Les garçons sont en général plus turbulents que les filles, c’est bien connu. Mais d’après une tribune parue dans Libération, cela pourrait relever « d’un trouble du comportement », ou, bien plus grave, « d’un problème lié à la construction même de l’identité masculine ».
Ainsi, le problème n’est pas de « sauver » les garçons, ni de lutter pour l’égalité entre les filles et les garçons, ni même de combattre une homophobie qui structure leur construction identitaire. Le problème est d’en finir avec la fabrique des garçons. D’explorer la manière dont familles, école et société projettent sur les « petits mâles » des rêves, des désirs ou des fantasmes qui influent sur leurs identités et leurs carrières. – Sylvie Ayral et Yves Raibaud, Libération, 06/11/2014
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