«Le Temps» considère la mise en cause et l’interrogation de son envoyée spéciale en France, à Briançon comme intolérable. Cette expérience laisse un âpre constat: même en France, les droits des journalistes peuvent être bafoués
Le Temps via Fdesouche.com
La journaliste du Temps s’y est rendue dans la matinée. «L’interrogatoire a duré deux heures, témoigne Caroline Christinaz. J’ai expliqué ma présence au col de l’Echelle: un reportage.» La journaliste invoque la protection des sources pour refuser de livrer des informations sur les personnes avec lesquelles elle se trouvait. Elle en fait de même pour les migrants. […] Quand elle les interroge sur le statut de cette audition, on lui répond qu’elle est mise en cause dans une procédure pour aide à l’entrée, à la circulation ou au séjour irrégulier d’étrangers sur le territoire français. […]
Le Temps
13/11/2017
C’est le quotidien suisse Le Temps qui le révèle. Une de ses journalistes effectuait ce week-end un reportage sur les migrants dans le col de l’Echelle. Elle se trouvait dans une voiture conduite par un habitant du Briançonnais, suivie d’une seconde voiture où un journaliste français avait pris place comme passager.
Dans le col, les voitures se sont arrêtées pour prendre en charge quatre migrants « transis de froid » selon le journal suisse.
A Val-des-Prés, les deux voitures ont été arrêtées par la gendarmerie. Les quatre migrants ont été embarqués par les militaires.
La reporter suisse s’est quant à elle retrouvée convoquée en gendarmerie pour une audition de deux heures qui scandalise son journal.
