Michel Garroté - La Corée du Nord et son régime totalitaire -- qui en matière nucléaire coopère entre autres avec deux pays islamiques nucléarisés, l'Iran et le Pakistan -- est sans aucun doute le régime le plus menaçant, le plus répressif et le plus fermé de la planète.
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Or, ni l'ONU, ni l'AIEA, ni l'UE, ni l'Otan ne semblent prendre au sérieux la menace létale, existentielle, du nucléaire offensif nord-coréen. Pire, Joseph De Trani, ex-espion américain (tendance Obama-Clinton) mène des négociations informelles avec les allumés de Pyongyang.
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Seul point positif : Donald Trump en a assez des magouilles de Joseph DeTrani ; et il a fait annuler tous les visas des négociateurs de Pyongyang devant rencontrer Joseh DeTrani à New York dans deux semaines. Ci-desous, les détails de cette affaire très (radio)active.
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Préparatifs en vue d'un nouvel essai nucléaire :
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La Corée du Nord devrait procéder à un sixième test nucléaire vers la fin mars. Et de plus, elle a fini de creuser les tunnels autour de son site nucléaire de Punggye-ri. La récente série de tirs de missiles effectués par Pyongyang, ainsi que les deux essais nucléaires menés par le régime communiste en 2016, suscitent de vives inquiétudes. Début mars, la Corée du Nord a tiré quatre missiles en direction du Japon. La semaine dernière, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a supervisé l'essai d'un nouveau moteur de fusée, qui peut être modifié pour être utilisé sur un missile.
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Négociations informelles :
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Alors que les tensions sont à leur point culminant, après les quatre derniers essais de missiles balistiques et les révélations sur le développement d’un nouveau missile intercontinental, Joseph DeTrani, ancien diplomate et officier de renseignement américain organise des négociations informelles avec les conseillers de Kim Jong-un. A la tête d’un groupe de négociateurs officieux qui avaient œuvré pour aboutir à l’accord nucléaire de 2005, Joseph DeTrani s’active en coulisse pour tenter d’organiser une rencontre entre diplomates américains et nord-coréens.
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Rencontrant en moyenne leurs contacts tous les six mois à Londres, Singapour ou Kuala Lumpur, les collaborateurs de Joseph DeTrani vont tenter, à la fin du mois de mars, d’obtenir, au siège des Nations unies, une pause dans l’escalade actuelle. Malgré le lâchage officiel de la Chine, la Corée du Nord sait pouvoir compter sur l’appui de l'Iran et du Pakistan. En donnant à plusieurs reprises à Pyongyang l'occasion d’expliquer le "bien-fondé" (!) de ses revendications nucléaires, Joseph DeTrani est parvenu à obtenir la confiance du vice-ministre nord-coréen des Affaires étrangères, Han Song Ryol.
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Mais en parallèle, Joseph DeTrani cherche à trouver une issue aux soi-disant "contradictions" diplomatiques américaines. Car si, d’une part, le secrétaire d’Etat Rex Tillerson a multiplié, la semaine dernière, les réunions avec ses homologues chinois, japonais et coréens, pour tenter de renouer le dialogue, le département d’Etat a annulé tous les visas des négociateurs de Pyongyang devant rencontrer Joseh DeTrani à New York dans deux semaines. En clair, Donald Trump en a assez des magouilles de Joseph DeTrani.
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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Sources :
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https://fr.sputniknews.com/international/201703241030597153-coree-nord-essai-nucleaire/
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http://www.ttu.fr/negociations-secretes-pyongyang/
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