Le débat Forum du 29.05.2020 – Twitter VS Trump: qui censure qui?
Débat mené par Tania Sazpinar, journaliste de la RTS, avec une large majorité de gauchistes :
Magali Philip, responsable réseaux sociaux à la RTS,
Jonas Follonier, rédacteur en chef du magazine Le regard libre et journaliste à Bon pour la tête. (Rappel: Bon pour la tête est né le premier jour de l’été 2017, au lendemain de la disparition de L’Hebdo.)
François Charlet, juriste spécialisé dans le droit du numérique.
Introduction par une journaliste RTS, ici Anouk Henry, pour donner le « la » anti-Trump aux invités :
Un tweet virulent de Donald Trump au sujet des émeutes raciales à Minneapolis. Le président dit soutenir l’armée et qu’au moindre problème, quand les pillages démarrent, les tirs commencent. Pour Twitter c’en est trop : le message inciterait les forces de l’ordre à tirer sur les gens. Le réseau social n’a pas supprimé le tweet présidentiel mais il a collé un message d’avertissement : « C’est de l’apologie de la violence ». Ce n’est pas un algorithme qui a pris cette décision, mais le grand patron de Twitter, Jack Dorsey. Au réveil, nouveau tweet de Donald Trump, ulcéré, qui accuse de nouveau Twitter d’être biaisé politiquement.
[...]
Cenator: Pour la RTS, les émeutes en cours dans 140 villes des États-Unis, amenant destruction, pillages, le chaos, sont liées directement aux tweets de Trump et il en porte la coresponsabilité avec le policier qui a (aurait) étouffé George Floyd.
La responsabilité de Trump est mise en avant dans chaque émission de Forum depuis ce décès. C’est la dernière reductio ad Trumpum comme la RTS les affectionne tant.
Bien qu’on ne puisse pas déceler la moindre incitation à la violence ou au racisme dans les tweets de Trump, notre média public n’en est pas à ce menu détail près. Calomnier Trump, c’est une tâche à laquelle la RTS s’attelle chaque jour, car elle n’a jamais accepté le fait même qu’il ait été élu président.
De campagnes de calomnies en hystérie d’impeachment, depuis l’élection de Trump, la RTS n’a pas pris un millimètre de distance par rapport à la propagande démocrate, même la plus extrême, diffusée aux États-Unis.
La gauche suisse importe tout ce que la gauche américaine déverse par ses médias, et l’impose ensuite à notre population.
Et cette imposition du marxisme culturel a totalement gangrené notre société, notre système d’enseignement, nos médias, entraînant la transformation dramatique de notre pays en une société fragilisée par le multiculturalisme et l’incapacité de la majorité à penser par elle-même.
Le marxisme culturel enseigne aux autochtones la culpabilisation de soi (applicable uniquement aux Suisses blancs et forcément riches), la honte de notre histoire (copiée sur les revendications anachroniques faites aux États-Unis avec la chasse aux personnalités historiques), un féminisme totalement artificiel (comme les manifestations #me too), la promotion des déviances LGBT (les parlementaires suisses débattent actuellement du mariage pour tous, de la procréation pour tous et bientôt de la gestation pour tous), les délires du changement climatique érigés en science et suivi de mesures suicidaires pour le sauver... en somme, tout ce que la dégénérescence de la gauche américaine engendre est rapidement imposé d’une manière incontournable par la gauche en Suisse.
Cette vision déformée et destructrice du monde devrait trouver une certaine opposition, si la population était correctement informée.
Mais justement, la totalité de nos médias est dominée par la gauche, qui impose sa vision du monde, formate l’inconscient collectif, canalise les gens hypnotisés et foncent tête baissée pour défendre les causes gauchistes. Les voix dissidentes sont inexistantes ou inaudibles. Le dernier « dissident » de la RTS remonte au 26 novembre 2014, lorsqu’elle avait invité Zemmour à un débat.
Il y a tout un pan de la réalité dans le monde que la plupart des Romands ignorent. Par exemple, tout le monde a entendu durant les quatre ans écoulés que Trump était sur un siège éjectable, qu’il est nuisible, tricheur, sexiste, raciste, grossier, incapable, dangereux pour la paix aux États-Unis et dans le monde, etc. mais peu savent ce qu’est l’Obamagate.
La grande différence dans l’information aux États-Unis et en Suisse romande, c’est que TOUS les Américains ont appris, grâce à la présence de médias idéologiquement non biaisés, que les accusations de complot et de manipulation électorale contre Trump ont été fabriquées de toutes pièces. Cette information arrive même chez les Démocrates les plus fanatiques.
