Vladimir Poutine a expliqué, dans une interview télévisée, comment les dirigeants arménien, azerbaïdjanais et lui-même avaient préparé la déclaration mettant fin à la guerre au Haut-Karabakh et pourquoi la France et les États-Unis n’avaient pas participé aux discussions éclair.
La nouvelle guerre du Haut-Karabakh n’aurait pas éclaté en septembre si les propositions russes concernant le règlement du conflit avaient été acceptées en 2013, a déclaré ce mardi 17 novembre le Président Vladimir Poutine dans une interview diffusée par la chaîne de télévision Rossiya 24.
«En 2013, la Russie a formulé des modalités [du règlement du conflit, ndlr] au sein du Groupe de Minsk de l’OSCE, et les autres membres du groupe, y compris les coprésidents, la Russie, la France et les États-Unis, les ont soutenues […]. Elles auraient permis de régler le problème. À mon avis, si nous étions parvenus à des ententes, il n’y aurait pas eu de guerre. J’en suis absolument sûr», a indiqué M.Poutine.
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