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Seattle : les antifas s’approprient un “Etat autonome”, sous la férule d’un gangsta rappeur, où le Blanc est discriminé

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Au cours de son règne controversé en tant que chef du «chef de guerre» de CHAZ, le rappeur de Seattle, Raz Simone, a connu une forte augmentation des flux Spotify.

De nombreux fans de hip-hop connaissaient déjà Raz Simone avant que les manifestations de Black Lives Matter ne prennent le contrôle des villes américaines à partir de fin mars. Le rappeur a profité d’un passage en tournée avec Macklemore, de collaborations avec des rappeurs bien connus comme Pusha T et de rédactions dans un certain nombre de blogs hip hop. Mais la forte implication de Simone dans la création de Capitol Hill Autonomous Zone, ou CHAZ, a donné au rappeur un tout nouveau niveau d’exposition.

CHAZ a émergé après que les manifestants ont pris le contrôle d’un commissariat de police local de Seattle le 8 juin, forçant les officiers à quitter le poste. Le quartier a finalement été entouré d’une zone d’occupation d’environ 4 blocs carrés, qui a été clôturée et protégée par des manifestants. Les membres de CHAZ ont rapidement proclamé une zone exempte de police, tout en publiant une liste de demandes comprenant le contrôle des loyers, le financement des forces de police et la fin de la gentrification.

 

 

 

Presque immédiatement, Raz Simone (dont le vrai nom est Solomon Samuel Simone) a émergé en tant que leader de la zone nouvellement créée. Mais la montée en puissance de Raz n’a pas été facile: presque immédiatement, Simone a été critiquée pour avoir nommé des gardes armés aux portes fortifiées de CHAZ. Peu de temps après, le rappeur a été filmé en train de discipliner violemment un graffeur, tout en déclarant: « Nous sommes la police de cette communauté maintenant. »

D’autres rapports ont affirmé que Raz avait été vu en train de transporter un AK-47 autour de CHAZ avec une petite armée; le rappeur fut bientôt surnommé un «seigneur de guerre» de la zone. Même le président Trump a pris la parole, réprimandant les «anarchistes» qui dirigeaient CHAZ (sans nommer Simone par son nom).

Ajoutant aux complications, Simone a rapidement été fustigé pour avoir envoyé des tweets anti-LGBTQ (le rappeur a douté que son compte avait été piraté avec des messages antidatés).

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Breakingnews.fr

 

Les squatters réclament une sorte d'impôt de capitation pour les résidents blancs de la zone : chaque Blanc devrait donner 10 dollars à un noir. Les habitants n'ont pas d'autre choix que de se plier à la terreur de la loi du plus fort dans la zone contrôlée par le gangsta rappeur Raz Simone.

 

 

La police a dû abandonner la zone sur ordre de la maire Jenny Durkan et ne peut plus répondre aux appels d'urgence, se plaint la responsable de la police Carmen Best.

Les habitants de la zone seraient exposés à "des vols, à des viols et à toutes sortes de crimes violents", prévient la policière noire. L'alliance entre Antifas et le gangsta rappeur s'épanouit étrangement. Alors que l'opposition des démocrates de gauche contre Trump était encore soutenue de façon impressionnante par les marches féministes contre le président Trump, une maire démocrate expose les habitants de la CHAZ à la terreur d'un gangsta rappeur.

Le fait que les viols soient plus fréquents dans la zone contrôlée par Raz Simone ne surprend pas ceux qui connaissent son rap. Par exemple, son dernier titre "Fingeroll" montre le viol collectif d'une femme blanche au milieu de billets de banque et d'alcool par un gang. Finalement, des hommes en habits islamiques assurent l'"ordre" et fusillent les membres du gang :

 

 

Après quelques jours seulement, la zone-antifa est menacée d'effondrement en raison de la pénurie alimentaire.

 

 

La maire de Seattle Jenny Durkan a récemment exprimé son admiration du projet de jardin communautaire dont la CHAZ (NDLR : La zone autonome de Capitol Hill) se nourrira à l'avenir. Après avoir été invités dans la zone, les sans-abri ont volé toute la nourriture et sont repartis. Un transgenre antifasciste a alors demandé sur Twitter des dons de nourriture végétalienne pour la zone.

 

 

Pendant ce temps, ça commence à chauffer entre la maire de Seattle et la police. La responsable de la police, Carmen Best, a déclaré qu'elle reprendrait la zone dès que possible. Cependant, lorsque la CNN a demandé à la maire quand elle laisserait la police revenir dans la zone, celle-ci a répondu : "Je ne sais pas. Nous pourrions avoir un été d'amour" et que Trump devrait retourner dans son bunker.

De son point de vue, tout se passe pacifiquement dans la CHAZ.

 

 

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

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