Chez nous, aucun démenti n’est fait, les journaleux passent sans broncher à la calomnie anti-Trump suivante. En Suisse romande, l’Obamagate n’a tout simplement jamais existé, tout n’est plus que de la propagande. Et cela se passe ainsi pour tout politicien qui est souverainiste, que ce soit Orban, Bolsonaro ou Salvini.
Il n’y a rien qui puisse freiner la diffusion de cette désinformation déferlante, ces mensonges, aucune voix ne s’élève publiquement pour exprimer le ras-le-bol.
L’État suisse se charge de sauver la presse chroniquement en péril, il s’abonne un maximum dans ses services tentaculaires et verse des dizaines de millions pour « sauver l’information indispensable à la formation de l’opinion des citoyens ».
La léthargie de la population à tout accepter vient de plusieurs facteurs.
Tout d’abord, en cas d’expression d’une idée mal-pensante, le poids des risques encourus : la crainte de perdre son emploi, d’être stigmatisé, malmené, rejeté.
La population suisse a intériorisé une certaine culpabilité permanente.
Ensuite, les villes sont si multiculturelles que les autochtones s’y trouvent minoritaires et en plus la gauche y est très organisée, accompagnée par la publicité des médias qui leur garantit le succès de leurs manifestations.
La tragédie de la Suisse, c’est aussi la pléthore d’ONG gauchistes sur son sol, qu’elle subventionne et chérit, gangrenées également par le marxisme culturel anti-occidental, tiers-mondiste, pro-chinoises. S’ajoute à cela une concentration d’associations gauchistes locales.
Ensemble, elles représentent une force politique incontournable, définissent avec les médias les résultats des votations, en faisant un hold-up sur notre démocratie. Elles sont les juges officiels d’un tribunal au dessus des lois, hostile aux souverainistes, aux populistes. Les remettre en question s'apparente à une hérésie, et les hérétiques sont réduits au silence par tous les moyens.
Et le résultat est là : la Suisse a cédé insidieusement son libre arbitre à ces institutions, ils ne sont plus maîtres dans leurs propre pays, la « moraline » de gauche de ces institutions est imposée comme une identité aux Suisses, comme un ADN, comme notre réputation à laquelle personne ne peut se soustraire. Comme si l’histoire de la Suisse avait commencé après la Deuxième guerre mondiale, et comme si notre survie dépendait de ces institutions (ONU, HCR, OMS...). Dès qu’elles sont critiquées, la bienpensance sort ses griffes et les défend inconditionnellement, même les plus pourries.
Dans l'ensemble, démographiquement, la Suisse n'est pas encore menacée comme aux USA par le fait que des autochtones deviennent minoritaires sur leur sol. Mais dans les villes romandes, la bascule va arriver sous peu. L'identité de Blanc d'origine chrétienne y est menacée, et contrairement aux immigrés venant d'autres continents, les Blancs n'auront pas une patrie de rechange. Le fait que le plus haut taux d'infection au covid viennent aussi de ces endroits est un symptôme d'une maladie incurable parmi d'autres que nos médias, nos autorités refusent de voir en face.
Cette situation désastreuse pourrait être sauvée par l’internet, qui devient la principale source d’information pour ceux qui refusent l’endoctrinement.
Mais là aussi, les GAFA ont passé en main des Démocrates, et se permettent de filtrer l’information selon leur convenance idéologique ou électorale sous prétexte de fact checking, de lutte contre la désinformation et de blocage des fake news.
Dans les médias de Suisse romande, nous n’entendrons jamais, concernant cette censure, que ce ne sont que des gauchistes qui censurent ceux qui ne pensent pas comme eux.
Par exemple, dans cette logique gauchiste, il est tout à fait normal que Twitter censure Trump, le président démocratiquement élu des États-Unis, lorsqu’il se permet de parler de faire intervenir l’armée pour stopper des émeutes destructrices et sanglantes, ou de critiquer la validité du vote par correspondance.
Voici un extrait du Forum du 29.05.2020:
Magali Philip responsable réseaux sociaux à la RTS, se lâche (12:13) : « J’invite Monsieur Follonier à venir passer une journée à modérer les contenus sur Facebook avec nous pour se rendre compte un petit peu de ce qui est publié et surtout de la manière dont tout ça se propage. »
Donc Magali Philip censure non seulement les médias sociaux de la RTS mais apparemment aussi le contenu de Facebook Suisse !
Puis le rédacteur en chef de Bon pour la tête apporte sa solution « pour lutter contre la polarisation » :
La solution est la diversité des médias. Et déplore aussitôt que l’affaire Twitter/Trump va plutôt aider les Républicains dans leur côté binaire.
