"Nous coupons la gorge de la blancheur": un politicien sud-africain promet de cibler le maire blanc alors qu'il vante son intention de remettre la terre aux Noirs. Il déclare: "Les Blancs en colère peuvent aller en enfer"
- Julius Malema dirige le parti d'opposition des Combattants pour la liberté économique en Afrique du Sud (Nd Christian Hofer: parti d'extrême gauche en anglais "Economic Freedom Fighters")
- Il veut éliminer le maire de Nelson Mandela Bay car il est blanc
Il a déclaré dans une arène bondée: "Nous ne détestons pas les Blancs, nous aimons simplement les Noirs" - Le politicien a également salué les projets de transfert des terres des propriétaires blancs aux Noirs
Un homme politique d'Afrique du Sud a promis de renverser un maire blanc après fait l'éloge des plans pour remettre la terre aux Noirs.
Julius Malema, 37 ans, qui dirige le parti d'opposition des Combattants pour la liberté économique, a déclaré qu'il voulait «retirer» le maire de la métropole de la baie Nelson Mandela, Athol Trollip, précisément parce qu'il «est un homme blanc».
Il a déclaré dans une arène bondée à Johannesburg que «nous commençons avec cette blancheur. Nous coupons la gorge de la blancheur."
Pendant le discours, Malema a déclaré qu'il voulait renverser le maire - un membre de l'Alliance Démocratique - et a accusé le groupe politique d'être un parti raciste qui défend les intérêts des Blancs.
«Tous les Blancs qui votent AD, qui sont fâchés avec ce que nous allons faire (Port Elizabeth)... vous pouvez tous aller en enfer, nous ne nous soucions pas de vous.
Nous ne nous soucions pas des sentiments blancs », a-t-il dit sous les applaudissements et les acclamations. «Nous ne détestons pas les Blancs, nous aimons simplement les Noirs.
Malema a lancé sa campagne pour être élu président en 2019 en distançant agressivement son ancien partenaire de coalition.
Athol Trollip est un membre de l'AD, parti qui a gouverné Port Elizabeth ainsi que Johannesburg et Pretoria avec le soutien de l'Economic Freedom Fighters de Malema.
Mais depuis la démission le mois dernier du président Jacob Zuma, longtemps la cible de la colère de Malema, l'Economic Freedom Fightersa basculé ses attentions.
Malema a cherché à rétablir des liens avec le Congrès national africain (ANC, centre gauche) au pouvoir depuis que le président Cyril Ramaphosa a succédé à Zuma le mois dernier.
"Ramaphosa doit faire ce qu'il faut. Nous ne nous soucions pas qu'il soit milliardaire, nous voulons qu'il agisse bien", a déclaré Malema.
Malema a fondé l'Economic Freedom Fighters en 2013 quand il a été expulsé de l'ANC avec un certain nombre d'alliés, et le parti possède à présent le troisième plus grand nombre de députés à l'Assemblée nationale.
(...)
"Nous n'écouterons pas la Grande-Bretagne, nous n'écouterons pas le Parlement européen, nous n'écouterons pas l'ONU, nous écouterons le peuple sud-africain", a ajouté M. Malema.
(...)
Source et article complet Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch
Nos remerciements à Alain Jean-Mairet
Rappel: