Michel Garroté - Les résultats définitifs du premier tour des primaires du PS indiquent que Benoît Hamon arrive en tête avec 36,35% des voix, suivi de Manuel Valls avec 31,11% (pour Valls, cette fois, c'est une grosse claque et non pas une petite gifle).
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Suivent Arnaud Montebourg Casse Toi avec 17,52% des suffrages et Vincent Peillon à 6,85%. Les trois candidats issus des partis dits 'partenaires du PS' pour cette primaire arrivent (ou plutôt : s'en vont) avec 3,88% pour François de Rugy (Parti écologiste), 1,97% pour Sylvia Pinel (PRG) et 1,01% pour Jean-Luc Bennahmias (UDE).
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A noter l'incroyable aveu qu'a fait le président du Comité national d'organisation de la primaire à gauche (Cnop), Christophe Borgel. Le député socialiste concède que les résultats du premier tour de la primaire ont été manipulés. Objectif de la manoeuvre : pouvoir revendiquer une belle participation avant que les chiffres ne l'accréditent.
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Et de surcroît plusieurs journalistes ont tenté de voter dans plusieurs bureaux de vote différents, en faisant valoir un changement d’adresse pour justifier leur absence sur les listes, ce qui n’a pas posé de problème aux assesseurs du Parti socialiste.
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A noter également que les soutiens d'Emmanuel Macron à la présidentielle 2017 (candidat présidentiel du mouvement "En Marche !") jubilent, tandis que lui-même, dans un premier temps, n'a pas dit grand chose. Ses soutiens relaient ainsi, dans 'Le Parisien', une analyse éloquente de leur champion Macron : "C'est bien la preuve qu'il ne fallait pas aller à la primaire".
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Et certains soutiens ne cachent pas leur joie : "Manuel Valls va perdre au second tour. La providence continue de s'occuper de Macron, qui va encore gagner 2 à 3% dans les sondages", clame ainsi un proche dans le même quotidien.
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D’autres se livrent à une analyse où pointe une satisfaction certaine : "Les deux finalistes ne sont d’accord sur rien. Ils seront dans l’incapacité de se réconcilier, de porter une dynamique. C’est pour ça que nous disons depuis longtemps que le rassemblement des progressistes doit se faire autour d’Emmanuel Macron", déclare ainsi, sur 'France 2', Richard Ferrand, délégué général de "En Marche !".
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De son côté, François Fillon, candidat de droite à la présidentielle, dit qu'il "affrontera les adversaires qu'on lui donnera" (ça va de soi...), mais constate qu'il y "aura trois candidats de gauche" à la présidentielle. Certes. Mais ils sont trois candidats de trois partis différents ; et au second tour de la présidentielle, il y aura deux candidats (avec Fillon ou pas...) et pas un de plus...
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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