« Renverser cette statue, c’était un acte d’amour »

Un des quatre manifestants qui ont renversé une statue d’Edward Colston, un marchand d'esclaves du XVIIe siècle, a dit au tribunal que c'était "un acte d'amour".

Sage Willoughby, 22 ans, Rhian Graham, 30 ans, Milo Ponsford, 26 ans, et Jake Skuse, 33 ans, sont accusés d'avoir participé au renversement du mémorial en bronze dans le centre-ville de Bristol. Tous les quatre nient avoir commis des dommages criminels le 7 juin de l'année dernière, en marge d'une manifestation Black Lives Matter.

[Rappel: la statue avait été renversée, barbouillée de peinture, criblée de coups et de crachats, puis roulée sur un demi-kilomètre pour être jetée à l'eau,]

Willoughby, un menuisier-charpentier, a expliqué à la Bristol Crown Court qu'il avait grandi dans un quartier de la ville où la population afro-caribéenne est importante.

Il a dit : "Imaginez une statue d'Hitler en face de chez un survivant de l'Holocauste. Je crois que c'est pareil."

Willoughby a nié avoir agi violemment, disant : "Ce n'était pas un acte de violence, c'était un acte d'amour pour mon prochain."

Source et images: https://www.express.co.uk/news/uk/1537567/colston-statue-toppling-slave-trader-bristol-court-case

Traduction: Ancel De Bout

L’asservissement des Noirs par les Blancs : “Le fondement de l’Occident” ? [1]

La Gauche victorieuse en Occident a tenté d’exporter son idéologie en Afghanistan (vidéo 0:43)

Cenator: Enseignement de l'art conceptuel aux Afghans par une décervelée qui a certainement étudié l'histoire de l'art.

La donation de cet urinoir pour hommes à une grande galerie a été le moment clé du post-modernisme. C'était la déclaration de fait du mépris de la civilisation occidentale et de toutes les normes de beauté. C'était un acte de mépris et de destruction de l'essence même de la civilisation occidentale.

Nous nous rappelons également  ce que Tucker Carlson a relevé au sujet du Musée de Guggenheim à New York, qui expose une toilette en or, qui est utilisée, fonctionnelle.

La Gauche suisse a salué son Expo nationale, qui n'était qu'une foire à la déconstruction, laissant une dette abyssale aux générations à venir. Les médias et les critiques d'art ne juraient que par les artistes de la déconstruction, comme Pipilotti Rist, ou Milo Moiré, qui se promenait nue, pondait des œufs et peignait avec son vagin.

Cette haine de soi destructrice n'a pas amené la fin du capitalisme, tant espérée par les marxistes, mais a simplement avili l'être humain et la culture chrétienne qui a fait l'Occident.

Désormais, l’Occident, la Suisse auraient besoin de mesures radicales contre ces courants mortifères qui ont pris sournoisement le pouvoir par l'intermédiaire des médias, l'enseignement et la culture. C'est une question de survie.

 

Le nouveau recteur belge de l’Université de Lausanne pleure l’accord cadre

Le Courrier - article de Raphaêl Besson, 

La visibilité de la recherche suisse menacée
Le Belge Frédéric Herman va succéder le 1er août à Nouria Hernandez à la tête de l’Université de Lausanne.

article réservé aux abonnés: https://lecourrier.ch/2021/06/28/la-visibilite-de-la-recherche-suisse-menacee/

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Résumé: Les priorités de Frédéric Herman, qui est spécialiste des interactions entre le changement climatique et l'évolution des montagnes, sont:
- davantage de femmes professeurs,
- l'égalité des chances,
- la durabilité,
- la transition écologique, comme axe fort dans toutes les facultés à tous les niveaux.
- l'inclusivité,
- la diversité.

Et après cette liste, Frédéric Herman ajoute qu'il ne faut pas tomber dans la cancel culture!

Journaliste: Est-ce que des accords avec la Chine et le Royaume-Uni peuvent remplacer l'accord cadre avec l'UE?
- Frédéric Herman: c'est illusoire...
et FH se plaint que l'université soit prise en otage.

Journaliste: Certains craignent que la liberté d'expression soit menacée à l'UNIL?

