Coronavirus : un espoir de vaccin?

Coronavirus : un espoir du côté d’Israël ?
11 avril 2020 - par

Il y a déjà quatre ans que les laboratoires de recherche travaillent sur le Coronavirus du poulet, très proche du Covid-19. Il y a deux mois, ils nous annonçaient la production d’un vaccin dans les deux mois. Eh bien nous y sommes : ILS ONT SORTI LEUR TRAITEMENT ET BONNE NOUVELLE POUR LE MONDE, ÇA FONCTIONNE, avec un taux de survie à 100 % !

https://infos-israel.news/un-nouveau-traitement-israelien-contre-le-corona-permet-aux-malades-un-taux-de-survie-a-100/

Le traitement a été mis au point par le laboratoire Pluristem de Haïfa, et vient d’être testé sur 6 patients très gravement atteints, présentant insuffisance respiratoire aiguë, complications inflammatoires, insuffisance cardiovasculaire et rénale, qui seraient certainement décédés sans ce traitement vu la gravité de leur cas à haut risque de mortalité.

Selon le site d’informations israélien,

1. Tous les patients ont survécu »,  ce qui est en soi déjà prodigieux. Le site précise encore que :

2 – Quatre patients ont montré une amélioration des paramètres respiratoire,

3 – Trois patients sont au stade avancé du sevrage des ventilateurs,

4 – Deux patients avec des conditions médicales préexistantes montrent une récupération clinique en plus de l’amélioration respiratoire.

La nouvelle est tellement prometteuse que le laboratoire « prévoit de demander le lancement d’un essai clinique multinational et cette société est déjà en pourparlers avec les États-Unis et l’Europe pour définir une stratégie clinique contre le Covid-19 ».

Bien sûr, l’affaire est à suivre. Alors que le traitement israélien semble fonctionner à merveille, nos Ineffables du gouvernement feront-ils comme avec la chloroquine du professeur Raout :  tester durant des mois pendant lesquels les malades continueront à tomber comme des mouches, c’est-à-dire laisser mourir les patients plutôt que de prendre « le risque » de les guérir ?

On parle aujourd’hui de sortir du déconfinement. Certes la situation économique est devenue ingérable et va précipiter dans la pauvreté et le chaos nos populations. Qui paiera les salaires, les retraites, les émoluments divers ? Comment les familles pourront-elles nourrir les leurs ? Combien d’entreprises de petite taille, soit celles qui font le véritable tissu économique de notre pays, disparaîtront-elles ? Dans quelle proportion le chômage va-t-il augmenter, apportant son lot de misère, la colère, et la violence à laquelle on ne pourra échapper ?

Oui mais … !

Il semble qu’en Chine, et à Wuhan même, où l’on a pris pour la première fois conscience de l’importance du virus, même si son origine reste sujette à caution, il semble qu’une deuxième vague de Coronavirus se prépare et ait peut-être déjà commencé.

On se souviendra alors de la grippe espagnole, dont c’est précisément la deuxième vague qui fut la plus mortelle. Il convient d’en rappeler ici le processus et les conséquences.

Selon un livre publié  en 2018 par F.Vinet,  « La Grande Grippe. 1918. La pire épidémie du siècle », l’épidémie aurait commencé dès les années 1916-1917, par ce que l’on a appelé la « pneumonie des Annamites », faisant  des ravages parmi les ouvriers ou soldats d’origine indochinoise présents en France, qui mouraient de façon fulgurante de syndromes respiratoires aigus. Elle fut rapidement suivie par ce que l’on a appelé  la première vague de l’épidémie, d’abord dès le 4 mars 1918 dans un camp militaire du Kansas, puis dans un cantonnement britannique à Rouen, se répandant à la faveur des mouvements de troupes, avant d’atteindre le reste de l’Europe et du monde. En juillet 1918 on déclara que la pandémie était terminée. En somme elle n’avait pas tué tant que cela, comme c’est le cas aujourd’hui avec le Covid-19, peut-être grâce au confinement, mais enfin le nombre de morts comparé aux nombre de personnes atteintes n’est pas si élevé.  Worldmeter indique aujourd’hui 1 715 590 contaminés parmi lesquels 103 840 décès, ce qui représente 6 %. 6 % c’est certes trop. Mais ce n’est pas du 30 à 60 % comme lors de la grande peste.

Erreur tragique que d’avoir déclaré la pandémie de 1918-1919 terminée. Car la seconde vague toucha le monde de plein fouet, et ce fut elle qui fut la plus mortelle, tuant entre 40 et 50 millions d’hommes,  submergeant les villes et les campagnes, les hôpitaux incapables de suivre, le monde médical qui ne savait que faire devant l’ampleur du désastre.

La seconde vague du Coronavirus est donc à craindre à notre époque, avec un virus qui aura muté.

Aussi saluons l’espoir donné par ce laboratoire israélien.

Louise Guersan

source: