Christian Hofer: Une laïcité qui serait perçue comme étant raciste à l'encontre de qui? Des musulman. Cela prouve encore une fois que la gauche n'est qu'un bouclier de l'islam, une idiote utile. Cette même gauche a agité la loi de 1905 à la moindre contestation des chrétiens durant des décennies. Ici elle démontre sa haine de nos racines et sa proportion à s'agenouiller devant un dogme étranger, se fichant éperdument de toute inégalité de traitement.
Ce sont d'ailleurs, certains responsables musulmans qui clament que la laïcité est raciste, reprenant la rhétorique de gauche pour dépasser cette étape transitoire de conquête (après avoir déchristianiser l'Europe pour le plus grand bonheur des extrémistes de gauche) et culpabiliser l'autochtone européen.
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"On est en train d'inventer des laïcités ouvertes"
Autre sujet qui va lui permettre de laisser libre cours à son franc-parler : la gauche. Plus précisément la gauche de Benoît Hamon et son rapport à la laïcité. Manuel Valls avait tenté d'en faire un argument de campagne lors de la primaire, sans grand succès. "Il n'y a pas deux visions de la laïcité, il n'y en a qu'une. Celle qui a été assise par la loi de 1905. Mais on est en train d'inventer des laïcités ouvertes, des laïcités positives qui ne sont plus de la laïcité (...). On ne doit pas dépasser les bornes de la loi de 1905 mais par ailleurs il faudrait aussi la faire respecter", pose-t-elle en propos introductif.
Quant à son regard sur le candidat du revenu inversel, la philosphe n'est pas tendre :
"Il y a une partie de la gauche, dont probablement Benoît Hamon fait partie, qui considère que la laïcité, c'est quasiment du racisme ou de l'islamophobie. Cette gauche là n'a pas une conception classique de la laïcité."
Elisabeth Badinter a le mérite de la constance, d'interroger la société sur les tensions qui la traversent. Elle rappelle d'ailleurs son combat : "Mon objectif est de manifester de la solidarité aux femmes qui ne veulent pas se plier aux canons islamiques. (...) Le port du voile ça peut-être une liberté ou un asservissement, c'est ressenti comme cela par beaucoup de femmes. Elles ressentent une forte pression, elles sont persécutées ou harcelées."
De quoi relancer le débat intellectuel et idéologique dans un PS qui se remet en ordre de bataille pour la campagne présidentielle.