 

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Genres, cancel culture, drogues, brevets ou le déconstructionnisme au pouv

mardi 11 mai 2021, par Jean-Philippe Delsol*

L’idéologie s’est définitivement emparée de la planète. Mais elle est plus habile que les idéologies précédentes, du marxisme au nazisme et autres formes de socialismes, qui visaient à transformer le monde sans nuance et qui affichaient leurs excès. Désormais, le despotisme qui s’annonce emprunte plus au déconstrutionnisme de Derrida qu’à de vulgaires doctrines de domination de classe ou de race.

A la base, la déconstruction imaginée par Derrida consiste à remettre en cause tous les rapports, intellectuels, littéraires, sociaux, pour les repenser dans l’infinité des sens possibles. Mais déconstruire, c’est aussi effacer les différences, égaliser les concepts et les mélanger, rompre les oppositions ou les distinctions (masculin/féminin, nature/culture, sujet/objet, sensible/intelligible, passé/présent, etc.). Il s’agit donc de faire disparaître les identités, les origines, les repères… Ce qui revient à afficher de nouvelles contradictions et imposer de nouvelles tyrannies. Qu’on en juge :

• La déconstruction des sexes consiste à « dégenrer » le monde. En son nom, les enfants n’ont plus besoin d’un papa et d’une maman. Mais paradoxalement, c’est aussi obliger à de fausses égalités hommes/femmes. Ce 5 mai, une proposition de loi déposée par le groupe La République En marche (LREM) au Palais-Bourbon, a été adoptée par la commission des affaires sociales de l’Assemblée. Elle sera examinée dans l’hémicycle à partir de mardi prochain. Il s’agit de contraindre les entreprises de plus de 1.000 salariés à avoir 30 % de femmes d’ici à 2027, puis 40 % d’ici à 2030 parmi leurs cadres dirigeants et cadres membres des instances dirigeantes. Les comités de sélection de la Banque publique d’investissement (BPI) qui choisissent de soutenir ou non les projets des TPE/PME et ceux de tous les fonds qui investissent dans des start-up, devront comprendre 30 % de femmes. Les enfants n’ont donc pas besoin des deux genres, mais il faut croire que c’est une nécessité pour les entreprises et les « startupers » !

• Ce même 5 mai une mission parlementaire a publié un rapport pour proposer la légalisation du cannabis. Un député a exhibé un joint pour soutenir le projet. Presque en même temps, un policier était tué par des trafiquants de drogue. Il y a quelques semaines, la Cour de cassation a excusé le crime de Mme Halimi parce que son assassin était drogué ! Chacun sait que les drogues sont addictives et que ceux qui commencent avec un joint peuvent finir avec des drogues dures, et que ce sont toujours des poisons qui détruisent le corps, l’esprit et la volonté. Mais les déconstrutionnistes ne veulent pas une politique, ils souhaitent la destruction des politiques qui font la cité.

• Il en va de même au regard de la pression que mettent les gauches extrêmes autant que certains gouvernements, dont celui de Biden, pour supprimer les brevets pharmaceutiques. Prétendument pour favoriser la fabrication des vaccins Covid et leur distribution, une telle mesure n’aura pour effet que de remettre en cause la propriété industrielle et d’attenter à la liberté d’entreprendre, ce qui à terme affaiblira la croissance et nos sociétés. Ça n’aidera guère pour autant la vaccination car la production de ces vaccins est un processus extrêmement complexe qu’il vaut mieux laisser à la main de ses concepteurs dont l’intérêt est de toutes les façons de produire et distribuer le plus possible de vaccins. Mais cette initiative démagogique vise d’abord à détruire l’entreprise privée et le modèle occidental qui a permis la croissance du monde depuis deux siècles.

• Le diable est partout d’ailleurs, jusque chez les GAFA quand Facebook se défend de toute immixtion étatique mais fait pire, si c’est possible, que les États en interdisant l’accès de sa plateforme à un ancien président des États-Unis qui a rassemblé aux dernières élections près de la moitié des voix des Américains. Facebook donne des verges pour se faire fouetter. Pour promouvoir la liberté, il la musèle, sans doute parce que son Comité soi-disant indépendant veut satisfaire à la doxa woke et la cancel culture. Il ne faudra pas qu’il se plaigne d’être démantelé ou nationalisé.

