Un médecin brésilien de 28 ans, volontaire pour des essais du vaccin d’AstraZeneca est décédé de complications liées au Covid-19

Coronavirus : décès d’un volontaire qui aurait reçu le placebo dans l’essai clinique du vaccin d’Oxford au Brésil

20 Minutes avec AFP

SANTE - AstraZeneca et l’université britannique ont indiqué « ne pas pouvoir commenter des cas individuels » mais précisé que l’essai clinique allait se poursuivre, alors que le volontaire serait décédé du coronavirus.

La communication nébuleuse continue. Un volontaire ayant participé aux tests du vaccin élaboré par l’université d’Oxford contre le Covid-19 est mort au Brésil, ont annoncé des sources officielles mercredi, sans préciser s’il avait reçu le vaccin ou un placebo. Mais selon l’agence Bloomberg et le journal brésilien O Globo, le volontaire, un médecin de 28 ans, avait bien reçu une dose du placebo, et il serait décédé du coronavirus.

Il s’agit du premier décès d’un volontaire prenant part aux tests d’un des nombreux essais de vaccin en cours dans le monde. Mais Oxford a assuré que la phase 3 des tests de ce vaccin développé avec le laboratoire AstraZeneca allait se poursuivre, un comité indépendant ayant conclu qu’ils ne présentaient pas de risque pour la santé des volontaires. « Après l’analyse de ce cas au Brésil, il n’y a eu aucune inquiétude quant à la sécurité de ces tests cliniques et le comité indépendant, ainsi que l’agence régulatrice brésilienne, ont recommandé la poursuite de ces tests », a expliqué l’université dans un communiqué. Ast(...)

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source: https://fr.news.yahoo.com/coronavirus-d%C3%A9c%C3%A8s-d-volontaire-aurait-220144798.html

“ENVOYE SPECIAL”. Etats-Unis : les médicaments antidouleur tuent plus que les armes à feu

France 2France Télévisions, le 20/02/2019

La petite Emma* est venue au monde en état de dépendance. Sa maman prenait des antalgiques dérivés de l'opium, des médicaments antidouleur qui créent une addiction. Aux Etats-Unis, un bébé naît toutes les vingt minutes intoxiqué aux opioïdes. Retard de développement, problèmes moteurs… on ne connaît pas encore les conséquences à long terme de ce qui est déjà une épidémie. "Envoyé spécial" diffuse le 21 février un document exceptionnel sur une Amérique en pleine overdose.

Les opioïdes causent près de 200 décès par jour

Ces médicaments antidouleur extrêmement puissants et addictifs ont été développés par des laboratoires. Vendus légalement, ils sont prescrits massivement pour des douleurs chroniques comme l'arthrose ou le mal de dos. Ces molécules provoquent à travers les Etats-Unis des overdoses en série. En plein jour, en pleine rue. Comme ce couple de retraités près de Memphis, cette jeune femme sur un parking du New Jersey, ce père de famille au volant de sa voiture... Des images choquantes sur des vidéos de plus en plus nombreuses.

Ce ne sont pas les profils habituels de toxicomanes, mais des citoyens ordinaires, des parents filmés chez eux par leurs enfants. La mort sur ordonnance frappe partout, même dans les allées de supermarché. Devant sa petite fille en pleurs, une jeune femme s'est écroulée sous les caméras de surveillance, en faisant ses courses.

Aux Etats-Unis, 72 000 morts d'overdose en 2017

La plus grave crise sanitaire qu'ait connue l'Amérique lui a été inoculée par ceux qui étaient censés la soigner. Les médicaments se sont mis à tuer. Les opioïdes causent la mort de près de 200 Américains par jour. Ils ont fait 72 000 victimes en 2017. C'est plus que les armes à feu et les accidents de la route combinés. L'espérance de vie recule désormais aux Etats-Unis.

Extrait de "Antidouleurs : l'Amérique dévastée", un reportage à voir dans "Envoyé spécial" le 21 février 2019.

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