Si la musique adoucit les mœurs, la pâtisserie, elle, est capable d'allumer l'opinion. La preuve avec la polémique qui court depuis ce mardi sur la Toile à propos de gâteaux vendus par un pâtissier grassois. Des douceurs que le mouvement anti-raciste CRAN – Conseil Représentatif des Associations Noires – dénonce comme du "racisme colonial".
Si la musique adoucit les mœurs, la pâtisserie, elle, est capable d'allumer l'opinion. La preuve avec la polémique qui court depuis ce mardi sur la Toile à propos de gâteaux vendus par un pâtissier grassois. Des douceurs que le mouvement anti-raciste CRAN – Conseil Représentatif des Associations Noires – dénonce comme du "racisme colonial".
L'association, qui exige le retrait immédiat des gâteaux sous peine de déposer plainte pour incitation à la haine raciale, les définit ainsi : « Ces friandises s’inspirent des fantasmes coloniaux concernant les Noirs (regards ahuris, bouches surdimensionnées, nudité obligée, organes sexuels protubérants.Pire encore, compte tenu de leur nom ("Dieux" et "Déesses"), ces pâtisseries tournent en ridicule les religions africaines » Et se demande également s'il est opportun que le pâtissier, par ailleurs président d'un club de football, conserve ses fonctions.
Ce dernier, Yannick Tavolaro, qualifie cette démarche de "terrorisme intellectuel" et jure : "je ne céderai pas à la pression". Pas question pour lui de renoncer à commercialiser ses "Dieux" et Déesses". "Ou alors, il faut que j'arrête aussi les religieuses, les pets-de-nonne, et quoi d'autre encore", lance-t-il, exaspéré. Et de menacer à son tour de déposer plainte pour diffamation.
Source