En réalité, le déconstructionnisme est un constructivisme qui détruit l’humanité. Apparemment invoqué pour casser les dominations existantes et faire jaillir la richesse et l’immense diversité des relations entre les êtres, le déconstructionnisme veut que l’organisation sociale, le langage, les textes littéraires ou le savoir ne soient plus ramenés aux opérations d’individus singuliers mais déterminés par des structures objectives et inconscientes. Il veut construire un modèle de pensée et de vie capable d’instituer la déstabilisation permanente en mode de cadre social. Il s’agit de livrer les individus déconstruits à un relativisme sans fin qui recèle toutes les dérives possibles et forme l’anti-progrès dans sa négation même du passé tel qu’il a été vécu. A cet égard, les propos de M. Macron sont particulièrement inquiétants, quand il a affirmé dans une interview en anglais diffusée par la chaîne CBS le 19 avril dernier que pour lutter contre le racisme, nous devons « d’une certaine manière déconstruire notre propre histoire ». Quand la politique et la philosophie sont sens dessus-dessous, le pire est à venir.

source: https://fr.irefeurope.org/Publications/Articles/article/Genres-cancel-culture-drogues-brevets-ou-le-deconstructionnisme-au-pouvoir

*Jean-Philippe Delsol* est le frère de Chantal Delsol

L’acteur Rowan Atkinson compare la “cancel culture” de gauche à “une horde médiévale cherchant quelqu’un à brûler”

L’interprète de Mr. Bean a estimé qu’il était important d’être “exposé à un large éventail d’opinions”.

Il s’est attaqué à la « cancel culture ». Cette tendance de l’extrême gauche de vouloir censurer, piétiner ou tout bonnement effacer la culture et l’histoire, ne ferait donc pas l’unanimité. Rowan Atkinson - connu pour son interprétation de Mr. Bean et du célèbre agent britannique Johnny English - n’a pas mâché ses mots. Il a accordé une interview à Radio Times, dont Deadline se fait l’écho ce mardi 5 janvier. L’acteur a comparé la cancel culture à « l'équivalent numérique de la horde médiévale errant dans les rues à la recherche de quelqu'un à brûler ». De ce fait, « c’est effrayant pour n’importe qui, qui serait victime de cette horde, et cela m’inquiète pour le futur ».

[...]

Valeurs Actuelles


Rappels :

Écosse : Rowan Atkinson proteste contre une loi de Humza Yousaf, ministre de la Justice, qui rendrait toute expression « incitant à la haine » passible de 7 ans de prison ferme

Écosse : le projet de loi du ministre de la justice Humza Yousaf criminalisera les propos privés incitant à la haine contre des minorités, y compris chez soi

Grande-Bretagne : un livre qui critique la « cancel culture » n’est pas publié parce que l’auteure aurait critiqué l’islam

Par Robert Spencer

L'éditeur Little, Brown vient d'annuler la publication d'un livre, Welcome to the Woke Trials : How #Identity Killed Progressive Politics [Bienvenue aux procès woke : comment l’«identité» a tué la politique progressiste], de la journaliste britannique Julie Burchill, à cause d'un tweet "islamophobe" qu'elle aurait envoyé à l'écrivaine musulmane Ash Sarkar.

Comme vous le voyez, c'est très bien de défendre la liberté d'expression en théorie, mais il ne faut pas trop la pratiquer.

Et quel crime l'auteure a-t-elle commis ? Aurait-elle lancé des insultes raciales ? A-t-elle appelé au génocide ou à la violence contre des musulmans innocents ? Non, apparemment, elle n'a fait que rappeler que, selon la tradition musulman, Mahomet a épousé une mineure.

Selon The National, le groupe Hachette, qui possède Little, Brown, a annoncé que l'éditeur renonçait à le publier à cause de ce qu'il a qualifié de commentaires islamophobes".

