La “maffia” de l’Onu exige $ 22 milliards pour “l’aide” en 2017

   
Michel Garroté - Pour commencer, je rappelle mon article "L’hallucinante corruption de l’ONU" publié sur lesobservateurs.ch (voir lien vers source en bas de page). Bien. Venons-en au sujet du présent article.  L'ONU a réclamé, lundi 5 décembre 2016 (c'est bientôt Noël...), la somme astronomique de 22 milliards de dollars, soit 20 milliards d'euros, pour "venir en aide" (on nous l'a déjà faite, celle-là) l'an prochain à près de 93 millions de personnes affectées par les conflits et les catastrophes naturelles dans le monde (20 milliards d'euros pour 93 millions de personnes, ça fait combien par personne ?).
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Plus de la moitié de ce montant, soit plus de 11 milliards de dollars, sera utilisée pour financer les "programmes humanitaires" en Syrie, au Yémen, en Irak et au Soudan du Sud, raconte le Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA). C'est donc OCHA, ce "machin", qui nous réclame 22 milliards de dollars. Alors que pour les conflits dans des pays musulmans, c'est aux richissimes monarchies du Golfe à passer à la caisse. Nous, nous n'avons plus d'argent, c'est la crise, nous n'arrivons plus à payer nos propres factures et il ne nous reste rien (nada) à la fin du mois.
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La somme réclamée par l'ONU pour 2017 représente trois fois celle de 2011 (7,9 milliards de dollars). "Au moment où nous parlons, de plus en plus de personnes ont des besoins humanitaires, car les crises prolongées durent de plus en plus longtemps", allègue Mesmaeker, chef des "opérations humanitaires" de l'Onu, en guise d'introduction à cet appel (d'abord l'OCHA, maintenant Mesmaeker, chef des "opérations humanitaires" de l'Onu : non mais ils sont combien de fonctionnaires internationaux à vouloir nous détrousser ?).
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Plusieurs de ces Etats, comme l'Afghanistan, le Burundi, la République démocratique du Congo ou la Somalie, demandent quasiment chaque année depuis vingt-cinq ans (un quart de siècle sans résultat positif : alors pourquoi payer ?) des aides d'urgence et pour certains, la situation devrait encore s'aggraver en 2017. Pour nous aussi la situation va encore s'aggraver en 2017 et nous en avons marre de payer, et, de payer encore, pour cette ONU infréquentable (non mais...).
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Pour 2016, l'Onu a demandé initialement 20,1 milliards de dollars, montant revu par la suite en hausse à 22,1 milliards. En Syrie, où 13,5 millions d'habitants ont besoin d'aide, les besoins humanitaires devraient "croître de façon exponentielle" si aucune solution politique n'est trouvée, ose dire Mesmaeker. La guerre en Syrie dure depuis des années et l'ONU soutient les rebelles djihadistes, alors pourquoi devrions-nous payer ?
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En Afghanistan, où les forces gouvernementales combattent l'insurrection des taliban, 1,8 million de personnes devront être traitées l'an prochain pour malnutrition aiguë, nous dit-on. La guerre en Afghanistan dure depuis 2001, alors pourquoi payer ? La crise politique au Burundi (ah ben oui, le Burundi aussi...) verra le nombre de personnes ayant besoin d'une aide d'urgence tripler pour atteindre environ 3 millions, raconte encore l'OCHA. Bon. Vous, je ne sais pas, mais moi, cette année, je fais la grève des dons et je quitte l'ONU. Na !
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Lire ou relire "L’hallucinante corruption de l’ONU" par Michel Garroté :
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https://lesobservateurs.ch/2016/11/03/lhallucinante-corruption-de-lonu/
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AFRIQUE/BURUNDI – Risque de guerre civile au Burundi

 

Bujumbura – « Nous vivons sur notre propre peau les craintes exprimées par la communauté internationale quant à la situation dans notre pays parce que nous voyons chaque jour les cadavres de personnes tuées durant la nuit ici, à Bujumbura, comme dans d’autres zones du Burundi » déclarent à l’Agence Fides des sources de l’Eglise de Bujumbura, la capitale du Burundi, en proie à une très grave crise à cause du troisième mandat, fortement contesté, du Président Pierre Nkurunziza.
« Ce matin aussi, ont été trouvés les corps de deux personnes alors que, comme presque toutes les nuits, des fusillades ont été entendues dans différents quartiers de la capitale » déclarent nos sources que nous ne citons pas pour raisons de sécurité. « La situation est véritablement explosive, notamment parce que le gouvernement a lancé un ultimatum qui arrive à échéance le samedi 7 novembre aux groupes de l’opposition afin qu’ils déposent les armes, sans quoi ils seront désarmés de force, en utilisant tous les moyens à la disposition de la police et de l’armée ».
« Les personnes se déplacent actuellement en masse dans d’autres quartiers que ceux où la contestation contre Nkurunziza est la plus forte, par crainte de ce qui pourrait arriver au terme de l’ultimatum » déclarent les sources. « Ceci est également le cas en province, où le nombre des évacués augmente ».
« D’ailleurs, il est futile de désarmer l’opposition armée si les causes réelles du conflit ne trouvent pas de solution au travers du dialogue. Même si de grands séquestres d’armes devaient être réalisés, d’ici un mois, d’autres arriveront attendu que nous vivons dans une région qui en est pleine » commentent nos sources.
Tant l’Union africaine que l’International Crisis Group ont lancé l’alarme à propos du risque imminent que la crise explose en une véritable guerre civile. « Le fait est qu’à côté de l’armée régulière, qui est divisée en son sein, se trouvent des milices fidèles au Président, qui prennent toujours plus fortement pied, flanquant la police et l’armée alors que de l’autre côté, se trouvent les bandes et milices de l’opposition armée. Le bois pour allumer un grand incendie est déjà placé sur le brasero » concluent les sources de Fides.

 

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