Narcotraficants des FARC intégrés à la société ?

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Michel Garroté - J'avais déjà signalé - sur Les Observateurs - preuves, sources et photos à l'appui, que la soi-disant "guérilla" colombienne des Farc n'est rien d'autre qu'un gang de narco-terroristes richissimes, avec des connexions au Mexique, au Venezuela, en Equateur et au Liban.
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Et maintenant voici que l'on nous parle de narcotraficants des FARC désarmés et intégrés à la société civile (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page). Un espoir bien naïf qui ignore l’histoire de cette "guérilla" et les termes de l’accord conclu. Ces négociations secrètes ont duré six ans. Le plus important pour les FARC, c'est d'obtenir l'impunité totale par rapport à leurs crimes de guerre et crimes de lèse-humanité. En annonçant un accord de paix avec le gouvernement colombien, les FARC pourraient bien avoir mis un terme à plus de 50 ans de guérilla dans le pays.
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Mais alors que le texte doit encore être voté par les Colombiens, ce qui ne sera pas chose aisée, reste à savoir quelle sera l'attitude de ces milliers de guérilleros au sein de la société civile. Les représentants du gouvernement colombien et de la guérilla des FARC ont annoncé à La Havane la conclusion des négociations de paix entre les deux parties, après quatre ans de discussions. Peut-on vraiment imaginer les deux camps respecter cet accord, si jamais il était validé par le résultat du vote national le 2 octobre prochain ? (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Ci-dessous, nos lecteurs trouveront les extraits adaptés du point de vue d'Eduardo Mackenzie paru sur Atlantico :
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Eduardo Mackenzie (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Les FARC ont encore une fois montré qu'elles ont deux attitudes différentes en ce qui concerne les accords de paix. Ce n'est pas la première fois. À chaque fois que le gouvernement annonce un accord de paix, même partiel, certains porte-paroles, dirigeants ou négociateurs des FARC changent un petit peu la donne. Cette fois, quelques jours avant, certains négociateurs ont confirmé qu'il y avait des avancées, tout en soulignant que des points n'avaient pas été définitivement réglés.
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Eduardo Mackenzie : Le grand problème aujourd'hui réside dans la question de l'impunité. C'est le point principal. Ces négociations secrètes ont duré six ans. Le plus important pour les FARC, c'est d'obtenir l'impunité totale par rapport à leurs crimes de guerre et crimes de lèse-humanité. Il faut bien savoir que cette guérilla a attaqué la Colombie pendant plus de 40 ans. Elle a commis des exactions monstrueuses, avec plus de 220 000 victimes et plus de 60 massacres épouvantables. Plus de deux millions de paysans ont été expulsés de leurs terres. Aujourd'hui, les FARC aspirent à ne pas passer un seul jour en prison pour toutes ces atrocités, précise Eduardo Mackenzie (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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https://fr.news.yahoo.com/gu%C3%A9rilleros-farc-d%C3%A9sarm%C3%A9s-int%C3%A9gr%C3%A9s-%C3%A0-soci%C3%A9t%C3%A9-civile-espoir-063904236.html
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