La Pologne et la Hongrie pour une contre-révolution

   
Michel Garroté - Kaczynski et Orban veulent une contre-révolution culturelle au sein de l'UE. Les deux hommes au pouvoir en Pologne et en Hongrie, Jaroslaw Kaczynski et Viktor Orban, prônent une contre-révolution culturelle pour mettre fin à la crise frappant l'Union européenne. En effet, le Premier ministre hongrois, Viktor Orban et le chef du parti au pouvoir en Pologne, Jaroslaw Kaczynski ont fait cette déclaration lors d'un forum économique de Krynica, dans le sud de la Pologne, le mardi 6 septembre 2016.
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Le Brexit offre une possibilité fantastique de lancer une contre-révolution culturelle, a dit mardi le Premier ministre hongrois au forum économique de Krynica, dans le sud de la Pologne, forum largement relayé par les médias des pays d'Europe centrale et orientale. Pour Kaczynski, chef du parti conservateur Droit et Justice qui gouverne à Varsovie, le vote britannique ne traduit pas un simple mouvement d'humeur d'outre-Manche, mais une crise de la conscience européenne qui touche plusieurs pays occidentaux.
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L'homme politique polonais a énuméré plusieurs crises européennes : celle, économique, de 2008 atténuée, mais non vaincue, ainsi que le problème migratoire, la querelle entre l'Allemagne et le sud de l'Europe et la crise de l'équilibre européen, crise due à l'éloignement du Royaume-Uni et à l'affaiblissement de la France, de l'Italie et de l'Espagne. Cette crise conduit à une situation d'hégémonie au profit de Berlin. La seule réponse possible consiste à réformer l'UE.
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"Ces changements doivent apporter, sur le fond, une contre-révolution culturelle, rappeler que l'Europe est riche de ses cultures, de leurs différences, des différences de structures". l'UE telle qu'elle fonctionne actuellement, réduit la culture européenne à une culture de fait américaine, ce qui marque une énorme dégradation pour l'Europe, a dit Kaczynski.
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Une autre réponse serait de laisser les choses en l'état, jugeant que tout changement aggravera la crise. Ne pas aggraver la crise serait possible si l'Allemagne pouvait faire un effort comparable à celui de la reconstruction de l'ex-RDA, soit de deux mille milliards d'euros. Mais, a affirmé Kaczynski, l'Allemagne n'est pas en état de le faire.
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Orban  --  proclamé mardi 'homme de l'année' par le forum de Krynica  --   a exprimé des vues similaires. Il a accusé les élites européennes d'avoir cherché à liquider les identités nationales. A ses yeux, l'initiative appartient aujourd'hui à ceux qui soutiennent que l'identité  --  nationale et religieuse  --  joue toujours un rôle et qu'il n'existe pas d'identité européenne pour la remplacer.
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Le groupe de Visegrad, qui regroupe la Hongrie, la Pologne, la République Tchèque et la Slovaquie compte présenter une position commune sur l'UE post-Brexit  --  lors d'un sommet informel à 27 Etats  --  le 16 septembre prochain à Bratislava.
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Par ailleurs, Orbán s’est rendu en Serbie et a rencontré le Premier ministre serbe Vučić. Orbán a rappelé son soutien à la candidature de la Serbie à l’UE et il a exprimé sa volonté d’aider la Serbie, en particulier pour gérer l’afflux de migrants, qui va très probablement croître à nouveau au cours de l’automne.
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Michel Garroté
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http://www.boursorama.com/actualites/kaczynski-et-orban-veulent-une-contre-revolution-culturelle-dans-l-ue-35b90b648f79ab7f4de53363c8522dff
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Séance au parlement polonais!

Nos lecteurs nous proposent de publier (merci à Pierre H.)

Pendant une séance au parlement polonais, le président du PiS, Kaczynski, qui rit rarement, reçoit un message sur son iPad. Et plus il lit, plus il rit ! Ce qui a fait que tout le monde a commencé à se demander qu'est-ce qu'il pouvait bien avoir reçu comme message... Et finalement, ils ont trouvé ! C'est une lettre de réponse des Cosaques au sultan turc, en 1676, qui leur demandait allégeance et soumission :

 

 

1676. Lettre des Cosaques au sultan turc : « Nous sommes chez nous ici et tu peux embrasser notre cul »

En 1676, alors que les Cosaques Zaporogues viennent de remporter une importante victoire contre les Turcs, le sultan Mehmet IV, empereur des Ottomans, leur adresse la lettre suivante :

« En tant que sultan, fils de Mahomet, frère du Soleil et petit-fils de la Lune, Vice-roi par la grâce de Dieu des royaumes de Macédoine, de Babylone, de Jérusalem, de Haute et Basse Égypte, Empereur des Empereurs, Souverain des Souverains, Invincible Chevalier, Gardien indéfectible jamais vaincu du Tombeau de Jésus Christ, Administrateur choisi par Dieu lui-même, Espoir et Réconfort de tous les musulmans, et très grand défendeur des chrétiens, J’ordonne, à vous les Cosaques zaporogues de vous soumettre volontairement à moi sans aucune résistance. »

L’armée cosaque répond :

« À Toi Satan turc, frère et compagnon du Diable maudit, serviteur de Lucifer lui-même, salut!

Quelle sorte de noble chevalier au diable es-tu, si tu ne sais pas tuer un hérisson avec ton cul nu ? Vomis du Diable avec ton armée dévorée. Tu n’auras jamais, toi fils de putain, les fils du Christ sous tes ordres : ton armée nous n’en avons pas peur et par la terre ou par la mer on continuera à se battre contre toi.

Toi, scullion de Babylone, charretier de Macédoine, brasseur de bière de Jérusalem, fouetteur de chèvre d’Alexandrie, troupeau de pourceaux de petite et de grande Égypte, truie d’Arménie, giton tartare, bourreau de Kamenetz, être infâme de Podolie, petit-fils du Diable lui-même, Toi, le plus grand imbécile malotru du monde et des enfers et devant notre Dieu, crétin, groin de porc, cul d’une jument, sabot de boucher, front pas baptisé !

C’est ce que les Cosaques ont à te dire, à toi sous-produit d’avorton ! Tordu es-tu de donner des ordres à de vrais chrétiens !! Nous n’écrivons pas la date car nous n’avons pas de calendrier, la lune est dans le ciel, l’année est dans un livre ainsi que le jour, et nous sommes chez nous ici comme toi là-bas et pour cela tu peux embrasser notre cul ! »

 

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