Le livre, poursuit The National, "a été présenté comme une accusation 'typiquement irrévérencieuse et divertissante' de la 'foule en colère'". Mais la 'foule en colère' n'a pas été scandalisée par quoi que ce soit dans le livre lui-même. Elle a été scandalisée parce que Burchill a demandé à Sarkar : "Pouvez-vous me rappeler l'âge de la première femme du prophète Mohammad ?"

Burchill veut manifestement parler ici d'Aïcha, que Mahomet a épousée quand elle avait 6 ans, et non de sa première femme, Khadija, qui avait quinze ans de plus que lui. Mais c'est un détail.

Les commentateurs ont fait flèche de tout bois pour dénoncer la prétendue hypocrisie de Burchill, en lui reprochant d'ignorer le mariage d'enfants dans l'histoire britannique ou en prétendant que Marie était une enfant quand elle a épousé Joseph. Mais tout cela est hors sujet. Personne ne se soucierait du mariage de Mahomet avec une enfant si les faits et gestes de Mahomet n'étaient pas la base de la loi islamique et s'ils n'étaient pas imités par trop de musulmans aujourd'hui encore.

Il n'est pas impossible que les "commentaires islamophobes" en question aient été aussi d'autres tweets de Burchill à Sarkar que Twitter aurait supprimés. Le National s'abstient soigneusement de nous dire quelle est la chose la plus flagrante que Burchill aurait écrite.

Mais qu'importe : quelle amère ironie que le livre de Burchill dénonçant la cancel culture soit victime de cette même cancel culture de la part de son propre éditeur!

Sarkar a excité la foule en tweetant  : "Julie Burchill, qui était autrefois, je suppose, une journaliste très respectée, m'a ouvertement fait subir de l'islamophobie ici. Je suis une grande fille, je ne vais pas me vexer pour ça, mais je trouve étrange qu'aucun de ses collègues et amis dans la profession ne semble avoir de problème avec cela."

Ses "collègues et amis dans la profession" ont donc sauté sur l'occasion pour montrer combien ils étaient ouverts d'esprit et islamophiles, et se sont hâtés de tourner leur veste. La déclaration de Little, Brown est un mélange répugnant de contradictions, d'autosatisfaction et d'hypocrisie : "Nous renonçons à publier le livre de Julie Burchill. Ce n'est pas une décision que nous avons prise à la légère. Chez Little, Brown, nous croyons passionnément en la liberté d'expression et nous avons toujours publié des auteurs aux vues controversées ou provoquantes et nous continuerons à le faire."

Non, Little, Brown, vous ne croyez pas en la liberté d'expression. Il y a manifestement des vues controversées ou provoquantes qui le sont un peu trop pour vous.

L'accusation de "discours de haine" est un outil des puissants pour pour étouffer la dissidence. La question de Burchill aurait dû susciter un débat sur le mariage des enfants, voire sur la charia et sa relation avec le droit britannique. Au lieu de cela, le livre de Burchill est retiré de la publication, donnant le signal que de tels débats ne doivent pas être tolérés. La décision de Little, Brown montre à quel point l'Occident a déjà accepté et internalisé l'interdiction, par la loi islamique, de la critique de l'islam. La disparition progressive de la Grande-Bretagne en tant que société libre continue à grands pas.

Source : Book Criticizing Cancel Culture Gets Canceled Because Author Criticized Islam

Traduction libre Cenator

RTS : La “cancel culture” est-elle une menace pour le débat public ?

RTS, Patrick Chaboudez/asch: Dans une tribune publiée par plusieurs grands journaux internationaux, dont Le Monde, plus de 150 écrivains, intellectuels, artistes et journalistes se sont récemment inquiétés de ce qu'on appelle la "cancel culture", une forme de dénonciation et de boycott des propos conservateurs.

Issue au départ des réseaux sociaux, cette mobilisation peut provoquer des démissions, des licenciements ou des annulations de débats. Cela touche des personnalités connues – des cinéastes comme Woody Allen – des intellectuels, mais aussi des particuliers.

Les signataires de la tribune, dont font partie Salman Rushdie, JK Rowling ou encore l'historienne afro-américaine Nell Irvin Painter, dénoncent une posture morale qui renforce le conformisme idéologique. Selon eux, ce n'est pas la meilleure manière de lutter contre les injustices raciales et sociales.

