Coronavirus : Le Royaume-Uni a le vaccin Pfizer avant tout le monde; grâce au Brexit?

Cenator: Orban, dans son interview hebdomadaire du 4 décembre, a pointé du doigt le fait que l’UE a parlé durant quatre ans de la grande catastrophe qui atteindra la Grande-Bretagne si elle quittait l’union : effondrement économique, chaos. Le résultat, la Grande-Bretagne a pu bénéficier de son autonomie vis-à-vis de l’UE et commencer ce jour même les vaccinations de masse. L'UE a reçu une grosse gifle concernant le vaccin contre le coronavirus. Et Orban est en colère, car son pays a financé la recherche, payé et commandé le vaccin à l’avance, mais à cause de sa dépendance envers l’UE, la Hongrie sera servie plus tard et Orban est certain que s'il avait pu tout négocier seul, les Hongrois auraient également été servis en premier. Et Orban pose la question: ne serait-ce pas mieux que chaque pays suive son propre chemin dans la recherche de sa propre solution, au lieu de faire comme ceux qui sont restés membres de l'UE?

Nb: Le vaccin russe est déjà sur le sol hongrois, mais les chercheurs hongrois le retiennent dans leurs labos pour l'examiner de plus près. Le vaccin chinois va arrivé prochainement. La Hongrie négocie actuellement avec deux firmes chinoises privées et une firme chinoise étatique. (Les chercheurs hongrois travaillent avec les russes sur un prochain vaccin anti-cocvid, un sorte de sputnik-VI.)

Orban relève que l’UE érige des lois concernant la manière de forcer les pays récalcitrants à accepter 34 millions de migrants selon le projet de Soros, désormais accessible à tous (les loger, les assister, leur donner la nationalité et par conséquent le droit de vote). Pour y arriver et forcer les états récalcitrants à l'accepter, l’UE est en train de créer une législation et a déjà mis au point un instrument juridique pour pouvoir imposer aux états membres pratiquement tout ce qu'elle veut.

L'UE est incapable de mener une politique qui ait une vision à moyen ou long terme. Dorénavant, il n’y a qu’une chose qui compte, se faire élire. Et les parlementaires européens sont dans ce mode de fonctionnement, ils ont un horizon qui ne va pas plus loin que le bout de leur nez. Ils savent que, dans un premier temps, les migrants vont voter pour ceux qui les ont fait venir, c'est-à-dire les gouvernements de gauche. Pour eux, c’est TANT PIS si à moyen terme ces migrants vont submerger en nombre les Européens de souche et créer des partis hostiles au christianisme et aux autochtones et favorables à la transformation de l’Europe. Depuis quinze ans, la vision politique se raccourcit de plus en plus. Le mode de pensée que crée l’internet, c’est l’immédiateté: ce qui compte, c’est ce qui fait le buzz, ce qui plaît dans l’immédiat. La Hongrie ne veut pas détruire la vie des générations futures par la migration.
Orban: Nous avons une responsabilité envers eux, nous ne voulons pas transformer notre pays selon le plan de Soros.

Sources (en hongrois): https://magyarnemzet.hu/belfold/orban-viktor-a-jogallamisagot-es-a-koltsegvetest-szet-kell-valasztani-9054260/

https://www.youtube.com/watch?v=4F60-Z-7rqc

https://magyarnemzet.hu/belfold/hamarosan-erkezik-a-kinai-vakcina-dokumentacioja-9059132/

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Jean-Loup Delmas - UNION EUROPEENNE Le Royaume-Uni est le premier pays au monde à valider le vaccin Pfizer-BioNtech. Un succès qu'il estime devoir au Brexit. A tort ?

  • Ce mercredi, le Royaume-Uni a validé le vaccin Pzifer-BioNtech, ne devenant rien de moins que le premier pays au monde à le faire.
  • Une avance sur le reste du globe que de nombreux politiciens britanniques estiment devoir au Brexit et au départ d’une Union Européenne trop lente et bureaucratique.
  • En réalité, la manœuvre opérée, offrant un gain de temps marginal, s’est totalement déroulée dans le cadre de l’Union Européenne.

On s’est tellement moqué des Britanniques et de leur enlisement dans ce Brexit sans queue ni fin qu’il fallait bien se douter que dès que l’occasion se présenterait, ils voudraient prendre leur revanche. L’aubaine est venue avec l’autorisation ultra-express du vaccin Pfizer-BioNtech outre-manche​, ce mercredi 2 décembre, soit avant les Américains, l’Union l’Européenne, et tout le reste du globe. Une rapidité rendue possible « grâce au Brexit », à en croire le secrétaire d’Etat britannique à la Santé, Matt Hancock, au micro de Times Radio le jour même.

Un tacle aux 27 trop tentant pour ne pas être bientôt partagé par de nombreux politiques. Jacob Rees-Mogg, leader conservateur de la Chambre des communes reprenait de volée : « Nous n’avons pu approuver ce vaccin si rapidement que parce que nous avons quitté l’Union européenne. » En version lyrique par Alok Sharma, secrétaire d’Etat aux affaires : « Dans les années à venir, nous nous souviendrons de ce moment comme du jour où le Royaume-Uni a mené la charge de l’humanité contre cette maladie ». Rien que ça.

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Un Brexit ? Quel Brexit ?

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Rien ne sert de courir, il faut partir à point

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Vaccin mondial plus qu’une victoire nationale

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article complet: https://www.20minutes.fr/monde/2924655-20201204-coronavirus-royaume-uni-vaccin-avant-tout-monde-grace-brexit