Allemagne: Kinder remplace l’enfant blond sur sa tablette de chocolat

Un mouvement islamophobe allemand a profité du lancement d'une édition limitée des célèbres bâtonnets chocolatés Kinder, à l'occasion de l'Euro, pour lancer une polémique en Allemagne.

En Allemagne, la marque de confiserie Ferrero a lancé pour l'Euro 2016 une édition limitée de ses célèbres bâtonnets chocolatés Kinder. Le concept ? Remplacer l'éternel visage d'enfant anonyme sur les paquets par celui de joueurs de l'équipe nationale au même âge. Dans les rayons, on peut donc voir actuellement la houpette blonde de Mario Götze mais aussi le timide sourire de Jérôme Boateng et les yeux malicieux d'Ilkay Gündogan. Ce sont d'ailleurs les photos de ces deux derniers joueurs, le premier d'origine ghanéenne et le second d'origine turque, qui ont déclenché une polémique en Allemagne.

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Une section régionale de Pegida, le mouvement islamophobe allemand des Patriotes européens contre l'islamisation de l'Occident, s'est offusquée de l'image de cette Nationalmannschaft multiculturelle : «Ils ne reculent devant rien. Peut-on vraiment acheter ça ? Ou c'est une plaisanterie ?», est-il écrit sur la page Facebook du mouvement, où s'accumulent des commentaires racistes et nauséabonds : «S'agit-il de mises en garde contre de prochains terroristes ?»
L'affaire a pris de l'ampleur sur les réseaux sociaux, poussant un porte-parole de Ferrero à préciser que la société se «distanciait de toute xénophobie». Le président de la Fédération allemande de football, Reinhard Grindel, a réagi à son tour en affirmant que la sélection allemande était «l'un des meilleurs exemples d'une intégration réussie. Des millions de personnes en Allemagne sont fières de cette équipe, parce qu'elle est comme elle est.» C'est même en s'appuyant sur cette diversité qu'elle est devenue championne du monde il y a deux ans.

 

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Grasse : un pâtissier taxé de racisme colonial……..

Si la musique adoucit les mœurs, la pâtisserie, elle, est capable d'allumer l'opinion. La preuve avec la polémique qui court depuis ce mardi sur la Toile à propos de gâteaux vendus par un pâtissier grassois. Des douceurs que le mouvement anti-raciste CRAN – Conseil Représentatif des Associations Noires – dénonce comme du "racisme colonial".

Si la musique adoucit les mœurs, la pâtisserie, elle, est capable d'allumer l'opinion. La preuve avec la polémique qui court depuis ce mardi sur la Toile à propos de gâteaux vendus par un pâtissier grassois. Des douceurs que le mouvement anti-raciste CRAN – Conseil Représentatif des Associations Noires – dénonce comme du "racisme colonial".

L'association, qui exige le retrait immédiat des gâteaux sous peine de déposer plainte pour incitation à la haine raciale, les définit ainsi : « Ces friandises s’inspirent des fantasmes coloniaux concernant les Noirs (regards ahuris, bouches surdimensionnées, nudité obligée, organes sexuels protubérants.Pire encore, compte tenu de leur nom ("Dieux" et "Déesses"), ces pâtisseries tournent en ridicule les religions africaines » Et se demande également s'il est opportun que le pâtissier, par ailleurs président d'un club de football, conserve ses fonctions.

Ce dernier, Yannick Tavolaro, qualifie cette démarche de "terrorisme intellectuel" et jure : "je ne céderai pas à la pression". Pas question pour lui de renoncer à commercialiser ses "Dieux" et Déesses". "Ou alors, il faut que j'arrête aussi les religieuses, les pets-de-nonne, et quoi d'autre encore", lance-t-il, exaspéré. Et de menacer à son tour de déposer plainte pour diffamation.

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