>> Lire aussi: Des intellectuels déplorent le "conformisme idéologique" du moment

"Ce qu'on voit dans le discours politique aux Etats-Unis ces derniers mois, c'est que lorsqu'on n'est pas d'accord avec les mouvements progressistes sur une question, on ne va pas simplement avoir un débat où l'on se fait critiquer par ceux qui ne partagent pas nos opinions, mais on va être traité comme des 'criminels de la pensée'. Si tu n'es pas d'accord avec ces thèses, tu es une mauvaise personne" a expliqué dans l'émission Tout un Monde le politologue Yasha Mounk, rédacteur en chef de la revue Persuasion et l’un des signataires de cette tribune.

Remise en cause des privilèges

Un constat que ne partage pas Marie-Cécile Naves, directrice de recherches à l’IRIS et spécialiste des Etats-Unis, pour qui le climat des débats dans les universités n’est pas délétère: "En France par exemple, plus de 15'000 conférences sont organisées chaque année dans les universités. On ne parle pas de l'immense majorité qui se déroule sans heurts, on parle seulement des quelques cas qui occasionnent des polémiques. Je remarque aussi que les critiques du monde académique viennent de personnes qui n'ont jamais mis les pieds à l'université et qui ont du mal avec certaines revendications égalitaires, car elles remettent en cause leurs privilèges."

Pour faire changer la culture, il ne faut pas s'attaquer à des groupes des gens, mais plutôt définir par la loi des points de transgression

Frédéric Worms, philosophe et professeur à l'Ecole normale supérieure. [dr.]

Frédéric Worms, philosophe et professeur à l'Ecole normale supérieure

Pour Frédéric Worms, philosophe et professeur à l'Ecole normale supérieure, la volonté de changement de la "cancel culture" est justifiée, mais selon lui la méthode n'est pas la bonne: "Il faut en effet faire bouger des présupposés culturels très généraux dans nos société qui perdurent depuis des siècles, et qui valent sur le féminisme comme sur le racisme. Mais cela ne se résume pas à tel ou tel groupe qu'on voudrait dénoncer. Paradoxalement, pour faire changer la culture, il ne faut pas s'attaquer à des groupes de gens, mais plutôt définir par la loi des points de transgression qu'il faut ensuite pouvoir refuser et rejeter."

On ne peut pas mettre sur le même plan les revendications antiracistes ou féministes et des propos racistes, misogynes ou homophobes

Marie Cécile Naves, directrice de recherches à l’IRIS et spécialiste des Etats-Unis [dr.]

Marie Cécile Naves, directrice de recherches à l’IRIS et spécialiste des Etats-Unis

Alors que la tribune dénonce "un climat d’intolérance général qui s’est installé de part et d’autre", cette forme d'équivalence implicite entre les discours racistes, suprémacistes et ceux qui les dénoncent est problématique pour Marie-Cécile Nave. "On ne peut pas mettre sur le même plan les revendications antiracistes ou féministes et des propos racistes, misogynes ou homophobes. Il ne faut absolument pas tomber dans le piège du relativisme. Et je note que les signataires de la tribune sont toutes des personnes célèbres qui ont un accès facile aux médias et à l'édition, contrairement aux minorités dont les voix sont marginalisées."

"Tweeter de manière dialectique et démocratique"

Un cas récent a fait pas mal de bruit: la démission fracassante d’une éditorialiste du New York Times, Barri Weiss, qui se définit elle-même comme une centriste, mais qui dit avoir subi de nombreuses pressions. Elle estime même que Twitter est devenu de fait rédacteur en chef du quotidien. Un constat partagé par Yasha Mounk: "Il y a des opinions qui ne sont pas du tout racistes ou sexistes qui ne peuvent plus être publiées dans le New York Times, parce qu'elles sont considérées comme trop controversées."

