peut, ces vers de Victor Hugo qui voyait dans l’océan la puissance du peuple :
« Comme toi le despote il brise le navire ;
Le fanal est sur lui comme l’esprit sur toi ;
Il foudroie, il caresse, et Dieu seul sait pourquoi ;
Sa vague, où l’on entend comme des chocs d’armures,
Emplit la sombre nuit de monstrueux murmures,
Et l’on sent que ce flot, comme toi, gouffre humain,
Ayant rugi ce soir, dévorera demain. »
(« Au Peuple »);
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Charles Demassieux
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