L’islamologue genevois est jugé depuis mercredi à Paris pour avoir révélé à plusieurs reprises l’identité de «Christelle», l’une des femmes qui ont porté plainte pour viol contre lui.
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A la barre, «Christelle», qui avait en vain tenté de faire interdire la sortie du livre, a affirmé que la divulgation de son nom était «la pierre angulaire du harcèlement» qu’elle subissait, selon elle, de la part des soutiens de l’islamologue.
«Je ne sors plus (...), ma boîte aux lettres est fracturée, je n’ai plus d’interphone, ils l’ont cassé à force de sonner dessus à toute heure», a-t-elle dit d’une voix entrecoupée de sanglots, parlant aussi des messages – «Pends-toi, suicide-toi» – qu’elle recevait «toute la journée».