Rappel : c'est suite à la loi du socialiste français Cazeneuve que les Suisses vont être désarmés.
Mais les mêmes politiciens semblent pouvoir faire ce qu'ils veulent.
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Le premier chapitre politique de l'affaire Benalla s'est refermé avec le rejet des deux motions de censure. Mais l'enquête judiciaire ouverte à l'encontre de l'ancien collaborateur de l'Élysée notamment pour "violences en réunion" se poursuit. Ce mercredi 1er août, Le Monde révèle les premiers éléments d'enquête réunis par les policiers après plusieurs gardes à vue et perquisitions menées dans le palais présidentiel et l'appartement privé d'Alexandre Benalla.
Le résultat d'une visite au siège parisien de la formation En Marche! ont tout particulièrement intéressé les juges. Alors qu'ils s'y rendaient dans le cadre de la mis en examen de Vincent Crase, un employé de LREM présent aux côtés de Benalla dans les vidéos tournées pendant la fête du Travail, les enquêteurs ont retrouvé deux pistolets non déclarés rangés dans une armoire.
Des armes qui viennent s'ajouter à celle que portait Vincent Crase lors des manifestations. "Cette arme n'est pas à mon nom, elle appartient à [LREM], elle est réservée pour la défense du site [LREM]", a-t-il indiqué alors qu'il avait d'abord nié avoir porté cette arme pendant le 1er mai selon Le Monde.
L'appartement de Benalla nettoyé
Le quotidien révèle également certaines découvertes faites au domicile personnel d'Alexandre Benalla à Issy-les-Moulineaux, dans les Hauts-de-Seine. Dans cet appartement, qu'il devait quitter pour un logement de fonction quai Branly, les enquêteurs ont notamment trouvé une partie de l'attirail alloué habituellement aux forces de l'ordre. "Un gyrophare bleu, des clés sur un porte-clés de l'Assemblée, une rampe lumineuse de police", détaille Le Monde.
Mais c'est surtout ce qu'ils n'ont pas découvert qui intrigue justement les enquêteurs. Alexandre Benalla possède quatre armes, censées être rangées dans un coffre fort. Un Glock 43, deux autres pistolets et un fusil Remington qui se sont volatilisés avec l'armoire. Interrogé à ce sujet, Alexandre Benalla a expliqué que ces armes avaient "dû être emmenées dans un lieu sûr par une personne, mais ce n'est pas moi qui me suis occupé de cela", niant toute volonté de dissimuler quoi que ce soit.
Les enquêteurs ont également découvert -dans le bureau de l'ex-collaborateur à l'Élysée- un document "confidentiel" daté du 5 juillet. Une "proposition de plan de transformation organisationnelle des services" en l'état de "version projet" qui évoque notamment le sujet de la réorganisation de la sécurité du président de la République.
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