Stop à l’industrie du copinage des socialistes

L’ivresse du pouvoir ne connaît décidément aucune limite au sein parti socialiste et ce sont les contribuables qui passent à la caisse. Géraldine Savary, conseillère aux Etats PS sortante, vient d’être embauchée à 50% dans le département de la conseillère fédérale PS Sommaruga et à 50% dans le département du conseiller fédéral PS Berset. Cet emploi de faveur fait suite à d’autres placements de petits copains PS aux frais du contribuable. Pour finir, ce sont des montants qui dépassent le million de francs qui sont prélevés sur le dos des Vaudoises et des Vaudois pour permettre de maintenir le train de vie des poids lourds du PS.

La presse romande a informé que Géraldine Savary présidera la Commission de surveillance de La Poste à 50% et intégrera au même taux la Commission fédérale du cinéma, une commission consultative qui vise à favoriser le cinéma suisse. Il s’agit clairement d’un emploi de faveur offert à une camarade de parti qui a été contrainte de sacrifier sa carrière pour préserver son parti d’un scandale financier. Le montant de rémunération de Géraldine Savary n’a pas été communiqué, mais il sera probablement situé autour du revenu que touche un sénateur, soit environ CHF 170’000.- par année.

« Ce n’est pas la première fois que le parti socialiste arrange les bidons de ses poids lourds. Rien que cette année, deux autres élues socialistes – Rebecca Ruiz et Valérie Schwaar – ont bénéficié de cette industrie du copinage et une troisième – Anne-Cahterine Lyon – a finalement été contrainte de renoncer sous la pression médiatique. », rappelle Kevin Grangier.

Malheureusement, l’ensemble de ces cas récents ne sont pas isolés. Il serait faux de croire le contraire et de penser que ces quelques cas cachent l’ensemble de la forêt. Au sein de l’administration publique, à Lausanne en particulier, à l’Etat et au niveau de la Confédération, une véritable industrie du copinage a été mise sur pied et alimente les petits copains du parti socialiste. A titre d’exemple, certains compagnons d’élus socialistes profitent largement de ces abus. Ainsi, le mari de Cesla Amarelle a été nommé au conseil d’administration du HFR, celui de Rebecca Ruiz préside le conseil d’administration de la CGN et la compagne d’Anne-Catherine Lyon dirige le MUDAC. Dans ces trois cas, il s’agit de sociétés aux mains de l’Etat.

Au total, le montant versé en salaires, charges sociales et avantages sociaux aux petits copains socialistes compte au moins six chiffres et se calcule donc en million. « L’UDC ne tolère pas le détournement de l’argent public pour offrir des emplois de faveur à des petits copains qu’il faut remercier pour leur comportement. Les charges fiscales étouffent tant de familles vaudoises que cette pratique – qui offre des salaires en puisant dans nos poches – est une véritable honte ! Nous sommes des lanceurs d’alertes ! », précise Kevin Grangier, président de l’UDC du Canton de Vaud.

Le conseiller national Michaël Buffat a déposé cet après-midi une interpellation au Conseil national afin d’éclaircir la situation particulière de Géraldine Savary quant aux conditions de son embauche de faveur. L’UDC du Canton de Vaud suivra ce dossier de très près.

source:A écouter également: Forum, mardi 3 décembre 2019

Débat entre Kevin Grangier et Jessica Jaccoud. [RTS]
Forum, Aujourd'hui, 18h02

L’UDC Vaud accuse le PS de copinage: débat entre Kevin Grangier et Jessica Jaccoud

Débat entre Kevin Grangier, président de l'UDC Vaud, et Jessica Jaccoud, présidente du Parti socialiste vaudois.

https://www.rts.ch/2019/12/03/18/24/10917332.image/16x9/scale/width/624

 

Service public: faire enfin toute la lumière sur les copinages politiques

Communiqué de presse UDC, le 27 février 2018

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Réuni aujourd'hui à Berne, le groupe parlementaire UDC a exigé l'ouverture d'une enquête externe pour faire toute la lumière sur les agissements de la Poste et de CarPostal SA. Il a déposé à cet effet une interpellation parlementaire urgente sous le titre de "Les copinages politiques conduisent-ils à l'intransparence, au manque de recul et à la mauvaise gestion dans les entreprises de service public?". Critiquant l'expertise de complaisance sur les effets des accords de Schengen/Dublin que le Conseil fédéral a présentée, les parlementaires UDC réclament du gouvernement un décompte de la totalité des coûts de ces accords. Ils posent en outre des questions concernant ledit accord institutionnel avec l'UE en demandant en particulier qui est effectivement le législateur dans notre pays. Enfin, ils soutiennent à l'unanimité l'initiative pour l'autodétermination que le Conseil des Etats examine comme chambre prioritaire durant cette session.

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C'est à l'unanimité que le groupe UDC a décidé de soutenir l'initiative pour l'autodétermination que le Conseil des Etats examinera durant la troisième semaine de cette session parlementaire. Ce projet vise à rétablir le régime qui a fait ses preuves en Suisse: le peuple et les cantons forment le législateur et le constituant dans notre pays et non pas une alliance obscure et inquiétante composée du Parlement et du Conseil fédéral, de l'administration, de juges et de professeurs de droit. L'initiative pour l'autodétermination corrige ce mauvais cap; elle rétablit la Constitution fédérale dans son rôle de source suprême du droit suisse et exige que les règles inscrites dans la Constitution fédérale s'appliquent en priorité, à l'exception du droit international impératif. La sécurité du droit et la stabilité sont des piliers essentiels de notre prospérité et de notre performance économique. Lorsque des résultats de votations populaires ne sont plus acceptés par le pouvoir politique, la démocratie n'est plus qu'une farce. La situation devient instable et imprévisible et provoque une détérioration des conditions-cadres économiques. L'économie en général et les arts et métiers en particulier ont donc tout intérêt à soutenir l'initiative pour l'autodétermination. .

Introduction d'un référendum financier facultatif au niveau fédéral


Le contrôle populaire exercé sur les budgets publics grâce à la démocratie directe a fait les preuves de son efficacité en Suisse. Les impôts sont les plus modérés et les dépenses publiques les plus basses lorsque le peuple a la voix au chapitre. L'UDC est donc clairement d'avis que les citoyennes et citoyens doivent recevoir la possibilité de se prononcer sur des projets financiers d'une certaine importance. Elle a déjà déposé dans le passé plusieurs interventions dans le but d'introduire un référendum financier facultatif. Son groupe a donc décidé à l'unanimité moins quelques abstentions de soutenir la motion du conseiller aux Etats Thomas Minder intitulée "Introduction du référendum financier facultatif au niveau fédéral".

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Admettre la surveillance des bénéficiaires des assurances sociales

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Le groupe UDC a apporté son soutien unanime au projet de loi permettant la surveillance des bénéficiaires de prestations des assurances sociales. Ces dernières auront ainsi les compétences nécessaires pour combattre la perception abusive de prestations. Des expériences faites dans le passé ont révélé que des douzaines de millions de francs pouvaient être économisées grâce à la surveillance des cas suspects. Les parlementaires UDC ont approuvé la proposition de la commission préparatoire selon laquelle une autorisation d'un juge ne doit être demandée que lorsque l'observation recourt à des traceurs GPS. En revanche, ils s'opposent à l'exigence d'une autorisation judiciaire pour toutes les observations, car cela entraînerait des complications administratives rendant impossible dans la pratique de nombreuses surveillances de personnes suspectes.