Quel est la responsabilité de l’OSCE dans la guerre au Haut-Karabakh?

Vladimir Poutine a expliqué, dans une interview télévisée, comment les dirigeants arménien, azerbaïdjanais et lui-même avaient préparé la déclaration mettant fin à la guerre au Haut-Karabakh et pourquoi la France et les États-Unis n’avaient pas participé aux discussions éclair.

La nouvelle guerre du Haut-Karabakh n’aurait pas éclaté en septembre si les propositions russes concernant le règlement du conflit avaient été acceptées en 2013, a déclaré ce mardi 17 novembre le Président Vladimir Poutine dans une interview diffusée par la chaîne de télévision Rossiya 24.

«En 2013, la Russie a formulé des modalités [du règlement du conflit, ndlr] au sein du Groupe de Minsk de l’OSCE, et les autres membres du groupe, y compris les coprésidents, la Russie, la France et les États-Unis, les ont soutenues […]. Elles auraient permis de régler le problème. À mon avis, si nous étions parvenus à des ententes, il n’y aurait pas eu de guerre. J’en suis absolument sûr», a indiqué M.Poutine.

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Haut-Karabakh : les Arméniens brûlent leurs maisons avant d’être obligés de partir

«C'est ma maison, je ne peux pas la laisser aux Turcs», comme sont souvent qualifiés les Azerbaïdjanais par les Arméniens, a expliqué, le visage fermé, le propriétaire de l'une de ces maisons en jetant des planches de bois enflammées et tisons imbibés d'essence pour tenter d'incendier le parquet de son ancien salon, dans une habitation complètement vidée. (NDLR : Le chef de l’Office de la communication de la présidence turque Fahrettin Altun a partagé le message suivant : « Deux Etats, une Nation » en parlant de la Turquie et de l'Azerbaïdjan.)

 

 

 

 

«On attendait pour être fixé. Mais quand ils ont commencé à démonter la station hydro-électrique, on a compris», ajoute-t-il. «Tout le monde va brûler sa maison aujourd'hui (...) On nous a donné jusqu'à minuit pour partir». «On a aussi bougé la tombe des parents, les Azerbaïdjanais vont se faire un malin plaisir à profaner nos tombes, c'est insupportable», ajoute-t-il. La veille, au moins une dizaine d'habitations ont été incendiées dans ce même village et ses environs.

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Le Figaro

 

Haut-Karabakh. Le président azerbaïdjanais déclare : “On a chassé les Arméniens comme des chiens”

Le président russe, Vladimir Poutine, a confirmé un accord entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan de « cessez-le-feu total » des combats pour la région du Haut-Karabakh en vigueur depuis 22 heures, heure de Paris, lundi 9 novembre.

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Chassés « de nos terres comme des chiens »

Le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, s’est, lui, félicité d’une « capitulation » de l’Arménie. « Nous avons forcé [le premier ministre arménien] à signer le document, cela revient à une capitulation », a-t-il dit à la télévision. « J’avais dit qu’on chasserait [les Arméniens] de nos terres comme des chiens, et nous l’avons fait », a-t-il ajouté.

« L’Azerbaïdjan a remporté des gains importants sur le terrain et à la table des négociations. Je la félicite chaleureusement pour ce succès », a déclaré sur Twitter, mardi 10 novembre, le chef de la diplomatie turque, Mevlüt Çavusoglu, dont le pays a pris fait et cause pour Bakou dans le conflit.

Une foule en colère

Une foule de milliers de manifestants en colère s’est rassemblée aux abords du siège du gouvernement arménien dès l’annonce de cet accord de fin des hostilités qui semble consacrer une victoire militaire de l’Azerbaïdjan. Des centaines d’entre eux ont pénétré dans les locaux, brisant des vitres et saccageant des bureaux, selon un journaliste de l’Agence France-Presse (AFP) présent sur place.

Le Monde

 


 

 

 

 

 

 

Via Fdesouche

Témoignages exclusifs : les mercenaires syriens d’Erdogan se déploient au Haut Karabakh contre l’Arménie

Depuis la mi-septembre, plus d'un millier de miliciens ont été recrutés en Syrie par la Turquie et acheminés dans la région séparatiste où s'affrontent l'Arménie et l'Azebaïdjan. L'Express a pu joindre des responsables militaires sur place.

 

 

Après le Nord de la Syrie et la Tripolitaine en Libye, les mercenaires syriens à la solde de la Turquie sont désormais déployés dans la région séparatiste à majorité arménienne du Karabakh, en soutien de l'Azerbaïdjan, qui tente de reconquérir par la force cette zone depuis samedi dernier. Depuis la mi-septembre, plus d'un millier de miliciens supplétifs ont été recrutés en Syrie et acheminés par avions dans le Caucase, selon des responsables de ces groupes armés. L'information, vivement contestée par l'Azerbaïdjan, a circulé sur les réseaux sociaux et a pu être confirmée grâce à plusieurs témoins directs, joints par téléphone depuis leur nouveau terrain de guerre.

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Lexpress.fr