Sans commentaire!
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Forum revient sur les émeutes aux États-Unis le 1.06, le 2.06, le 3.06, et certainement les jours à venir.
Idem pour le TJ de 19h30. Les reportages sur la souffrance des Noirs américains se succèdent. Le 3.06, une star du basket suisse, Thabo Sefolosha, qui joue dans une équipe de la NBA, témoigne. Il a été blessé lors d’une arrestation en 2015 à New York en sortant d’une boîte de nuit. Il avait résisté à son arrestation et s’est retrouvé avec une fracture du péroné. Le Veveysan Thabo Sefolosha a gagné le procès contre la police de New York et a été indemnisé à hauteur de 4 millions de dollars, mais garde malgré tout un souvenir douloureux.
Philippe Revaz : Est-ce que vous sentez la discrimination au quotidien aux États-Unis ?
Thabo Sefolosha : Les lois ont été mises en place d’une façon qui empêche de les attaquer, le système est fait pour ralentir certains en termes de développement et mettre d’autres en avant !
Philippe Revaz : C’est du racisme ?
Thabo Sefolosha : Ça fait partie de la culture, de l’état d’esprit de beaucoup, ça dure depuis longtemps. Malgré les vagues de protestation, c’est toujours les mêmes problèmes, rien ne change.
Philippe Revaz : Ça vous inquiète d’entendre Trump évoquer « la loi et l’ordre » avec des accents nixoniens ? Il veut briser les émeutiers. Est-ce que tout ça va bien se terminer ?
On dirait que la RTS souhaite la guerre civile, la destruction des États-Unis pour arriver à l’accomplissement de son vœu le plus cher, la non-réélection de Trump.
Et les prises de positions victimaires du côté des Noirs continuent.
Puis, ce sont les Noirs vivant sur sol romand qui prennent la relève, relatant devant les caméras de la RTS le martyre des Africains en Suisse. Titre du sujet : Les violences raciales sont également une réalité en Suisse.
Le 19h30 s’est rendu à Genève dans un salon de coiffure africain pour dénicher la violence raciste. Une cliente se demande si elle est à l’abri de ces problèmes.
Une coiffeuse : Je n’ai jamais vécu ça ; je ne veux pas dire n’importe quoi devant caméra mais je veux que ça cesse.
Une employée du salon dit qu’en Suisse le racisme est plus latent qu’aux États-Unis où vit sa famille. Elle n’a pas été forcément insultée ou tabassée à cause de sa couleur de peau mais le racisme est indirecte. Cela lui est arrivé dans le train, que, lorsqu’elle s’asseyait, la personne en face se lève et parte et on comprend tout de suite que c’est du racisme.
En Suisse les plaintes racistes sont en hausse : 352 cas en 2019, soit 80 de plus qu’en 2018, 30% d’augmentation en un an.
Changement de ville : Lausanne. Chacun des six Noirs interviewés affirme avoir vécu des violences policières liées à leur couleur de peau. En 2016, ils ont créé leur association, « À qui le tour ».
Témoignages: « Tu dois faire attention à tout ce que tu fais quand tu rentres dans les magasins pour que les gens ne disent pas : c’est un voleur, qui va prendre un truc. »
Les magasins auraient alors bien du boulot au centre ville de Lausanne, où souvent une grande partie des clients sont des Noirs...
« On doit montrer patte blanche absolument partout, dans tout ce qu’on fait. En Occident c’est épuisant d’être Noir. Nos parents ont dû baisser la tête et accepter cela. Mais nous, on est né ici. »
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Les journalistes ont de la peine à cacher la satisfaction que leur procurent ces émeutes, ces pillages, ces désordres, ces plaintes démontrant par là leur profonde immoralité.
Pour tous ces journalistes partisans, TOUT est préférable à une réélection du Président Trump. Exemples :
Le spécialiste invité de Tania Zaspinar au Forum du 3.06, Dominique Moïsi, géopolitologue et cofondateur de l’Institut français des relations internationales, conclut ainsi son interview : Le moyen pour les gens de dire ce qu’ils pensent de tous ces problèmes raciales, c’est de voter contre Donald Trump le 3 novembre 2020.
La veille, c’est Boris Vejdovsky, maître d’enseignement de culture et de littérature américaine à l’Université de Lausanne, qui vient battre sa coulpe de Blanc et justifier le déchaînement de barbarie qui secoue des villes aux États-Unis. Trump serait le responsable de tout, y compris du bilan économique désastreux, et Boris Vejdovsky pleure Obama, qui pourrait sauver les Noirs.
