Le monde d’après ? Ce sera 1929 et l’hyperinflation

Marc Rousset

Wall Street semble freinée dans son élan boursier, tout comme les Bourses asiatiques, car le virus inquiète, avec, selon l’université américaine Johns Hopkins, plus de 132.000 morts pour plus de 3,05 millions de cas aux États-Unis. Si un krach se produit effectivement en juillet-août 2020, nous vivrons la deuxième jambe de baisse, avant probablement d’autres remontées et d’autres baisses successives, comme en 1929, où le Dow Jones avait mis trois ans pour atteindre, en 1932, son point le plus bas.

Il est peu probable que la Fed et la BCE en viennent à acheter directement des actions pour éviter l’effondrement des cours, ce qui serait la suite logique de la politique du n’importe quoi, n’importe comment, « quoi qu’il en coûte », pour sauver le navire du naufrage immédiat, en imitant le Japon, mais la ficelle serait quand même un peu trop grosse, pouvant même déclencher une panique boursière.

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L’inflation pour l’ensemble de l’ devrait officiellement s’établir à 0,6 % en 2020 et 1,3 % en 2021. Nous pensons qu’elle risque d’être plus élevée et, surtout, de commencer à croître d’une façon inexorable à partir de 2021. Les banques centrales sont en train de semer les premières graines de l’hyperinflation à venir qui, pour l’instant, suite au fléchissement de la demande, aux surcapacités de production, à la concurrence internationale, ne se manifeste que pour l’inflation des actifs (bulle de l’ et bulle des actions) et non pas dans les prix des biens de consommation courante. Nous ne vivons que les tout premiers signes de l’hyperinflation à venir (méthodes non conventionnelles du « QE », taux d’intérêt négatifs, achat des émissions obligataires de l’Italie qui ne trouvent plus preneur…).

La phase suivante, c’est lorsque la vélocité de circulation de la monnaie commence à augmenter, que les populations commencent à acheter de l’or ou des devises étrangères, qu’un marché noir apparaît, que les taux d’intérêt explosent, jusqu’au jour où les Européens commenceraient à refuser l’euro ou les monnaies locales en cas d’explosion de la zone euro. [...]

L’élément nouveau, c’est que, face à la catastrophe en vue, l’Allemagne réalise qu’elle va perdre son marché européen et qu’elle sombrera comme les autres pays européens, tout en ayant des finances saines et équilibrées. C’est l’unique raison pour laquelle Merkel a viré de bord à 180° en mentant à la Cour de Karlsruhe, voulant éviter à tout prix l’explosion de la zone euro, qu’elle s’est unie avec Macron contre les pays « frugaux » pour une relance économique financée par emprunts de 750 milliards d’euros dans l’Union européenne. L’Allemagne met en place une digue supplémentaire, mais le tsunami de l’hyper-endettement, du coronavirus, de la création monétaire, de la remise en cause du libre-échange mondialiste, de l’invasion migratoire et du populisme pourrait bien aussi faire céder cette dernière digue en 2022.

article complet: https://www.bvoltaire.fr/le-monde-dapres-ce-sera-1929-et-lhyperinflation/

Comprendre la mécanique des Krachs Boursiers avec Guillaume Rouvier : La Valeur marginale.

Depuis quelques semaines, de nombreux économistes et journalistes annoncent un krach boursier imminent... Sans savoir donner une date précise. Pourquoi est-il si difficile de prévoir les Krachs ?
La commission européenne ne se décide pas entre optimisme et pessimisme. La publication, jeudi 7 novembre, de ses prévisions économiques d’automne pour les années 2019, 2020 et 2021 laisse voir de la perplexité chez les technocrates :
« L’économie européenne connaît sa septième année consécutive de croissance et devrait encore croître en 2020 et 2021 », écrivent-ils dans leur communiqué.
Mais “l'environnement extérieur devenu beaucoup moins favorable », et ils reconnaissent que l’Europe peut s’attendre à « une période prolongée de moindre croissance » du fait du contexte international défavorable
La commission européenne a baissé ses prévisions et prévoit une progression du produit intérieur brut (PIB) de la zone euro de 1,1 % en 2019 et de 1,2 % en 2020 et 2021. L’UE devrait voir son PIB augmenter de 1,4 % d’après ces “experts”.
Alors pourquoi les médias nous passent en boucle ces spécialistes et ces experts qui anticipent un nouveau krach, dix ans après l'épisode de 2007 ?
Au fond, que sait-on des krachs et de leur fonctionnement ? Comment se propagent-ils à travers le monde ? Et si, en raisonnant “normalement”, en moyenne, on avait complètement tort ? Guillaume Rouvier, de Hiboo Expert, nous apporte son éclairage et son expertise dans cette vidéo qui va bousculer vos idées reçues.