J'aimerais revenir sur un sujet que ce blog a déjà traité : les élections autrichiennes. Une fois de plus, la caste politico-médiatique européenne, y compris française, essaye de nous faire croire que le vainqueur présumé, le FPÖ, serait, soi-disant, une ramassis de "nazis". Comme d'habitude, le vote du peuple, non seulement n'est pas respecté, mais il est commenté de façon ignoble : les Autrichiens seraient des "nazis". Une fois de plus, la caste politico-médiatique affiche son mépris de la démocratie et son mépris du système électoral.
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A l'entendre, cette caste politico-médiatique rêve d'un système totalitaire avec des élections truquées où l'emportent uniquement la gauche, ou, mieux encore, uniquement l'extrême-gauche, le camp islamo-gauchiste. La caste politico-médiatique, une fois de plus, incarne ce fascisme rouge qui voit des "nazis" absolument partout, sauf là où ils sont vraiment, c'est à dire notamment chez les nazislamistes et leurs alliés gauchistes.
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A ce propos justement, Ivan Rioufol commente, entre autres, la campagne du second tour des présidentielles autrichiennes (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L’immigration et l’islam, sujets interdits, ont été au cœur de la présidentielle autrichienne. Ils seront au cœur de la présidentielle française de 2017 et, plus généralement, au cœur des débats sur l’avenir de l’Union européenne multiculturelle et ouverte à la Turquie. Le fait que Hofer atteigne de tels scores en ayant fait campagne contre l’immigration de masse et contre la menace islamiste suffit à convaincre de l’intensité de ces sujets, forcément "nauséabonds" pour les censeurs de moins en moins crédibles. Ce jugement des idéologues de la diversité n'est pas celui de l’opinion européenne, et française plus singulièrement.
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Ivan Rioufol : Si les formations politiques ne ce décident pas à aborder franchement ces questions délicates, qui bouleversent l’identité des peuples, il est aisé de prédire d’autres percées, d'autres victoires de mouvements populistes (ndmg - populaires) et souverainistes. Les électeurs de toutes les droites disent en réalité plus ou moins la même chose désormais sur ces thèmes (ndmg - l'immigration et l’islam) : il faut bien sûr porter un coup d’arrêt à une immigration de peuplement qui ne s’intègre plus. Il faut tout aussi urgemment dire non aux revendications politiques portées par l’islam avec le soutien de l’extrême gauche et la bienveillance des belles âmes endormies, ajoute Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Tandis que toute la caste politico-médiatique condamne le candidat qualifié de "nazi" (accusation ignoble, ridicule et débile...), Mgr Andreas Laun, évêque à Salzbourg, a qualifié - de son côté - les chrétiens qui votent pour le candidat écologiste de victimes d’un lavage de cerveau (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page). Pour Mgr Laun, on ne peut que choisir Hofer et prier pour lui et pour l’Autriche, car le candidat des Verts est du mauvais côté pour toutes les questions importantes comme la protection de la vie dès la conception, la place de Dieu dans la société ou l’idéologie du genre.
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Mgr Laun s’est dit sans voix face à ces organisations catholiques qui ont envisagé de soutenir Van der Bellen. Pour l’évêque, qu’un catholique puisse soutenir le candidat des Verts démontre son manque d’esprit critique et le peu d’importance de sa foi dans sa vie. L’évêque de Salzbourg a encore critiqué les comparaisons du FPÖ aux nazis comme étant absurdes et rien de plus qu’une manière pour la gauche et les médias de faire jouer les émotions plutôt que de discuter avec des arguments (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Pour celles et ceux que les détails de l'élection autrichienne intéresse, Le Figaro note (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : dimanche se déroulait le second tour de l'élection présidentielle en Autriche. Le ministère de l'Intérieur donnait 144 006 voix d'avance pour Norbert Hofer, candidat de droite nationale, qui l'emporte provisoirement avec 52% des suffrages. Avec une participation de 73 % de votants. Mais le vote par correspondance fait durer le suspense. Lors du premier tour, 641 975 Autrichiens avaient utilisé ce moyen de vote. Pour le second tour, 885 437 électeurs ont demandé des bulletins par correspondance, soit 14 % des 6,4 millions de personnes. Environ 740 000 ont été validés, et principalement déposés par des citadins, qui ont voté en majorité pour Alexander Van der Bellen.
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Le FPÖ, par l'intermédiaire de son secrétaire général Herbert Kickl, avait un jour avant le scrutin crié au complot, dénonçant les irrégularités qui entachent cette procédure. Ces voix, décisives pour l'issue de ces élections, feront pencher la balance sans toutefois donner un écart important: tout au plus, il sera de 1,4%. Le président fédéral de la République d'Autriche est élu pour un mandat de six ans. Premier personnage de l'État, il a les prérogatives et les compétences d'un régime semi-présidentiel. Il nomme le chancelier qui est le chef du gouvernement et a le pouvoir de dissoudre le Parlement. Il est aussi le commandant suprême de l'armée autrichienne (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté, 23 mai 2016
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/05/immigration-islam-lecons-autri.html
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http://www.ndf.fr/nouvelles-deurope/21-05-2016/un-eveque-autrichien-exprime-son-soutien-pour-le-candidat-du-fpo-au-deuxieme-tour-de-lelection-presidentielle-de-dimanche#.V0KSpzdbxHI
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http://www.lefigaro.fr/international/2016/05/22/01003-20160522ARTFIG00208-autriche-un-president-elu-aux-prolongations.php
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