Lundi, c’est Élodie Grossi, maîtresse de conférence à l’Université de Toulouse, sociologue et historienne spécialiste des questions raciales aux États-Unis.
Les auditeurs apprennent que si le Covid-19 tue plus de Noirs, cela s’explique par des inégalités systémiques raciales et sociales post-esclavagistes, par manque d’accès aux soins, alors qu’il y a bien d’autres facteurs, comme le non-respect des consignes d’hygiène, qui est, comme nous le constatons, le dernier souci des émeutiers. Tout ce misérabilisme sur le classement des gens selon la couleur de leur peau est totalement clivant, néfaste, il est stigmatisant et raciste.
Les journalistes RTS, jubilent à l’idée d’une contagion des émeutes, et répètent depuis des jours:
« Ça va venir aussi chez nous, comme le mouvement #me too ? »
Si ces journalistes avaient le moindre respect pour le peuple américain, Noirs et Blancs, ils ne chercheraient pas à justifier implicitement les pillages, les incendies, les vies détruites du fait de ces actes de vandalisme. Nier ou ignorer le travail de sape des Antifas, continuer à diffuser la propagande victimaire dans les médias, jetant ainsi de l’huile sur le feu en donnant raison aux émeutiers, c’est soutenir la destruction de la vie de beaucoup d’Américains innocents, c’est se faire coresponsable du chaos et des destructions en cours juste pour des raisons électorales. Aucun autre point de vue ne peut être entendu à la RTS, chaque jour c’est pareil.
La RTS et la totalité des médias officiels en Suisse romande haïssent le peuple américain, ou du moins la partie de ce peuple qui incarne les valeurs américaines. Ces émeutes vont amener la misère, des vies détruites, et la Gauche table sur le fait qu’ainsi Trump va échouer!
Ces émeutes en cours sont une dernière tentative pour renverser Trump, après que toutes les autres tentatives ont échoué.
La gauche ne connaît pas d’autres méthodes, c’est ainsi depuis 1917. Il faut toujours monter les groupes d’individus les uns contre les autres, pour tirer avantage des clivages ainsi fabriqués et arriver au pouvoir. La morale de la gauche est la suivante, la fin justifie les moyens. Et elle ne recule devant rien pour y arriver. Nous apprenons par la TV hongroise M1 (1er juin) que 85% des manifestants de Minneapolis sont arrivés en bus d'autres villes et que ce sont les plus violents.
Ces pillages, ces incendies vont laisser des gens économiquement détruits, il y a déjà eu plusieurs morts.
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Le tweet de Donald Trump :
… These THUGS are dishonoring the memory of George Floyd, and I won’t let that happen. Just spoke to Governor Tim Walz and told him that the Military is with him all the way. Any difficulty and we will assume control but, when the looting starts, the shooting starts. Thank you!
(Ces VOYOUS déshonorent la mémoire de George Floyd, et je ne laisserai pas faire cela. Viens juste de parler au gouverneur Tim Walz et lui ai dit que l’armée est à ses côtés tout du long. À la moindre difficulté, nous reprendrons le contrôle, mais : quand les pillages commencent, les tirs commencent. Merci ! »)
La spécialiste Élodie Grossi, dans son interview à Forum citée plus haut, prétend que Trump « attise la contestation » en utilisant dans ses tweets des termes « extrêmement violents », et donne comme exemple le fait que Trump emploierait le terme de « thugs » pour désigner « la communauté africaine-américaine » !
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À notre connaissance, les médias en Suisse romande n'ont jamais parlé de l’assassinat, à Minneapolis, d’une femme blanche, Justine Damond, abattue à bout portant par un policier d’origine somalienne, « par erreur ». Cette femme sans histoires était en pyjama, non armée, et avait appelé la police parce qu’elle avait entendu dans son voisinage des bruits faisant penser à une agression.
La photo des deux expliquera pourquoi cela n’a pas attiré l’attention de nos médias bien-pensants.
L’indignation variable en fonction de l’échelle chromatique, qu’est-ce que c’est, sinon du racisme ?

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Tony Timpa est mort dans les mêmes circonstances que George Floyd, mais comme il est Blanc vous n’en avez jamais entendu parler :
Vidéo en anglais : « Les caméras piétons des policiers de Dallas montrent le moment où Tony Timpa a cessé de respirer »
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Avant de classer la mort de George Floyd comme « crime raciste », il faut la remettre en perspective, en rappelant quelques statistiques officielles (source : Contre-Info) :
