Une zadiste et sa maman: Sauver la planète, un job à plein temps qui équivaudrait à résister aux nazis

Les enveloppes pour les votations arrivent, la propagande de gauche dans nos médias subventionnés met les bouchées doubles.

Gauchistes de mère en fille, reportage de 24 heures :

«Zone à défendre» du Mormont – Mère et fille: «On se dispute souvent autour de l’écologie»

La couverture de 24 heures et la totalité de la page 7 sont consacrées à une femme «trentenaire» et à sa mère.

La journaliste Camille Kraft, habituée des reportages sur la ZAD et d’autres thèmes autour de l’hystérie climatique, fait son interview des deux gauchistes et militantes dans la villa parentale confortable en zone résidentielle vaudoise, avec piscine. Sophie habite en colocation avec un pote.

La mère dit qu'elle est bien dans sa villa ; elle ne précise pas si elle songe à l’échanger pour un trois-pièces en immeuble locatif pour améliorer son bilan CO2… Mais elle rassure les lecteurs de 24 heures:  elle est flexitarienne et sa villa est équipée de panneaux solaires…
La mère, appelée ici Estelle, est une scientifique à la retraite, militante du mouvement Grands-parents pour le climat ; la fille vient de terminer son stage de 6 mois à la ZAD du Mormont.

Camille Kraft décrit la fille : « regard profond, cheveux en brosse ».
Disons une grande blonde avec une coupe de cheveux masculine et le regard plutôt inquiétant.

La trentenaire, appelée Sophie par la journaliste, explique qu’elle a déjà 18 ans de militantisme dans les talons : altermondialiste, écologiste, féministe.
Nous déduisons qu'elle a env. 36 ans.

La maman explique que Sophie rumine depuis le 30 mars, jour de l’évacuation de la ZAD du Mormont. Sans sa ZAD elle se sent comme une lionne en cage, bien nulle part, inadaptée.

Elle parle de son aventure au Mormont comme d’un exploit héroïque : « Sans murs, sans fards, sans hiérarchie. »

Nous nous demandons quand cette femme a déjà fait l’expérience de la hiérarchie, puisqu’à passé 30 ans, malgré son master, elle ne gagne pas sa vie, car elle a décidé de « quitter le monde du salariat conventionnel » et de ne plus jamais y retourner.

Le jour de l’évacuation, les parents et le frère de Sophie sont venus pour la soutenir, pendant qu’elle était « occupée à protéger la barricade » contre un assaut imminent de la police.
Ou est le père ?

Sophie se plaint :

«Voir ces grues arracher tout ce qu’on avait construit à la force de nos bras, voir les policiers tout piétiner, c’était insupportable ».

***

Ce qui est insupportable, Madame la trentenaire, c’est que vous ayez le culot de vous plaindre! Ce qui est insupportable, c’est l’occupation illégale d’un terrain privé où vous avez mené le bal avec vos semblables, souillé, pollué à tout-va durant 6 mois, générant du vacarme jour et nuit, un va-et-vient de visiteurs et de squatters, insupportable pour le voisinage ; vous avez empêché une entreprise de fonctionner, privant de travail de nombreuses personnes. Et le jour où une centaine de fonctionnaires sont enfin mobilisés pour mettre fin à ce cirque, vous estimez que c’est injuste !
Ce qui est injuste, Madame la trentenaire, ce sont les dégâts et les frais que vous avez causés aux contribuables et à l’entreprise, c’est la pollution que vous avez semée durant votre bastringue !
La population est gavée de vos idioties !

*

Sophie a donc pour job à plein temps de sauver la planète.
En dépit (ou à cause) de ses études supérieures en environnement et de son master, « elle a toujours travaillé davantage bénévolement que pour l’argent ».

Sophie ne se prend pas pour la queue de la poire en tant que « désobéissante » :
« Heureusement qu’il y a eu des désobéissants durant la Seconde Guerre mondiale. Et heureusement qu’il y a eu les suffragettes pour donner des coups de poing. »

La mère de Sophie aimerait que les coups de poing soient donnés par quelqu’un d’autre que sa cadette, car sa fille a déjà « grillé des cartouches », ce n’est pas la première fois qu’elle a à faire à la justice pour désobéissance.
Elle a peur que sa cadette « soit impliquée dans d’autres affaires » et devienne trop extrémiste (violente), mais Sophie réplique : « Les policiers, ils étaient non-violents, peut-être ? »

Mère et fille restent traumatisées par l’évacuation de la ZAD. La mère avait peur que sa petite trentenaire soit blessée.
(Il n’y a eu qu’un seul petiot qui est tombé de son arbre par maladresse, et heureusement, sans conséquences ! Son bulletin de santé a été largement relayé par les journalistes.)

Quant à Sophie, elle trouve que la répression à l’encontre des zadistes est « trop grave ».

*

  • Mais sur quelle planète vivez-vous, ?
    La police a été non-violente, bien que ce ne soit pas son rôle. Son rôle, c’est de protéger l’ordre public en disposant du droit de violence légitime.
    En plus, vivant aux crochets de la collectivité, vous avez généré des frais inutiles aux contribuables, des ennuis sans fin à la communauté, vous chargez les tribunaux au nom de votre idéologie crétine.

    Vous avez atteint l’âge de confronter vos croyances à la réalité, vous avez bénéficié d’études scientifiques : confrontez donc vos théories idéologiques débiles aux faits scientifiques, au lieu de passer votre vie à surenchérir votre maman bobo-gauchiste.


    Le peuple bosse et se crève la peau pour payer ses factures et doit encore entretenir les inutiles allumés de votre genre pendant que vous faites votre cinéma.

La mère livre son diagnostic : le problème de sa cadette serait qu’elle n’arrive pas à sortir la colère coincée en elle, car « elle se documente beaucoup et ses lectures lui donnent un sentiment à la fois d’urgence et d’impuissance. »
Et la mère appuie ses dires par un élément d’anamnèse : toute petite déjà, sa fille mettait des affiches sur les appareils qui n’étaient pas suffisamment AAA et elle faisait la vaisselle à la main, avec peu d’eau.

La mère aurait rêvé que sa fille fasse une carrière politique, une sorte de célébrité à la Lisa Mazzone, mais sa Sophie ne croit plus que nos institutions soient suffisantes pour sauver la planète.

  • Résumons : en dépit du fait que la collectivité ait financé les études universitaires de la trentenaire, celle-ci ne travaille pas, vit en colocation, sans revenu (qui paie ses factures ?), et est révoltée contre la société au point d’avoir de la peine à retenir sa colère, prête à exploser. C'est du pure sucre.

Source: https://www.24heures.ch/on-se-dispute-souvent-autour-de-lecologie-200201992169 (abonnés)

Résumé et commentaires : Albert Coroz

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voir aussi: Trente avocat·e·s pour les 42 zadistes condamné·e·s crient à l’injustice