Une chose sur laquelle tout le monde s'accorde est l’influence lourde et parfois négative des réseaux sociaux sur le débat public. Mais pour Frédéric Worm, ce n’est pas forcément une fatalité: "Le rôle d'une institution est toujours d'assumer une diversité interne. Par exemple, sur tout sujet, on devrait pouvoir dire 'voilà les deux positions légitimes et démocratiques en présence'. On devrait pouvoir tweeter de manière dialectique et démocratique."

 

Source et lien vers l'interview: https://www.rts.ch/info/monde/11504936-la-cancel-culture-estelle-une-menace-pour-le-debat-public.html

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Cenator : Patrick Chaboudez fait semblant d’aborder le problème du biais idéologique, ce mal qui ronge et pourrit la totalité des médias en Suisse romande.

Aux États-Unis, 85% des journalistes sont enregistrés au parti démocrate, le camp de la tolérance, qui persécute avec une intolérance absolue les 15% restants qui ne pensent pas comme lui.

Chez nous, en Suisse romande, les journalistes de la bien-pensance avoisinent 100%. Les positions ne l’UDC ne sont représentées par aucun journaliste des médias reconnus alors que c’est le parti le plus important.

85%, c’est à peu près aussi le pourcentage des femmes parmi les auteurs qui sont publiés dans le monde, étant donné que la majorité des publications sont des romans et que la majorité des romans sont écrits par des femmes.

Marie Cécile Naves est très présente à la RTS (voir liens ci-dessous), avec ses opinions d’extrême gauche, mais nous n’entendons jamais les auteurs de la « mal-pensance » : les souverainistes ou conservateurs sont vilipendés à flot continu depuis des décennies.

Nos journalistes sont des fonctionnaires engraissés par l’argent des contribuables, plus personne ne les contraint à respecter la déontologie, faute d’opposition. Ils ne sont contraints qu’à être dans les couleurs imposées, les couleurs rouge et verte.

Le journalisme en Suisse romande n’est plus qu’un triste flot de propagande gauchiste qui abrutit la population avec sa pensée unique.

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Analyse de Marie-Cécile Naves

Forum - Interview de Marie-Cécile Naves, politologue, spécialiste des Etats-Unis à l'Institut de relations internationales et stratégiques à Paris.

  

L'Occident est-il en train d’essuyer une onde de choc populiste?

Table ronde entre André Bercoff, journaliste et écrivain, Marie-Cécile Naves, chercheuse associée à l'Institut de relations internationales et stratégiques, Jérôme Gygax, historien, et François Schaller, rédacteur en chef de l'Agefi.

  

Donald Trump: un an après

Marie-Cécile Naves, sociologue, politologue, et chercheuse associée à l'Institut de relations internationales et stratégiques, fait le point, en direct, un an après l'investiture à la Présidence de Donald Trump (le 20 janvier 2017).

  

Les valeurs du sport

Nous posons la question à Marie-Cécile Naves, politologue et co-auteur de lʹouvrage "Le pouvoir du sport" aux éditions FYP.

  

L'Amérique de Trump: une tour de Babel?

Avec en direct Marie-Cécile Naves, politologue, spécialiste des Etats-Unis, chercheuse associée à l'IRIS, Institut de relations internationales stratégiques et auteure de l'ouvrage "Trump, l'onde de choc populiste".

  

Elections américaines 4/5 – Le rejet du système

Nous en parlons avec Marie-Cécile Naves, sociologue, politologue, docteure en science politique de l'université Paris-Dauphine.

  

Les échos de Vacarme

Invités: Marie-Cécile Naves, sociologue et politologue. Chercheuse associée à l’IRIS. Auteure de "Trump, l’onde de choc populiste", FYP Editions. Stéphane Bussard, journaliste correspondant pour le quotidien "Le Temps" aux États-Unis. Auteur avec Philippe Mottaz de l’ouvrage "#Trump.

  

Rapport Mueller, deux ans d'enquête et Donald Trump qui jubile

Après deux ans d'enquête, le procureur spécial Robert Mueller a conclu à l'absence d'éléments pour prouver une collusion entre le camp Trump et la Russie lors de la présidentielle américaine de 2016. Avec quelles conséquences politiques?
Vidéo : Quel est l'impact du rapport Mueller sur la présidence Trump? Analyse de Marie-Cécile Naves

 

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